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EAN : 9782847200522
236 pages
Gaïa (15/10/2004)
3.5/5   27 notes
Résumé :
À 19 ans, Linda part seule, pour un an, en Mongolie. Aylal est le récit de cette immersion dans les culture des Mongols et leur mode de vie. Semée de rencontres et de belles amitiés sur fond de chevauchées dans la steppe, cette expérience unique se nourrit de la passion et de la sensibilité d'une jeune femme déterminée. Ou comment vivre la Mongolie de l'intérieur.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
L'auteur de ce récit de voyage était toute jeune lorsqu'elle décida d'aller passer une année en Mongolie et de vivre au quotidien avec une famille. A tout juste 18 ans, elle décide d'aller passer un an à vivre sous une yourte. Son témoignage est passionnant, elle ne nous cache rien de ses interrogations, de ses découvertes parfois naïves d'un mode de vie très différent de celui des européens.
La scène où elle comprend qu'on lui fait un honneur en lui donnant à manger des yeux de chèvres est assez drôle.

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"Aylal" signifie paraît-il en mongol "voyage". Et c'est bien d'un véritable voyage qu'il s'agit dans ce livre. En 1998, Linda Gardelle, alors qu'elle n'avait que 19 ans, est partie seule passer une année complète en Mongolie. Certes, elle y avait connu quelques amis l'année précédente lors d'un court séjour dans ce pays. Mais quand même, quelle hardiesse !
Un récit plein d'enthousiasme, empreint de la fraîcheur de la jeunesse, celle d'une jeune fille avide "d'ailleurs", d'aventures, de connaissances. Car, une année passée à Oulan-Bator, la capitale, mais aussi dans le désert de Gobi, les montagnes de l'Atlaï, au milieu de la steppe sous la yourte des populations autochtones, c'est le dépaysement total pour la jeune parisienne qu'elle était alors.
Elle raconte son enthousiasme devant la beauté des paysages, son étonnement et son plaisir au contact d'une population chaleureuse, mais aussi sa déception devant la pauvreté de ces gens confrontés à la pénurie, à l'exode rural, au danger de l'alcoolisme, à la sortie difficile de l'économie planifiée.
Elle évoque également son retour en France après une année coupée des siens, et le choc bouleversant pour elle de deux mondes inconciliables.
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Après un premier et court voyage en Mongolie, Linda Gardelle, 18 ans, décide de repartir là-bas. Elle veut s'imprégner au mieux de la culture de ce pays. A travers son témoignage, on découvre ce peuple Mongol avec ses coutumes. A la campagne mongole, dans différents camps nomades, elle découvre les steppes, le froid mais aussi des occupations de ces nomades. On se rend compte que c'est un peuple très pauvre.
Chapeau à Linda pour m'avoir fait découvrir ce peuple à travers ce voyage en Mongolie. On découvre des coutumes assez étranges. On peut en rire ou frémir de dégoût. Un document vivant très intéressant qui nous permet par l'écriture simple de Linda Gardelle et sa sensibilité, de découvrir ce grand pays d'Asie.
Elle a reçu pour ce livre, le prix des grands espaces en 2005 et le prix littéraire du Haut-Poitou en 2007.
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Un récit de voyage vraiment très intéressant. Une jeune fille prénommée Linda part en voyage seule en Mongolie. Nous suivons son parcours plutôt chaotique et nous découvrons avec elles les coutumes des Mongols. On ne s'ennuie pas un seul instant. Au contraire, le lecteur est sans cesse interpellé par les aventures de la jeune Linda et par la gentillesse et les "bizarreries" de ses hôtes. Un récit de voyage sincère et qui nous permet de voyager sans quitter notre fauteuil.
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J'étais très en attente de lire ce livre après avoir lu la quatrième. Je me suis lancé dans la lecture, mais... peut-être est-ce un état de fatigue, un trop grande surcharge mais je l'ai abandonné.
J'ai trouvé le démarrage un peu poussif et sans intérêt. J'ai tenté de poursuivre mais rien n'y fait, j'ai préféré le refermer plutôt que de m'acharner... Je le reprendrais peut-être un jour.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ma Mongolie imaginaire était ravagée par le vice et par un grand orage venu d’ailleurs qui dévastait son fondement, sa raison d’être, son souffle vital. Les paysages magnifiques qui m’avaient éblouie n’étaient en fait que champ d’ordures où les cannettes de Coca affrontaient celles de bière, et où les sacs plastiques poursuivaient les bouteilles de vodka dans d’incessants ballets. Les papiers de bonbons étaient les étoiles du ciel mongol, les relents d’alcool en tout genre le vent de la steppe, et une parabole toute neuve remplaçait le soleil.
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Le soir est magnifique, le vent berce les herbes de la steppe, et chaque chose, les collines, la vallée, le ciel, les montagnes au loin, tout ce qui nous entoure, les nomades de ce campement et moi, tout est embrassé par un silence, une tranquillité, une paix d’une valeur inestimable.
Ici, on est loin du bruit du monde, des routes, des villes et des foules. Il n’y a que le silence profond de l’herbe qui dort, des étoiles dans le ciel froid, du vent qui caresse le poil des bêtes et les cheveux des femmes qui sortent traire. Et on entend un hennissement qui s’évade de l’obscurité, des bêlements, la respiration d’un chien qui dort et son sursaut quand il rêve de marmottes, d’un paradis de marmottes qui se faufilent entre les herbes de la steppe.
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La steppe s'étendant dans toute sa beauté, si blanche et si pure, paraissait infinie. Plus rien n'existait d'autre que cette steppe magnifique et que cet univers mongol, harmonieux, poétique. Je ne me rappelais qu'avec difficulté le monde européen que j'avais laissé. J'avais beau imaginer comment les choses pouvaient se dérouler chez moi, ce que pouvait faire ma mère à cette heure-ci, mon père, ma soeur, mais c'était impossible. C'était trop loin et trop différent.
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