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EAN : 9782259211192
324 pages
Plon (07/04/2011)
3.23/5   15 notes
Résumé :

Libéré par la fonte des glaces, un sous-marin nazi est retrouvé au pôle nord. A Berlin, le vieuxprofesseur Manstein apprend la nouvelle avec effroi : l'engin recèle un terrible secret. Ancien membre de l'Ahnenerbe, une agence nazie ultra-secrète, Manstein sait que cette mission devait assurer la victoire du Führer par des moyens magiques. Nul ne sait si le U-Boot a pu recueillir ce qu'il était parti chercher. Manste... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une trame de fond sur base de mystique IIIe Reich, voilà qui ravira les amateurs du

genre.

Amateurs de la Grande Conspiration sur lit de secrets oubliés, de dieux éteints, de

malédictions a peine endormies, n'hésitez pas, Romain Garnier a tout pour devenir un

maître du genre.


Le roman est pourtant une oeuvre de jeunesse. L'intrigue souffre de quelques

incohérences, les 100 premières pages sont ternes et échouent à créer un quelconque

suspens. les personnages ont la profondeur d'un papier à cigarettes.

Les conséquences psychologique de disparitions brutales de compagnons, d'ami(e)s sont

largement évacuées. Des évènements qui devraient laisser le héro, tel qu'il nous est

présenté au début, dans un état proche de la catatonie semblent lui glisser dessus.

le livre manque également singulièrement d'humour, très efficace de créer de l'empathie

entre les personnages et le lecteur.Enfin, ne comptez pas sur l'auteur pour vous

enmener dans une romance torride. Tout le traitement de la première moitié du bouquin

reste un peu théorique, voire naïf.

Si le bouquin semble être à oublier, pourquoi donc ai-je attribué un 4 étoiles ?

Les 100-120 dernières pages valent vraiment le détour.

Dans une ambiance lovercraftienne, le pasage du viel "allem-ent" est très prenant et

fait décoller un récit qui ne vous lachera plus jusqu'à la fin.

Romain Garnier fait enfin prendre la sauce, son héro prend vie et commence à souffrir,

à aimer, à avoir peur, à se révolter au fur-et-à-mesure que son univers se désagrège.

Enfin, dans cette partie, l'érudisme de l'auteur est au service de son récit et non pas

l'inverse.

Une trame originale, une deuxième partie de très bonne facture, si le lecteur garde à

l'esprit l'aspect oeuvre de jeunesse, il passera un excellent momment.
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Un grands merci à Babélio, masse critique, et aux éditions Plon

Ce livre est pour moi une immense déception, car je n'avais pas dans les mains le livre que j'imaginais avoir : un bon thriller classique comme je les aime. J‘ai assez rapidement compris que le plaisir ne serait pas au rendez-vous. J'ai péniblement lu dans un premier temps les 80 premières pages, en soufflant, en souffrant, me demandant ce qu'il pouvait bien avoir au bout de tout cela.
J'ai été profondément ennuyée lorsque l'auteur a abordé la linguistique, le sanskrit en long et en large, à des niveaux largement au dessus de ce que d'une part j'en connais (pas grand-chose, il et vrai), et de ce que d'autre part j'en attends dans un thriller. J'avais l'impression d'avoir un traité universitaire sur le sujet. L'auteur, il est vrai est un spécialiste, mais… trop c'est trop !!
Passé le sujet, est arrivé ce qui est appelé dans le livre" le carnet ". Bien que très bien écrit, j'avoue m'être sentie assommée par cette chose tellement lourde à lire et à comprendre….Je pense à ce moment là le sort du livre était scellé : je n'étais pas en mesure d'aller au-delà…
J'ai pourtant laissé une chance à ce livre, en me tournant vers d'autres lectures….le temps passe, le livre est sur ma table, je n'en ai pas envie, c'est évident….

Deux personnes, que je remercie au passage, tentent de me remettre sur la voie, avec quelques éclaircissements. Des éclaircissements, qui, en fait me révèlent que le livre s'approche d'auteurs fantastiques que je ne connais pas, et pour cause, c'est un genre que je ne lis pas et que je n'aime pas….
Je tente malgré tout de reprendre la lecture en sautant, un certain nombre de pages, c'est le néant, qui sont les personnages, que font-ils ? Je suis perdue.
Ce livre n'est pas pour moi, j'en suis désolée, j'abandonne.

