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EAN : 9782752905109
302 pages
Phébus (21/09/2010)
3.86/5   54 notes
Résumé :
Que faire en 1802, lorsque l’on n’a pas vingt ans, dès lors que Bonaparte a conclu une paix avec les Anglais et qu’il faut désormais cesser la vie de corsaire ? Le jeune Garneray, peu désireux de rejoindre Paris, s’engage sur un brave navire marchand pour faire pacifiquement le commerce le long des côtes de l’Inde. Le voyage ne sera pourtant pas de tout repos. Entre mutinerie, naufrage, pirates indiens, négrier de la pire espèce et sauvetage miraculeux, il ne faisai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Salut les Babelionautes
Avec ce tome deux des mémoires romancées de Louis Garneray je continue ma navigation a bord des différents bâtiments sur lesquels il a embarqué.
Tout d'abord conseillé par Surcouf il va resté dans l'océan Indien, embarqué sur le Brick "la petite Caroline", y mettant toutes ses parts de prise en espérant les augmenter.
Mais la Fortune de Mer est souvent aléatoire et c'est sans un sous en poche après son naufrage et le miraculeux sauvetage, par "the Victoire", une Corvette Anglaise sous le commandement du Capitaine Colliers, qu'il se retrouve a terre.
Ensuite, le traité d'Amiens ayant mis provisoirement fin a la guerre entre Français et Anglais, c'est sur un Négrier qu'il embarquera, pourtant la traite des Noirs n'a pas sa faveur.
C'est donc contre mauvaise fortune bon coeur qu'il se joint a l'équipage du Brick "la Doris", mais la malchance va encore le poursuivre.
Après bien des desiderata, ou il lui arrivera plein d'Aventures, le conflit entre Anglais et Français reprend de plus belle, et après bien des mésaventures que vous découvrirez si vous lisez cette trilogie, il est fait prisonnier après une bataille navale opposant l'escadre de l'Amiral Linois a une division Anglaise composée de sept Vaisseaux de Ligne, deux frégates et un Brick face au trois Vaisseaux Français.
le troisième tome raconte les dix ans qu'il a passé en captivité sur les Pontons de Portsmouth, que je vais commencé tout de suite.
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En 1802, Napoléon ayant signé un traité de paix à Amiens avec l'Angleterre, c'en est fini de la vie de corsaire pour le jeune Louis Garneray, 20 ans. Comme il ne souhaite pas rentrer en France, il s'engage en qualité de lieutenant sous les ordres du capitaine Lafitte sur le brick « La petite Caroline », navire de commerce qui opère sur les côtes de l'Inde. Ils embarquent à leur bord une famille de Portugais qui voyagent avec une très grosse somme d'argent. Mais bientôt les voilà attaqués par un praw de pirates indiens. La bataille navale qui s'engage est des plus rudes et des plus sauvages. Les Français se battent avec l'énergie du désespoir, car ils savent que s'ils sont pris, aucune torture ne leur sera épargnée avant leur exécution. Les pirates tentent de monter à l'abordage. L'équipage parvient à les repousser au prix de très lourdes pertes. le praw finit par couler. Mais « La petite Caroline » a tellement été endommagée qu'elle tarde pas à l'imiter. Les survivants doivent se réfugier sur une île et même s'y retrancher, car ils se retrouvent très vite aux prises avec d'autres pirates. Ils ne devront leur salut qu'à l'intervention d'un brick britannique qui leur prêtera main forte en y perdant d'ailleurs une partie de son équipage avant de les amener en Inde. Ruiné dans cette affaire, Louis devra s'enrôler comme simple matelot sur un cargo qui lui permettra de rentrer à l'île Bourbon où bien d'autres aventures l'attendront…
« Le négrier de Zanzibar » est le second tome d'une trilogie de récits d'aventures vécues dans les mers du sud. Tout aussi passionnant et agréable à lire que « Corsaire de la République », ce second opus ne se lit pas. Il se dévore, tant les combats, péripéties et rebondissements sont nombreux. Cette fois encore, la réalité dépasse la fiction. Aucun auteur de romans n'aurait pu imaginer pareille succession de naufrages, batailles, et catastrophes en tous genres. En plus de l'agrément apporté par ce récit d'aventures incroyables, le lecteur trouvera un intérêt plus historique sur la vie des équipages au tout début du XIXè siècle et surtout sur la réalité de la traite négrière du côté de Zanzibar. Celle-ci n'a pas grand-chose à voir avec ce que l'on peut s'imaginer aujourd'hui et même à l'époque (Garneray le souligne lui-même). Et comme son témoignage est de première main, il est difficile de ne pas lui faire confiance quand il explique que cette pratique faisait partie intégrante des us et coutumes africains et ne concernait pas que les prisonniers de guerres tribales. N'importe qui, s'il perdait un procès, pouvait se retrouver du jour au lendemain esclave d'un roitelet africain. Les marchands juifs et arabes n'étaient que des intermédiaires profitant de l'aubaine. Et les Européens ne s'y greffèrent qu'en dernier, en trafiquant avec les « revendeurs » principalement pour peupler leurs nouvelles colonies et les fournir en main d'oeuvre. Les chapitres sur la traite du « bois d'ébène » sont les plus émouvants, les plus dramatiques et les plus tragiques quand le navire négrier marqué par une poisse incroyable doit essuyer une révolte des esclaves qui s'imaginent que les Blancs vont les tuer pour boire leur sang ! Ouvrage tellement passionnant que le lecteur se demande pourquoi ces aventures n'ont toujours pas été adaptées au cinéma.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Lire Louis Garneray, c'est embarquer dans une folle vie de marin.

