Le concours Babel x Dialogues se poursuit ! C'est au tour de Laure, Julien et Michaël de vous confier leur favori de la collection Babel.
Laure Leurs enfants après eux, de Nicolas Mathieu
https://www.librairiedialogues.fr/livre/17066094-leurs-enfants-apres-eux-roman-nicolas-mathieu-actes-sud
Michaël Dans la main du diable d'Anne-Marie Garat
https://www.librairiedialogues.fr/livre/486925-dans-la-main-du-diable-roman-anne-marie-garat-actes-sud
Julien le Turquetto de Metin Arditi
https://www.librairiedialogues.fr/livre/4053698-le-turquetto-metin-arditi-actes-sud
Pour participer : retrouvez une table dédiée au concours au rayon Poche de la librairie, mais aussi en ligne sur notre site ! Lisez le plus de livres possibles de la sélection, et votez pour vos 3 favoris soit en nous donnant le bulletin mis à disposition, soit en nous envoyant votre palmarès par mail : reservation@librairiedialogues.fr ! Un·e participant·e sera tiré·e au sort et remportera une valise de livres Babel ! On nous dit dans l'oreillette que d'autres surprises pourraient avoir lieu...
Anne-Marie Garat/5
20 notes
C'est l'ouverture d'un vieux coffre, oublié dans un coin du grenier d'une vieille bâtisse du Sud-Ouest, qui va tout déclencher. Son ouverture et la découverte macabre qui suivra. D'abord, la rencontre entre la narratrice, une archiviste venue étudier le contenu de la malle, et Laura, une jeune femme vivant une relation compliquée avec sa sœur.
Puis les souvenirs de la narratrice, découpant en fines lamelles sa propre vie pour l'inspec... >Voir plus
Résumé :
C'est l'ouverture d'un vieux coffre, oublié dans un coin du grenier d'une vieille bâtisse du Sud-Ouest, qui va tout déclencher. Son ouverture et la découverte macabre qui suivra. D'abord, la rencontre entre la narratrice, une archiviste venue étudier le contenu de la malle, et Laura, une jeune femme vivant une relation compliquée avec sa sœur.
Puis les souvenirs de la narratrice, découpant en fines lamelles sa propre vie pour l'inspec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Impossible de mettre des étoiles, je ne sais pas si c'est bien ou pas.
A priori, ça avait l'air intéressant et l'écriture est belle, mais j'ai été complètement rebutée par la présentation.
Un livre très étroit où toutes les pages sont recouvertes d'une écriture sans respiration. du noir du noir, encore du noir. Pas ou peu de paragraphes, pas de dialogues. Tout ça m'a oppressée et j'ai abandonné à la cinquantième page.
A priori, ça avait l'air intéressant et l'écriture est belle, mais j'ai été complètement rebutée par la présentation.
Un livre très étroit où toutes les pages sont recouvertes d'une écriture sans respiration. du noir du noir, encore du noir. Pas ou peu de paragraphes, pas de dialogues. Tout ça m'a oppressée et j'ai abandonné à la cinquantième page.
Les temps entremêlés font ressurgir le passé, dans le présent, le futur, dans le passé. La narratrice voyage, d'abord dans l'espace, puis dans le temps.
L'autrice, par une syntaxe étendue et des phrases allongées, parvient à capturer le sentiment mortifère et nostalgique que chacun·e peut, tous les jours ou à certains moments de sa vie, sentir gagner ses journées, dévouées à la recherche de ce qui est perdu sans n'avoir jamais été connu. C'est cette quête personnelle d'éléments inconnus, à partir d'indices épars, qui motive les voyages de la narratrice que les couches du temps empêchent toujours d'être uniquement présente à son environnement direct, quand elle est à Paris elle prévoit un départ imminent pour le Médoc, quand elle est à Amsterdam elle est happée par la gare fantôme perchée dans les Pyrénées.
C'est avec curiosité que l'on suit la narratrice dans cette aventure mémorielle. Suivant des traces diverses et mystérieuses, la narratrice-archiviste plonge dans les couches et les complexités du temps et du souvenir.
L'autrice, par une syntaxe étendue et des phrases allongées, parvient à capturer le sentiment mortifère et nostalgique que chacun·e peut, tous les jours ou à certains moments de sa vie, sentir gagner ses journées, dévouées à la recherche de ce qui est perdu sans n'avoir jamais été connu. C'est cette quête personnelle d'éléments inconnus, à partir d'indices épars, qui motive les voyages de la narratrice que les couches du temps empêchent toujours d'être uniquement présente à son environnement direct, quand elle est à Paris elle prévoit un départ imminent pour le Médoc, quand elle est à Amsterdam elle est happée par la gare fantôme perchée dans les Pyrénées.
C'est avec curiosité que l'on suit la narratrice dans cette aventure mémorielle. Suivant des traces diverses et mystérieuses, la narratrice-archiviste plonge dans les couches et les complexités du temps et du souvenir.
Citations et extraits (3)
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...parfois, quand on se laisse aller au plaisir brillant des mots, ce pouvoir charmeur et empoisonné du délivrement des fables qui réduit l'auditoire à sa magie, alors inspiré par l'ivresse de de dire, nous oublions la prudence et nous découvrons à ceux qui nous écoutent des vérités qque nous ignorions, ce sont eux qui nous induisent, vils suborneurs, à l'aveu de ces choses secrètes que le récit défigure, c'est pourquoi l'auditoire nombreux et commun et si redoutable, il multiplie la tentation et aggrave le risque de livrer en pure perte ce qu'on ne s'est pas encore dis à soi même, dont la version qui monte à nos lèvres, nous révèle trop tard qu'il fallait la taire.
... mais sa face à la mâchoire décrochée par la sénilité, ses yeux larmoyants sans paupières s'apparentaient à la figure universelle du délabrement séculaire d'un corps humain, et rien ne laissait à penser qu'il avait pu être un échantillon de cette humanité qui ne s'est pas rencontrée ni connue, qui est peut-être restée au cœur des ténèbres dont parle Conrad, pour qui l'histoire n'a pas commencé et qui erre en liberté dans notre imaginaire comme une bête d'épouvante, dont la dérisoire réalité ne résout rien, n'annonce rien, reste sans guérison ni rédemption, et qui pousse ce cri inarticulé, inaudible, du crime immémorial.
Il semblait si vulnérable, hésitant sur le pas de la porte à la quitter, s'y résolvant cependant, et la réalité dormait devant la porte, elle attendait son heure. Laura n'avait pas retenu son père, et vers midi il avait quitté la longue voie rapide dans une embardée que seule expliquait le sommeil ou un malaise.
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Anne Marie Garat (1946-2022)
Apprenez à me connaitre, née par une nuit sans lune, je suis l'enfant des ...?..., celle qui voit dans le noir... tombée "dans ce qui ne la regarde pas, pour que cela la regarde.... "
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