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3,66

sur 153 notes
J'avais entendu parler de cet auteur par Margaud Liseuse, et je dois avouer que je suis plutôt contente d'avoir succombé à la tentation. Tout d'abord parce qu'Olivier Gay, que j'ai rencontré au salon Saint-Maur en poche l'an passé, est quelqu'un d'absolument charmant et sympathique. Ensuite, parce que ces histoires le sont également.

Cette fois, nous allons suivre John-Fitzgerald (appelé Fitz par ses amis). C'est un clubber, c'est-à-dire de ses personnes qui fréquentent les boîtes et les soirées branchées. C'est également un petit dealer de cocaïne. Il est un peu trop sûr de lui et de son charme, ce qui le rend au final plutôt attachant. En effet, son petit côté loser m'a bien amusée. de l'humour, Olivier Gay en a plein, et cela se ressent dans son livre. Certaines citations m'ont fait particulièrement rire ou sourire, notamment celle où quelqu'un demande à Fitz s'il connait Denver, le dernier dinosaure, et ajoute : "Bah, tu vois, dans le générique, le gars dit que c'est son ami et bien plus encore. Qu'est-ce que tu crois qu'il voulait dire par là ? Tu penses qu'il y a anguille sous roche ? Tu penses qu'il est homo lui aussi ?".

Au-delà de ses passages amusants, il y a tout de même une intrigue policière. Des cadavres de jeunes filles - dont le seul point commun, apparemment, est de fréquenter régulièrement des clubs - sont retrouvés mutilés, sexe, bouche, et anus décapités. Il faut avoir le coeur bien accroché, parce que les scènes de crime sont particulièrement gores - c'est ce que je reprocherai à l'auteur pour ce roman-là. Néanmoins, tout ce gore n'est pas totalement inutile, puisqu'il conduit à une enquête... menée, bien malgré lui, par Fitz et deux de ses amis, Déborah et Moussah (qui aiment bien prendre du Soleil, comme ils disent...). Il va donc s'improviser enquêteur, et tenter de découvrir qui a bien pu faire ça aux jeunes femmes. Il a quelques suspects en tête, et, vers la fin du roman, nous avons toutes les révélations qui nous sont faites. J'ai trouvé que Fitz, Déborah et Moussah se débrouillaient un peu trop facilement, pour des personnes qui ne sont pas de la police. Malgré ça, l'enquête reste intéressante et j'étais heureuse de m'être trompée de suspect, puisque cela signifie qu'Olivier Gay a réussi à me surprendre.

Pour conclure, je dirais que j'ai hâte de lire le second tome de cette série, puisque je me suis plutôt bien attachée aux différents personnages, et que j'ai hâte de retrouver Fitz.
Lien : http://leslecturesdanais.blo..
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Un polar à l'atmosphère originale, qui se déroule dans le monde "de la night", avec une enquête dirigée par un anti-héros sympathique : "Fitz, 30 ans, queutard professionnel, clubber impénitent et dealer à ses heures perdues" !..
C'est parce que son ex, qui est flic, fait appel à lui en désespoir de cause, que Fitz se trouve confronté à des cadavres de jeunes femmes atrocement mutilées : toutes sortaient beaucoup, comme lui, dans des clubs sélects à la mode.

Notre clubbeur parisien est bien entendu un véritable amateur dans le domaine, et il embarque de plus (malgré lui) dans son sillage ses deux amis cocaïnomanes et sa dernière conquête en date - une équipe bien détonante pour coincer un serial killer ! Il en résulte des scènes drôles où le pseudo détective se montre souvent plus ridicule qu'efficace ! Peureux, maladroit et surtout looser sans avenir, il frôle parfois même le pathétique... Fitz n'est clairement pas fait pour jouer les gros durs, il n'a pas non plus l'habitude de se poser des questions, de réfléchir, de s'activer autrement qu'en dansant ou en jouant à World of Warcraft !

Et pourtant le tout fonctionne, on s'attache à ce noctambule dont les journées démarrent à 20h30, et qui nous plonge dans l'ambiance superficielle des boîtes de nuit avec son jeu de paraître et de relations, entre drogue, alcool et sexe. On sent chez Fitz, derrière son assurance (légèrement arrogante) de façade, une certaine faille d'ennui qui l'amène à se demander "s'il a fait le bon choix" de vie. Il fait d'ailleurs preuve de beaucoup d'autodérision : "Il fallait savoir passer pour un con avec grâce. Je jouais très bien ce rôle grâce à de solides prédispositions naturelles."

