Sous la peau d'un homme

Sous la peau d'un homme… se cache une femme ! Un conte pour les plus grands qui bouscule les idées reçues sur les hommes et les femmes, et évoque la naissance du sentiment amoureux avec une grande sensibilité.
Ils étaient deux frères : l'un riche, père de sept garçons et l'autre, modeste, père de sept filles. La plus âgée d'entre elles, lasse de voir son père sans cesse humilié par son propre frère, lance un défi de taille à son oncle. Elle propose au plus grand des fils de l'accompagner de par le monde pendant un an et un jour. Celui qui reviendra avec le plus de preuves de débrouillardises méritera le respect. Maligne et déterminée, la jeune fille évince très vite son cousin. Elle en profite pour se rendre au palais d'un prince illustre de la région. On dit de lui qu'il méprise les femmes. Déguisée en cavalier, elle se rapproche de lui et met tout en oeuvre pour le faire changer d'avis.
Avec Sous la peau d'un homme, Praline Gay-Para signe un très beau conte de sagesse traitant des rapports hommes-femmes, de l'homosexualité, de l'humiliation sociale… Aurélia Fronty nous invite à voyager et à rêver dans un univers aux couleurs vives et chatoyantes. le contraste entre les couleurs chaudes et les couleurs froides se prête particulièrement bien à l'expression des rapports hommes-femmes et du conflit.

Un bien joli conte, parfois assez ardu à comprendre pour un minot, aussi je le déconseillerai en-dessous de 7 et même plutôt 8 ans, d'autant qu'il est assez long. Je pensais avoir rapidement "compris le truc" (c'est souvent le cas avec les contes), mais celui-ci a eu le mérite de me surprendre en m'emmenant là où je ne m'attendais pas du tout.
Par contre, j'avoue ma perplexité à la lecture des autres critiques : autant je vois très bien la critique du sexisme et de la misogynie, autant je ne vois pas du tout d'allusion à l'homosexualité qui, parait-il, est un thème abordé par ce livre.
Ça reste néanmoins une bonne histoire, y compris pour aborder le sujet de l'égalité hommes-femmes, mais malheureusement, je suis resté complètement étanche aux illustrations. Par nature, je ne suis pas fan de ce style "ethnique minimaliste", et là ça n'a pas raté : au début de l'histoire, les images m'ont laissé totalement indifférent (j'avais d'ailleurs du mal à voir le rapport avec l'histoire), et à partir du milieu, je ne les regardais même plus.

Praline Gay Para signe un très beau conte de sagesse qui traite des rapports hommes-femmes, de l'homosexualité, de l'humiliation sociale .Un conte qui bouscule les idées reçues sur les hommes et les femmes , évoque la naissance du sentiment amoureux avec une grande sensibilité. Aurélia Fronty, l'illustratrice, nous invite à voyager et à rêver dans un univers aux couleurs vives et chatoyantes. le constraste entre les couleurs chaudes et les couleurs froides se prête particulièrement bien à l'expression du conflit entre les hommes et les femmes.

Je suis toujours étonnée de constater que dans de nombreuses histoires ce soit toujours à la femme de "faire ses preuves" pour être à l'égale de l'homme. Jamais l'homme n'est mis en question, la norme c'est l'homme. La femme doit toujours se montrer astucieuse pour pouvoir égaler l'homme.... Ce conte nous rappelle à chaque instant cette réalité et cette situation...

Comme au départ de bien des contes, on nous présente deux frères qui ont chacun fondé une famille. L'aîné a eu sept garçons et le cadet sept filles. le premier méprise son frère et surtout ses enfants qu'il appelle les sept misères.

Un matin, alors que la fille aînée du jeune frère a vingt ans, elle entend son oncle proférer son mépris et lui lance un défi. Que son fils aîné et elle-même se donnent un an pour partir explorer le monde et on verra bien à leur retour qui en a tiré le plus de profit.

Le garçon est plus riche et mieux équipé que sa cousine mais celle-ci est (bien évidemment !) bien plus maligne.

Elle va se rendre au palais d'un prince voisin qui est connu pour son dédain de la gent féminine. Elle s'y rend « sous la peau d'un homme » et sous ce déguisement...

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