La narratrice est la protagoniste, il s'agit d'une jeune Canadienne qui suit ses parents qui ont décidé pour l'été d'échanger leur logement au Canada francophone contre un logement en Suisse alémanique. Alors qu'elle s'inquiète tout de suite à juste titre des tendances suicidaires pour la jeune fille du même âge qu'elle, qui a pris sa chambre à Montréal, elle finit très tardivement par découvrir l'anorexie de sa soeur.
Cette histoire, sur fond d'amours adolescentes, aborde de façon forte mais sobre les soucis qui habitent une classe d'âge. L'auteure montre bien que le vernis d'"extasy du bonheur" que se donnent certains jeunes, sert à cacher souvent une souffrance intense. Amener un lectorat d'adolescents à prendre conscience que beaucoup partagent le même mal de vivre, ne peut qu'aider un grand nombre d'entre eux.
Le ton léger d'
Isabelle Gaul dans "
Le yoga c'est pas zen" avait déjà été salué au Salon du livre de Montréal de 2012 où
Isabelle Gaul avait remporté le prix
Cécile-Gagnon. Dans ce second livre, elle montre que son ton alerte mais grave n'a pas fini d'explorer la planète juvénile.
Pour se procurer ce livre, on peut se rendre à la Librairie du Québec non loin des jardins du Luxembourg à Paris.