Retrouvez Fitz dans "Les mannequins ne sont pas des filles modèles" et dans "Mais je fais quoi du corps ?".
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Cela faisait un moment que je voulais lire cet auteur, je n'avais pas eu le temps de discuter avec lui aux Imaginales. Je n'ai donc pas raté l'occasion de le faire à Saint-Maur en Poche. Eh bien, qu'en plus d'être très sympathique et d'avoir des yeux bleus magnifiques, Olivier a aussi une belle plume.

Le livre se lit très rapidement. Ce n'est pas qu'un polar. L'enquête, dont le dénouement est étonnant, est un prétexte. La vraie histoire, c'est celle de Fitz, ses tribulations, ses états d'âme. On plonge dans son univers et ses questions existentielles dès le premier chapitre. Avec ce personnage qui se complaît à ne rien faire de sa vie, à part clubber, draguer, jouer à WoW et vendre de la coke (mais à petites doses hein pour pas avoir d'histoires), on a affaire à l'anti-super-héros notoire ! Mais voilà, lorsque des crimes atroces sont commis sur deux de ses ex, le Fitz va foncer bille en tête, et au-delà du raisonnable, pour les venger.

L'intrigue est sympa. On passe outre très vite sa linéarité et certains événements improbables. Olivier Gay nous embarque dans un rythme rapide, une écriture fluide et un enchaînement de scènes qui rendent l'expérience de lecture agréable. C'est fort bien rédigé avec peut-être quelques maladresses et clichés d'écriture et d'images dus à la jeunesse de sa plume mais ça laisse augurer une belle évolution avec de la maturité.

Ce qui m'a le plus plu dans l'écriture d'Olivier, ce sont, d'une part le style ironique, un brin cynique même parfois, de son écriture ciselée, et d'autre part sa façon de croquer ses personnages. Déjà, Fitz qui joue à WoW, ça ne pouvait que me séduire, même s'il ne joue pas un démo… Je plaisante, les personnages sont colorés, drôles, sensibles, sympathiques, antipathiques à la fois. Ils ont la fraîcheur de leur jeunesse. Ils m'ont fait rire, m'ont agacée, m'ont étonnée. C'est un chouette moment et une belle découverte.

Personnellement, je vais m'empresser de lire les autres romans de l'auteur. Je regrette de ne pas les avoir pris à Saint-Maur. Je m'en vais donc de ce pas vérifier s'il est en dédicace dans les parages un de ces jours prochains.
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Un polar français sympa, dans le monde de la nuit, des clubs, de la drogue. Un héros improbable et étonnamment sympathique, et des amis/amies tout aussi fantasques. L'intrigue est plus un prétexte à déambuler avec ces personnages intéressants, tout en étant bien menée. On passe un vrai bon moment.
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J'étais dans de bonnes dispositions pour cette lecture et je me suis vraiment régalée (façon de parler, car on est dans du glauque) en lisant ce roman.

Ce que j'aime dans ce roman policier c'est l'humour et le côté décalé des personnages et des situations.

On a Fitz pas méchant bougre mais bon c'est un dealer. Il joue dans la cour des petits joueurs et ne consomme pas. Cela se passe dans le milieu de la nuit où tout n'est qu'apparence et elles sont très faussées. Il profite de la vie à sa façon. Il a son réseau d'habitué et pensait que ça pouvait continuer… Sauf qu'entre dans le tableau son ex, une commissaire de police qui lui fait comprendre qu'il est repéré et qu'il n'a pas d'autre choix que de l'aider dans une enquête très glauque. Non mais vous imaginez le truc son ex est commissaire de police !!! Qui dit Ex dit embrouilles sentimentales pas toujours très conscientes… il reste toujours un traces…

Le lecteur va le suivre dans ses déambulations et ses réflexions, avec des rencontres parfois assez étranges, Fitz va se retrouver dans des situations assez glauques et étranges.

Dit comme ça on se dit qu'on va être dans une enquête bien sombre et une ambiance plombée, mais c'est sans compter sur l'humour d'Olivier Gay qui joue avec son personnage comme un démiurge avec sa marionnette.

Ceux qui connaissent Paris vont se régaler car il y a beaucoup de noms de lieux et Olivier Gay sait nous mettre dans l'ambiance avec des références des nuits parisiennes et des night clubber.

