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EAN : 9782290340783
160 pages
J'ai lu (01/12/2003)
3.48/5   6315 notes
Résumé :
ANNA
GAVALDA
JE L'AIMAIS

À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une "femme moins usée."

A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (345) Voir plus Ajouter une critique
3,48

sur 6315 notes
Une 145ème critique ? Certaines lectures laissent parfois de belles traces derrière elles et Je l'aimais tient une place singulière dans ma vie…Un jour, ma voisine que je connaissais à peine, reprit sans le savoir les mots de Chloé dans le roman. « Mais je ne voyais rien. Je n'ai rien vu venir, vous comprenez ? Comment peut-on être si aveugle ? Comment ? Sois j'étais totalement abrutie, soit j'avais totalement confiance. Ce qui revient au même manifestement. » Je ne savais même pas si elle aimait lire, mais je lui ai spontanément parlé de Je l'aimais en lui disant qu'il pourrait peut-être l'aider un peu. C'est ainsi qu'elle est devenue l'une de mes deux meilleures amies. Ce n'est pas rien.
Chloé s'est fait plaquée du jour au lendemain pour une autre, c'est forcément violent. Mais le temps de quelques jours ensemble dans une maison de campagne, Pierre, son beau-père, va l'exhorter à ne pas se laisser abimer par cette séparation mais à embrasser la vie à nouveau. Et surtout, il va l'amener à voir cette séparation sous un angle différent, sans complaisance. Anna Gavalda trouve les mots justes sur l'amour, le couple, les séparations, sans pathos inutile. Je l'aimais n'est pas un chef-d'oeuvre mais un livre attachant qui fait écho avec beaucoup de justesse et d'émotion à nos vies amoureuses. Lumineusement.



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Mon premier livre de Anna Gavalda. Tout le monde en parle, tout le monde adore ... Fallait que je tente. Un petit livre qui se lit en une heure voir deux, grand maximum. Je ne pensais pas y trouver quelque chose de « formidable ». Je voulais – à la base – me faire une idée sur la plume de l'écrivaine. Et qu'ai-je découvert en ouvrant ce petit livre ? ... J'y ai trouvé un secret. le secret d'un homme de 65 ans, qui nous conte son premier amour et ses conséquences, le bonheur qui en est né et le malheur de l'avoir perdu. C'est le secret « basique » de tout être humain. Un premier amour qui s'envole, mais il y a un autre secret dans ce livre, un secret qui révèle une logique accablante et qui effacerait des jours de souffrance pour une femme en pleine rupture, le coeur brisé. Un secret qui accélérerait la phase d'acceptation.

Extraits :
Ceux qui restent, on les plaint, on les console, mais ceux qui partent ? [...] le courage de ceux qui se regardent dans la glace un matin et articulent distinctement ces quelques mots pour eux seuls : « Ai-je droit à l'erreur ? » Juste ces quelques mots ... le courage de regarder sa vie en face, de n'y voir rien d'ajusté, rien d'harmonieux. le courage de tout casser, de tout saccager par ... par égoïsme ? Par pur égoïsme ? Mais non, pourtant ... Alors qu'est-ce ? Instinct de survie ? Lucidité?Peur de la mort ? [...] le courage de s'affronter. Au moins une fois dans sa vie. de s'affronter, soi. Soi-même. Soi seul. Enfin.

C'est vrai que j'ai du mal à me faire à l'idée du papa qui tente désespérément de faire valoir les principes de son fils, à tout plaquer pour une autre femme sans qu'on lui jette la pierre. Mais dans une séparation, y a t'il toujours qu'une seule victime ? Non, il y en a toujours deux. Il y a la courageuse qui tente en vain de sauver son couple monotone, en se voilant la face sur l'ennui de son quotidien et le courageux qui prend la décision de plaquer cette monotonie pour oser vivre sa vie. Deux contrastes mais deux vérités. C'est ce que Anna Gavalda tente de nous faire comprendre. Faut-il rester avec une personne pour le confort ainsi que les habitudes que nous offre la relation ? Ou au contraire, briser ces habitudes trop ennuyeuses pour se sentir vivre ? Je comprend que ce livre fasse polémique. Il y a deux visions de vie bien différentes et bien évidemment, on ne peut pas accepter les deux. C'est soit l'un, soit l'autre mais ce livre demande aussi à ce qu'on comprenne les actes de la personne qui décide de « briser » une vie de famille, du jour au lendemain. C'est là qu'entre en jeu l'ouverture d'esprit. Et je pense aussi que c'est la recette miracle pour que les chagrins ne s'éternisent pas. Comme on dit : accepter, c'est pardonner mais dans ce cas-ci, je dirai que accepter, c'est avancer.
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Du bon Gavalda, assez court, bien troussé avec des dialogues pertinents. Les regrets d'une vie parleront à beaucoup, la souffrance d'une séparation à plus encore. Gavalda a un ton bien à elle. Elle sait installer une amosphère. Facile à lire mais force est de constater que j'ai l'impression d'avoir rencontré ses personnages parce que Gavalda réussi à les faire vivre.
Très agréable moment de lecture.
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Une panne SNCF et une voyageuse charitable avec qui nous nous avons échangé nos livres m'ont aiguillé vers « je l'aimais ». En découvrant que c'était une suite de dialogues j'ai eu la tentation de rendre ce « j'ai lu », ce qui aurait été, je le confesse, une regrettable erreur.