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Reçu dans le cadre de l'opération MASSE CRITIQUE

Avant tout une précision: Ce roman est affiché comme "Thriller" par l'éditeur et s'en est un. Mais attention pour ceux qui ont pris l'habitude de voir derrière ce qualificatif anglo-saxon des romans policiers ou assimilés. Car ce Thriller là n'en est pas un.

Je pense que l'auteur de par la mythologie évoquée et de par le style parfois employé dans l'écriture a été beaucoup influencé par H.P. Lovecraft. Il sera donc question des "grands anciens", ces mysterieuses et dangereuses créatures qui auraient précédé l'homme sur Terre.

Du fait de cette écriture "à la manière de", je suis rapidement retombé dans l'ambiance sombre des romans de Lovecraft. le style est soigné, d'un français impeccable et truffé de petits qualificatifs inquiétants: les mots "maudits", "monstrueux", "angoissant"...etc ponctuent le récit.

Cet univers Lovecraftien est associé à la revisite des exactions nazi de la deuxième guerre mondiale et le fait qu'ils s'interessaient à l'occulte pour accomplir leurs desseins. Ce postulat, de nombreuses fois exploités au cinéma ("Les aventuriers de l'Arche perdue" par exemple) et en littérature est ici combiné aux mythes developpés par Lovecraft.

Le tout emballé dans un joli papier scientifique (on voit que l'auteur est un Universitaire érudit) qui permet de faire un lien avec quelques mythes religieux.

Globalement un roman agréable à lire donc, si ce n'est à mon gout une trop grande simplification concernant les amours du personnage principal (à la fois dans la simplicité des histoires et dans la façon de les presenter) et une fin ouverte comme il est de tradition dans ce type de récit mais qui laisse bien trop de choses en suspens.

Quelques petites imperfections donc mais un bon potentiel que ce nouvel auteur.
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Perso, je trouve que ce livre commence très bien : suspens, histoire(de l'humanité), ...Par rapport à l'histoire du livre, je la trouve très originale et très recherchée. de plus, ce livre est très instructif (! il ne faut pas tout croire non plus!) Son style d'écriture me convient parfaitement. Mon grand-père l'a lu, des copains veulent que je leur prête, CHAPEAU ROMAIN GARNIER !!! Je le recommande fortement pour tous les mordus de mythologie et d'histoires anciennes !!!
Pour moi ce livre EST une réussite. Il entre des mes bouquins favoris après Da Vinci Code et devant Percy Jackson.