Il y a toute la thématique de l'amitié et de la confiance en l'autre qui me plait bien surtout quand on voit dans quel milieu ce déroule l'enquête. J'ai bien rit lorsqu'il montre les photos de certaines victimes, lorsqu'elles étaient vivantes et que les gens se lâchent pour dire le fond de leur pensée sur elles… Que les filles peuvent être mauvaises entre elles surtout lorsqu'elles sont rivales !

Je vous laisse découvrir les tenants et les aboutissants de l'enquête et des déboires de Fitz…
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Le personnage principal se nomme Fitz. Bon, je dois mettre de côté ''l'assassin royal'' qui me vient directement en tête quand je vois ce nom car nous n'y sommes, mais pas du tout! Bref, je me perds je me perds... Qui est Fitz? Soyons honnête, un raté. Un trentenaire beau-gosse, homme à femme, vendeur de ''soleil''... Heureusement pour lui, il est intelligent. Il ne tombe pas dans les pièges de la facilité, de la gourmandise financière. Il vit avec ce qu'il lui faut, un jour après l'autre, un peu toujours sur le fil.

Donc, quand son ex lui tombe dessus pour le forcer à enquêter pour elle (un vendeur de coke avec une ex-flic, ça craint; et quand cette ex sait que vous vendez un peu de poudre.... ça craint encore plus), il se sent un peu obligé et c'est malgré lui que Fitz se lance aux trousses d'un tueur en série. Il ne lui faut cependant pas tellement de temps pour en faire une affaire personnelle et se lancer corps et âme à la poursuite d'un bien étrange personnage.

Moussah et Deborah, amis et quelque peu consommateurs de soleil le week-end, aident leur ami Fitz à 1. ne pas trop se faire cogner 2. ne pas se faire tuer trop vite 3. jouer la conscience élaborée du jeune enquêteur improvisé.

Avec Gay, on écume le Paris fêtard, le Paris nocturne, la bourgeoisie même! On suit l'alcool, la drogue, le sexe, la folie!

Et le tout avec beaucoup d'humour.

J'ai sincèrement passé un très bon moment. Alors clairement, si vous cherchez le vrai polar qui soulève les problèmes de société, qui déterre les secrets sombres et sales de monsieur-madame tout le monde, la tension d'une horreur présente mais cachée, passez votre chemin. Ici, c'est du polar loufoque, c'est moche et sanglant oui, mais jamais déprimant, jamais trop sérieux. Un polar, pour pouvoir passer un bon moment!
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Un bon polar. Il ne révolutionne pas le genre mais reste agréable à lire !

J'ai aimé : l'intrigue se déroulant dans le milieu de la nuit à Paris, le capital sympathie des personnages, les passages où le lecteur se retrouve seul avec le tueur et sa victime. Cela contribue à faire monter l'angoisse.

J'aurais souhaité un brin de plus d'action et j'ai trouvé le tout scolaire. Heureusement la pointe d'humour/d'ironie est la bienvenue.

Je suis suffisamment emballée pour avoir envie de découvrir les deux autres titres de l'auteur.
Lien : http://labibliothequedebened..
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C'est un nouveau livre, un premier roman. Il est signé Olivier Gay, et sans doute s'agit il là d'un beau bébé puisque celui-ci vient de se voir décerner le prix du « premier roman » à Beaune. Remis chaque année à l'occasion du festival international du film policier qui ne manque jamais de faire une place à la littérature, ce prix est un coup de pouce donné à de jeunes auteurs en devenir.

Il s'appelle John Fitzgerald (un prénom qui, vous en conviendrez, donne une sacrée envie de vouloir s'essayer au fusil à lunette en accrochant ses parents dans la ligne de mire) et c'est un noctambule. Un clubber comme on dit dans le milieu branché des nuits parisiennes.

Mais un clubber du genre sangsue. de ceux qui vous collent aux basks, parce qu'il n'est pas pété de tunes au point de pouvoir vous lâcher plusieurs billets de 200 pour une bouteille, mais qui aime la lumière des stroboscopes et des lasers et tout ce qui s'agite dessous .Et si cela peut frétiller sur des escarpins et dans des bas résilles, cela n'est pas pour déplaire à notre play-boy.

Alors notre félin nocturne se faufile à votre suite, une main sur l'épaule, en se faisant passer pour votre ami pour accéder aux carrés VIP des boîtes de nuits, pour boire votre champagne et danser avec vous, agrégeant rapidement autour de lui des corps qui s'agitent et se frottent, focalisant sur sa personne des regards riches de promesses chaudes et avides de luxure.