Car ce dialogue entre beau père et belle fille, entre ce « vieux con » et cette femme que son fils vient de remplacer par une autre est poignant et la conclusion est un témoignage d'autant plus émouvant que l'on devine l'auteur ayant vécu ce contexte.

Drame intemporel, comme l'amour et la haine, ce roman ne laissera aucun lecteur ou lectrice indemne. Un livre exceptionnel qui prouve qu'un long dialogue peut nous offrir une belle rencontre.
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Chloé est quittée par Adrien. Elle a deux filles en bas âge, Lucie et Marion.
Pierre, le père d'Adrien l'emmène dans la maison de campagne familiale pour l'aider à prendre de la distance et faire le point.
Là, à 65 ans, il va confier sa vie personnelle à sa belle-fille et va lui révéler que quitter sa femme aurait peut-être fait de lui un autre homme ( c'est ce qu'on lit entre les lignes) et que ça aurait mieux valu pour ses enfants qui ont de toute façon jugé sa personnalité fermée et non sincère.
Les dialogues sont bien construits , profonds et amènent à réfléchir sur le bien fondé des couples qui durent alors que l'amour n'existe plus.
Je regrette cependant le peu de place laissé à Chloé dans l'expression d'elle-même.
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Citations et extraits (405) Voir plus Ajouter une citation
On parle toujours du chagrin de ceux qui restent mais as-tu déjà songé à celui de ceux qui partent ?


Je suis tombé amoureux comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir m'ne défendre, et puis...
Et puis je l'ai perdue. De la même manière.

ET parce que je préfère te voir souffrir beaucoup aujourd'hui plutôt qu'un peu toue ta vie.

La vie, même quand tu la nies, même quand tu la négliges, même quand tu refuses de l'admettre, est plus forte que toi. La Vie est plus forte que tout.
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J’avais envie d’une cigarette. C’était idiot, je ne fumais plus depuis des années. Oui mais voilà, c’est comme ça la vie… Vous faites preuve d’une volonté formidable et puis un matin d’hiver, vous décidez de marcher quatre kilomètres dans le froid pour racheter un paquet de cigarettes ou alors, vous aimez un homme, avec lui vous fabriquez deux enfants et un matin d’hiver, vous apprenez qu’il s’en va parce qu’il en aime une autre. Ajoute qu’il est confus, qu’il s’est trompé.

Comme au téléphone : « Excusez-moi, c’est une erreur. »
Mais je vous en prie…
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J’aime être avec toi parce que je ne m’ennuie jamais. Même quand on ne se parle pas, même quand on ne se touche pas, même quand on n’est pas dans la même pièce, je ne m’ennuie pas. Je ne m’ennuie jamais. Je crois que c’est parce que j’ai confiance en toi, j’ai confiance en tes pensées. Tu peux comprendre ça ? Tout ce que je vois de toi et tout ce que je ne vois pas, je l’aime. Pourtant je connais tes défauts. Mais justement, j’ai l’impression que tes défauts vont bien avec mes qualités. Nous n’avons pas peur des mêmes choses. Même nos démons vont bien ensemble ! Toi, tu vaux mieux que ce que tu montres et moi, c’est le contraire. Moi, j’ai besoin de ton regard pour avoir un peu plus de la matière ?
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Je me suis assise et j'ai pris ma tête entre mes mains.
Je rêvais de pouvoir la dévisser, de la poser par terre devant moi et de shooter dedans pour l'envoyer valdinguer le plus loin possible.
Tellement loin qu'on ne la retrouverait plus jamais.
Mais je ne sais pas shooter.
Je taperai à côté, c'est sûr.
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Au bout de combien de temps oublie-t-on l'odeur de celui qui vous a aimée ? Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour ?
Qu'on me tende un sablier.
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Bande Annonce du film, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (2020), adaptation du roman d'Anna Gavalda.
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