Un parcours initiatique. Un regard à la fois extérieur - sur la découverte du japon et des japonais- et intérieur. L'auteur se découvre lui même au fil du chemin, traversant des épreuves physiques et transcrivant ses méditations sous forme de haïku ou de pensées du moment. Lecture prenante et fluide sans longueur. Mon regret est de ne pas avoir trouvé de description des temples ou si peu. Les photos noir et blanc décevantes ne révèlent pas grand chose non plus. A lire avec sa tablette à portée de main pour des photos couleurs ou des vidéos.
Commenter  J’apprécie         10
Un parcours initiatique. Un regard à la fois exterieur - sur la découverte du japon et des japonais- et intérieur. L'auteur se découvre lui même au fil du chemin, traversant des épreuves physiques et transcrivant ses méditations sous forme de haïku ou de pensées du moment. Lecture prenante et fluide sans longueur. Mon regret est de ne pas avoir trouvé de description des temples ou si peu. Les photos noir et blanc décevantes ne révèlent pas grand chose non plus. A lire avec sa tablette à portée de main pour des photos couleurs ou des vidéos
Commenter  J’apprécie         10
A propos du retour sur moi-même, je savais bien que, pour y accéder, il n'était pas besoin d'aller si loin ; un simple éloignement, même à peu de distance de mes bases ordinaires, pouvait en créer les conditions. Bien que j'eusse le sentiment, en énonçant cela, de me rendre à un lieu commun, pour ne pas dire à un truisme, j'avais en moi le souvenir de Compostelle qui m'avait permis d'aller beaucoup plus loin. On peut s'abstraire n'importe où, et je ne m'en privais pas dans ma vie de tous les jours, mais je gardais en mémoire, aussi présent que si j'y étais encore, la souvenance du chemin de Compostelle qui, du début à la fin, m'avait poussé à m'aventurer jusqu'aux derniers recoins de mon âme, jusqu'à des régions où l'introspection ordinaire n'aurait jamais su me porter.
Alternance de vide et d’idées, saugrenues parfois, dans la tête du pèlerin qui marche sans trêve. Le monde, l'univers, se pavane devant moi, splendide, vertigineux, hallucinant, et inaccessible pourtant. J'évolue, nous évoluons, dans un monde dont nous n'avons pas la clé. Et je vais, et je viens, et je tourne, et je trace un incompréhensible labyrinthe entre ciel et terre. Et les générations chassent les générations, les siècles les siècles, les millénaires les millénaires, et le monde change tout en restant le même. Et l'homme change tout en restant le même.