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Critique de Zorinette
Je ne serai pas très originale dans ma critique : pour moi aussi c'est le mot "émouvant" qui s'impose en premier à la lecture de cette partie de vie de Gareth Thomas. Plus le temps passe (nous voici à présent dans les années 2020 et suite), et plus on aura besoin de lire ces récits poignants pour se rendre compte de ce que pouvait être, il y a encore assez peu d'années finalement, le fait d'être homosexuel dans le sport, et dans le rugby peut-être plus encore. Car les "valeurs humaines" et le "respect", tant revendiqués par ce sport (que j'adore) n'incluent pas l'humanité de l'homosexuel, ni le respect qu'on doit à son choix de vie, qui ne fait de mal à personne.
Ce livre est né du récit que fait Gareth Thomas à quelqu'un. Ce "quelqu'un" (Michael Calvin) s'efface avec élégance pour laisser la seule paternité d'auteur au rugbyman, mais il a un rôle essentiel : celui de savoir écouter, de susciter les confidences, et d'arriver à la construction d'un récit qui ne se présente absolument pas comme une interview mais bien comme le récit, fait par Gareth Thomas, né d'une prise de conscience, au fur et à mesure des conversations qu'il a eues avec Michael Calvin, de ce qu'il a vécu, enduré, supporté, souffert. Toutes choses qui ne seraient sans doute pas, de son propre aveu, "soties de lui", si cet ami ne l'avait pas fait plonger dans sa mémoire pour y retrouver toutes ces traces de son passé.
Bien sûr on parle rugby dans ce récit, ce qui personnellement m'enchante, mais assez peu, et celui ou celle qui ne s'intéresse pas à ce sport pourra sans peine sauter les passages un peu trop techniques.
Oui vraiment, un très beau récit. Merci Gareth pour ton courage, ce n'était pas évident de dire tout ça. Merci Michael d'avoir su amener tous ces mots.
Ce livre est né du récit que fait Gareth Thomas à quelqu'un. Ce "quelqu'un" (Michael Calvin) s'efface avec élégance pour laisser la seule paternité d'auteur au rugbyman, mais il a un rôle essentiel : celui de savoir écouter, de susciter les confidences, et d'arriver à la construction d'un récit qui ne se présente absolument pas comme une interview mais bien comme le récit, fait par Gareth Thomas, né d'une prise de conscience, au fur et à mesure des conversations qu'il a eues avec Michael Calvin, de ce qu'il a vécu, enduré, supporté, souffert. Toutes choses qui ne seraient sans doute pas, de son propre aveu, "soties de lui", si cet ami ne l'avait pas fait plonger dans sa mémoire pour y retrouver toutes ces traces de son passé.
Bien sûr on parle rugby dans ce récit, ce qui personnellement m'enchante, mais assez peu, et celui ou celle qui ne s'intéresse pas à ce sport pourra sans peine sauter les passages un peu trop techniques.
Oui vraiment, un très beau récit. Merci Gareth pour ton courage, ce n'était pas évident de dire tout ça. Merci Michael d'avoir su amener tous ces mots.