Il n'est pas vraiment de leur monde, mais il y est toléré, quand il n'est pas désiré. Car Fitz sait se rendre indispensable. C'est un petit dealer. Il n'ambitionne pas de s'enrichir pour mener la grande vie ou pour devenir incontournable sur le marché. Mais il se targue d'être honnête avec ses clients, en ne coupant jamais sa dope, et les petites quantités qu'il leur vend lui permettent de profiter de cette vie de strass et de paillettes. Alors il fait partie du décor et peut profiter de ce monde qui n'est pas le sien, où il côtoie des vedettes sportives, des stars de la mode ou des jeunes premiers du cinéma, et profite un peu de leurs fastes.

Malheureusement, dans la multitude des conquêtes que sa belle gueule a pu lui permette de réaliser, figure une ex, Jessica. Celle avec qui il a partagé un peu plus qu'une nuit sans lendemain. Mais Jess est flic .Et après plusieurs mois de silence qui ont suivi leur rupture, la voici qui reprend contact avec lui. N'en déplaise à sa fierté de coq noctambule, elle ne revient pas vers lui pour des raisons sentimentales mais parce qu'elle a besoin de son aide et de ses connaissance des nuits de la capitale. Et pour obtenir cette aide, elle n'hésitera pas à le coffrer pour ses petites activités artisanales pour faire pression sur lui.

Car il y a urgence. Si la presse n'en parle pas , cela fait déjà plusieurs cadavres de jeunes femmes que la police retrouve, atrocement mutilées. Les victimes, si elles ne se connaissaient pas, ont toutes pour point commun d'être des habituées des discothèques parisiennes. Et qui mieux que Fitz pour rendre ce petit service à la police en enquêtant discrètement dans le microcosme de la nuit ?

Aidé de Moussah et de Deb , deux connaissances des pistes de danse et clients habituels de Fitz, le trio se lance sur la piste du tueur, bientôt rejoints par la jeune Mei. Mais il se pourrait bien qu'à vouloir approcher la vérité, ces papillons de nuit finissent par se brûler les ailes.

Voilà un roman qui me laisse une impression mitigée au moment de le refermer. Des qualités indéniables pour un premier roman, mais en même temps des points de rupture pour le lecteur que je suis.

Laissons de côté le sujet du sempiternel tueur en série décliné à toutes les sauces dans les thrillers de ces 15 dernières années dont on finit par avoir une vrai overdose, car l'intérêt du roman d'Olivier Gay est ailleurs.

Par exemple dans la description de cet univers de la nuit dont l'auteur fait une restitution impitoyable et sans concession. Un monde où la valeur d'un individu ne se mesure pas à ses actes mais à la marque de ses vêtements et à l'épaisseur de son portefeuille. Un monde sauvage où les mâles chassent en rabattant au milieu de la piste les filles consentantes de leur sort à venir , où les plus riches, se servent les premiers comme des chefs de meute, et où les restes vont aux sangsues des soirées mondaines, aux seconds couteaux dont Fitz est le parfait représentant.

Personnage insipide et superficiel au début du roman, n'ayant que pour seul leitmotiv que de profiter de la vie et de l'argent des autres, d'investir dans des marques pour entretenir son image de clubber belle gueule et bon baiseur, Olivier Gay nous fait découvrir peu à peu l'envers de son univers.

Une chambre de bonne dans un quartier chic de la ville pour le cadre, une vie rythmée par la visite hebdomadaire à ses parents pour partager avec eux le repas dominical, et l'univers virtuel d'un jeu vidéo. Pour le reste, une existence mise en sommeil le temps que la nuit revienne, que réveillera et bousculera cette enquête dans laquelle il se lancera. Alors il redeviendra progressivement pour le lecteur plus humain, et de fait plus attachant aussi.

A cela s'ajoute un humour, un ton parfois grinçant qui rajoute au roman un soupçon de cynisme et donne paradoxalement une certaine saveur à l'écriture d'Olivier Gay.

Mais ces qualités s'en trouvent fortement altérées par deux défauts majeurs qui font que je n'aurai finalement jamais accroché à ce livre. D'abord celui d'un scénario trop linéaire, où il manque véritablement des rebondissements. Rien n'est entrepris pour duper un temps le lecteur, le conduire sur une fausse piste. Enfin, plus ennuyeux à mes yeux, le manque évident de crédibilité de l'histoire.