PS: J'ai trouvé 3 fautes de frappes, décevant ... :(
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Un sous-marin nazi est retrouvé au pôle nord. Sa mission aurait consisté à assurer la victoire d'Hitler par des moyens magiques en trouvant un surhomme, un moine tibétain détenteur du secret de la vie éternelle, dénommé l'homme aux gants verts. John, un jeune américain professeur de sanskrit, est envoyé à Thulé pour percer ce mystère.
Ecrit par un jeune universitaire spécialiste des langues indo-européennes, l'Héritage de glace nous fait entrer de plain-pied dans l'histoire des mythes et toucher du doigt l'extrême vraisemblance des légendes occultes. Un roman intéressant, dense, mais un peu maladroit par moments.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
— Vous voulez dire le Rudolf Hess ? Le demi-fou qui a pris son avion en pleine guerre pour offrir la paix du Führer aux Anglais ?
— Vous en connaissez un autre ? Moi pas.
— Mais Hitler dans tout ça ?
— Ces occultistes sont bien capables d’avoir inspiré à Hitler sa théorie d’ascension de l’humanité – c’était là son grand œuvre secret. Il voulait la réaliser en pactisant avec les supérieurs inconnus évoqués à mots couverts par la Bible, et qui demeurent profondément enfouis sous terre ou sous les eaux.
— Comme dans le Livre de Job. Mon Dieu, quelle horreur…
— Voyez-vous, l’obsession de la Vril-Gesellschaft était de produire l’homme nouveau, c’est-à-dire une nouvelle race de seigneurs, appelée à servir les grands anciens quand ces derniers sortiraient de terre, mus par un cataclysme inimaginable. L’idée de cette confrérie était qu’il fallait à tout prix contracter une alliance avec ces entités primordiales, les grands anciens, afin d’en être épargnés quand ils dévasteraient la terre que nous connaissons.
— Et alors ce sous-marin ? Il était parti en mission, mais pour quoi faire ? Réveiller les grands anciens qui dorment sous la glace depuis des millions d’années ? C’est n’importe quoi.
— Je vous ai dit que c’est une des nombreuses expéditions envoyées par le IIIe Reich pour produire l’ascension d’une nouvelle humanité.
— Ils auraient selon vous gaspillé des milliers de litres de carburant en pleine guerre pour courir après de pareilles chimères ! Ce qui est sûr, c’est qu’ils n’ont jamais rien trouvé, sinon les nazis auraient gagné la guerre.
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Toute sa vie, il avait comparé les langues entre elles, et l’étymologie était sa passion. Il avait d’abord étudié les langues indo-européennes, manifestant une nette prédilection pour le système linguistique du sanskrit et de l’iranien ancien. Auparavant, il lisait déjà son latin et son grec comme d’autres lisent leur journal… De là, il s’était pris de passion pour les langues sémitiques anciennes, l’akkadien en particulier. Il en était alors venu à l’antique sumérien, qui ne relève d’aucun groupe connu, et qui apparaît dans l’histoire comme un météore avec sa langue qui ne ressemble à rien d’autre, son prodigieux système graphique et sa civilisation étonnante. Comme une falaise à découvert, les murs de son bureau reflétaient les strates de ses études. Il prit au hasard le volume III de son édition du Mahābhārata, et l’ouvrit en plein milieu, pour en lire la première strophe venue. Ce qu’il lut le fit frissonner d’effroi :

« À la fin des temps, il ne fait pas de doute que les humains deviendront des barbares cruels, omnivores et dépourvus de pitié dans tous leurs actes. »
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Il n’y avait plus aucun doute ; on avait retrouvé un sous-marin allemand qui demeurait pris dans la banquise depuis plus de soixante ans : un gigantesque U-Boot de classe IX, long de plus de soixante-dix mètres, qui gîtait intact par vingt-cinq mètres de fond sous la glace du Groenland. Le journal disait que c’était le réchauffement climatique qui avait fait s’effondrer la corniche de glace lui tenant lieu de cercueil. Cet effondrement du littoral arctique révéla au jour ce qu’aucun homme n’avait aperçu depuis bien longtemps, et fit resurgir des entrailles gelées de l’océan ce qui aurait dû y rester pour toujours. Sans doute fort peu de gens étaient encore en vie qui connaissaient l’existence de ce sous-marin, avant que la nouvelle de sa découverte ne fût publiée par toute la terre.
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— C’est une forme de sagesse initiatique ?
— Tout à fait : dans le très controversé Livre des Dzyan, elle décrit sa vision mystique de l’Histoire. L’humanité actuelle ne serait que la version dégénérée des hommes de jadis. Des géants initiateurs, comme Énoch lui-même, auraient enseigné aux humains les anciens usages, dont l’écriture, mais aussi la divination et la sorcellerie. Ces rois géants affrontaient pour leurs peuples humains des monstres gigantesques, dragons ou bien serpents des mers. Les bâtards de ces géants, progéniture à demi humaine, étaient leurs serviteurs.
— C’est complètement fantastique. Ça ne repose sur rien…
— N’en soyez pas si sûr, mon cher John !
— Il n’y a pas de tels monstres dans la Bible…
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Tel un automate, il saisit une boîte à cigares posée sur le rebord de son bureau. À l’intérieur reluisait une lame de rasoir aux reflets bleutés. Il s’en saisit sans crainte, résigné. Son bras portait déjà de bien nombreuses cicatrices éphémères. Il se coupa la chair avec application, et le métal glacé lui infligea sa morsure coutumière. L’expérience ne peut atténuer la douleur elle-même, mais seulement l’appréhension qu’on a d’en ressentir. Il avait fini par accepter ce pénible rituel, non qu’il fût porté à souffrir de son plein gré, mais par sujétion à une nécessité supérieure. Pourtant, nul mal étrange ne le rongeait, et seule la pudeur l’empêchait de confesser à autrui la raison de sa singulière conduite.
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