Embarqué à 13 ans, au terme du dix-huitième siècle, le jeune Ambroise Louis Garneray doit tout apprendre de la marine. Il n'y a pas meilleur patronage que celui de Surcouf et les mers du sud sont très agitées. L'océan indien est riche et regorge d'aventures. le morceau de bravoure décrit par Garneray dans "Corsaire de la république"est la prise du Kent aux Anglais. Ça canonne dur avant l'abordage, avant la lutte au corps à corps dans la poudre et les éclats de sabres.

Quand la paix est conclue avec les Anglais, le commerce reprend. Devenu marin aguerri, Garneray s'embarque sur la Petite-Caroline, navire marchand, puis après une mutinerie suivie d'une attaque de pirates (!!!), il rejoint l'équipage d'un négrier ("Le Négrier de Zanzibar"). Retrouvant du service pour la Marine, il tombe dans les mains des Anglais et passe neuf années sur les pontons de Portsmouth, prisons flottantes où il commencera à peindre (il sera le premier Peintre Officiel de la Marine). Là, guet-apens, assassinats, épidémies, révoltes et sévices sont heureusement compensées par le bonheur de la peinture, des amitiés, quelques personnes de bien et de justice.

Vingt années d'une existence bien remplie, avec son lot d'exaltation, de trahisons, de découvertes et de combats. Vingt années qui s'achèvent au terme du dernier récit "Un Corsaire au bagne" avec une nouvelle fois la paix conclue avec la Perfide Albion.

Brick, cartahu, embelli, mantelets de sabord et palangre; timonerie, rambarde, lof, baille de combat et allures sonnent aux oreilles du terrien comme autant de perles marines, vocabulaire ésotérique dont la magie opère quand l'ignorance passe le relais à l'imagination.

Les frégates de Garneray filent sur un océan à l'air pur, les focs à plein vent, les gabiers postés au mât de hune.

Gagnez la mer. Vous ne le regretterez pas.
Lien : https://thomassandorf.wordpr..
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Un étonnant témoignage -vécu- sur le "commerce triangulaire" vu par un jeune officier de marine encore plein d'illusions et de naïveté, qui peut à peu se dessille- jusqu'à l'horreur, devant la barbarie cynique de l'esclavage. Un récit haletant, traversé par un souffle humaniste sincère. Quelques pages inoubliables sur une mutinerie...A lire aussi Tamango de Mérimée, et le Nègre du Paradis de Unsworth. Et, bien sûr, Racines...Mais Garneray lui ne fait pas de littérature!
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Très intéressant. L'auteur a la plume aussi facile que l'épée pour trucider les autres pirates, les mutins et autres compagnons de voyages malfaisants. Une fresque réaliste de la navigation en ce siècle. Il fallait du courage ou de l'inconscience, ou les deux. Dans un français élégant, voici un beau récit d'aventures que l'auteur n'éprouve pas le besoin d'édulcorer ou d'en rajouter pour faire “hérosˮ.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le mari peut vendre sa femme et ses enfants quand bon lui semble ; quant à la femme, elle ne peut se défaire que de ses enfants ; son époux échappe à sa tendresse.
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Tout plaideur qui perd un procès contre son égal devient esclave, non de ce dernier, mais du roi. Aussi les petits monarques de la côte sont-ils sans cesse à exciter, cela se conçoit aisément, leurs sujets à plaider les uns contre les autres : le gagnant obtient ordinairement de son souverain une mesure de liqueur, quelquefois moins encore.
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Entre gens de mer, on le sait, la connaissance est bientôt faite.
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On se figure généralement en Europe que les Noirs se font la guerre entre eux afin seulement d’échanger leurs prisonniers contre la poudre, les armes, les miroirs et l'arack que leur apportent les négriers, ce qui est une grossière erreur.
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Les malheureux qui tombent dans l’esclavage n’y sont pas conduits par le sort des batailles ; quelquefois, il est vrai, ce fait se présente, mais d’ordinaire ce sont mille causes diverses qui font perdre aux Africains leur liberté.
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