Comment en effet peut on imaginer un seul instant la police confier à un individu quelconque, dealer de son état qui plus est, le soin de mener une enquête !

Comme si celle-ci n'était pas capable d'interroger les habitués des discothèques, photos des victimes en mains, pour trouver une piste vers l'assassin et qu'il faille qu'elle en passe par Fitz ?

Que penser quand en plus celui-ci se voit invité à rejoindre une scène de crime sanguinolente comme un inspecteur de la première importance. Son ex fait vraiment une piètre enquêtrice !

Comment ne pas s'interroger qu'avec des corps qui s'accumulent, la presse n'ait à aucun moment, vent de cette histoire. La police veut taire cette affaire mais mets un fêtard dans le secret ? Peu crédible !

Au départ Moussah, Deb, ne sont même pas des amis, juste des connaissances, des clients, et pour Mei , la dernière fille levée pour finir dans son lit. Pourtant les voilà tous les trois à se lancer dans cette enquête avec entrain, à la suite de Fitz, comme si leur connivence était évidente et allait de soi.

Pour le coup donc, je suis nettement moins enthousiaste que certains de mes amis concernant ce roman. Les qualités romanesques sont là, c'est indéniable. Mais Olivier Gay gagnerait beaucoup à rendre plus réaliste le scénario qu'il propose à ses lecteurs. Car malgré les aspects positifs évoqués plus haut, ces détails ont fini par nuire à mon plaisir de lecteur.

Pour autant, le roman se laisse lire, et visiblement il a déjà su trouver ses lecteurs puisque les ventes semblent bien marcher pour lui. Ce n'est pas négligeable pour rentrer dans le métier, d'autant qu'Olivier Gay a décidé d'abandonner son boulot pour se consacrer entièrement à l'écriture.

Un premier roman est toujours l'amorce d'un art qui se peaufine avec le temps. Gageons qu'Olivier Gay parvienne à nous surprendre avec son prochain roman et corriger ces quelques erreurs évoquées plus haut, c'est bien là en tout cas, tout le mal que je lui souhaite.
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Olivier Gay ne porte certainement pas de hauts talons mais le haut talent est au rendez-vous !
J'ai été littéralement hypnotisé par ce premier roman d'Olivier Gay. Quelques mois après la lecture du Trash Circus de Joseph Incardona, j'ai eu de nouveau l'occasion de marcher dans les traces d'un personnage détestable. Fitz n'est pas l'ordure qu'est Frédéric Haltier mais il navigue dans le même univers. Il a choisit de vivre dans son propre courant, à son propre rythme mais une série de meurtres va le forcer à sortir du train-train, voir à multiplier les arrêts en gare...
375 pages qui se dévorent, malgré une conclusion un peu en dessous du reste. Olivier Gay est un conteur d'histoire sur lequel les amateurs de romans noir vont pouvoir compter. Je serai au rendez-vous du prochain roman, j'attends juste des informations sur le dress code !
Lien : http://www.4decouv.com/2012/..
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A Paris, plusieurs filles qui fréquentaient le milieu de la nuit sont retrouvées assassinées. Fitz, un noctambule paresseux et dragueur, mène l'enquête, aidé par ses conquêtes d'un soir et ses amis toxicomanes.
Une histoire de tueur en série dans "le milieu de la nuit et les clubs à la mode"qui se lit d'une traite.
Avec ce titre, Olivier Gay nous livre un parfait analyse sociologique de la nuit parisienne.
Avec son antihéros, moins enquêteur que clubber, Olivier Gay nous propose un polar très moderne.
La narration est très accrocheuse.  le ton est tantôt ironique, tantôt noir.
L'écriture facétieuse donne à cette chronique sociale des nuits parisiennes un air drôle et décalée.
Suspense et humour sont au rendez-vous dans ce petit polar et c'est vraiment plaisant et jubilatoire.
Une nouvelle plume rafraîchissante à découvrir.
Plus d'info : ce roman a reçu le Prix du premier roman au festival de Beaune 2012. Ce prix, destiné à révéler un nouvel auteur dans le domaine du roman policier et publié aux Éditions du Masque, a permis notamment à Fred Vargas, Paul Halter ou Andrea H. Japp de débuter de brillantes carrières littéraires. Souhaitons que celui-ci réussite de la sote à notre jeune auteur déjà talentueux.
Lien : https://collectifpolar.com/
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