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3,77

sur 47 notes
Un excellent roman post-apocalyptique
A comme alone est un excellent roman post-apocalyptique mais il est avant tout un hommage réussi à Julia Verlanger.

Le style est parfait et la caractérisation est très soignée ...
Pour vous en convaincre lisez le premier chapitre chez rivière blanche ....
L'auteur nous ballade sur ce qui reste des routes d'une Bretagne ravagée par l'apocalypse ..Les dangers sont nombreux et le monde a changé .

Le personnage principal est très attachant et le récit qui est très rythmé reste avant tout un roman d'ambiances à la saveur post-apocalyptique inimitable .
Ce monde détruit qui possède encore un avenir est peuplé de mutants ,de fanatiques ,de survivalistes ,de machines folles et dangereusement menaçantes.

Le personnage principal est aussi un solitaire aux compétences pointues et c'est un véritable coureur des bois qui ne manque pas de profiter du bien-être que seul peut fournir la société des hommes quand il en a l'occasion .
Un hommage subtil à la terre sauvage de Julia Verlanger qui n'est pas pour autant un plagiat où une pâle copie de l'original ..
J'aime beaucoup ce roman ..

A comme alone est un pur délice du genre SF ,: et pi sé tout !.

La suite : Alone contre Alone
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C'est un récit post-apocalyptique. Pepe est un Alone, il vit seul, à l'écart des groupes, se déplace régulièrement à travers le territoire de la France dévastée. Pour ceux qui connaissent l'Autoroute sauvage de Julia Verlanger (ou Gilles Thomas selon les éditions), Thomas Geha re-exploite cet univers pour une aventure qui aurait pu être un quatrième volet de “La Terre Sauvage”. L'ambiance est parfaitement réussie : un personnage adroit au couteaux, débrouillard, intelligent, un vrai personnage de western spaghetti, sympathique mais sans pitié pour autant, des décors savamment imaginés, des adversaires coriaces, de belles ordures, et de l'action, beaucoup d'action, de mouvements et de rebondissements, tout ce qu'il faut pour rendre le récit palpitant, d'ailleurs, je n'en ai fait qu'une bouchée, littéralement dévoré.
J'y mettrais tout de même un petit bémol : le récit à la première personne, ce n'est pas ce que je préfère et certaines façons que le héros a de s'exprimer sont parfois un peu lourdes aussi bien dans les termes que dans les tournures, en particulier quand il parle de lui à la troisième personne du singulier en concluant ses phrase par un “Le Pépé”.
Autre regret, concernant les intentions de Thomas Géha : il ne renie pas son admiration pour Julia Verlanger, mais j'aurais aimé qu'il ose s'émanciper un peu plus de son mentor, c'est un premier roman, alors cela peut se comprendre. Je suis curieux de savoir comment il a évolué par la suite.
En tout cas, voilà une lecture très distrayante et bien ficelée, j'y ai pris beaucoup de plaisir.
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C'est un bon récit, écrit à la première personne , raconté par le héros, Pépé, dans un langage familier, avec des touches d'humour.
Le monde a changé après une catastrophe. Les survivants s'organisent ou restent seuls, alones.
Il est question de survie, aventure, entraide et amour.
J'ai bien aimé l'histoire, rapide et agréable à lire, ainsi que le ton de l'auteur.
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Si vous avez aimé l'un ou l'autre (ou bien les deux) des tomes du Sabre de Sang, il serait de bon aloi de s'intéresser au cycle Alone de Thomas Geha. Ce premier opus, A comme Alone, commence à dater (2005), mais il est pourtant diablement intéressant et d'actualité.

Pépé (il vaut mieux découvrir par soi-même d'où lui vient ce surnom) est un solitaire dans la plus pure tradition des Alones, ces aventuriers qui errent dans les immensités de la France post-apocalyptique, survivant à l'écart des communautés qui tentent de se reformer, voire de se réformer, au prix de nombreux fanatismes. En effet, les Alones ont un code d'honneur entre eux, envers aussi ceux qui pourraient parfois être dans le besoin, mais ne peuvent pas blairer du tout les Fanar et les Fanam (fanatiques religieux / fanatiques militaires). La France transcrite par l'auteur a subi ce qui ressemble à une apocalypse scientifique, puis une apocalypse sociale, car les machines ont détruit les villes et les communautés restantes périclitent vers un nouvel âge de la loi du plus fort (ce n'est pas très clair dans ce roman-ci).
Ayant alors, eux, des traditions, des codes, un vocabulaire en commun, ces Alones pourraient être vus comme une nouvelle communauté, mais non, ils préfèrent la solitude, ou en tout cas les groupes réduits. Ils prônent la libre-conscience, la maîtrise très tôt de l'art de la survie, y compris de certains arts martiaux, ainsi que l'habitude de savoir se débrouiller foncièrement seul et d'aimer cela. Puisqu'il faut bien avoir été entraîné, voire élevé par un mentor, le héros l'a été par Grise, à peine plus âgée que lui, qui a disparu lors d'une escarmouche. Pépé s'est résolu à tracer sa route sans elle et à constamment se fondre dans un environnement inhospitalier, même si l'attrait romantique et la fougue de la jeunesse ne sont jamais complètement oubliés. L'est comme ça, le Pépé !
A comme Alone permet alors de se familiariser très vite avec le personnage (notamment une scène introductive extrêmement immersive) grâce à un vocabulaire un peu châtié, à de l'humour grinçant et un rythme très soutenu. Ainsi, les cent cinquante pages de ce roman en font une aventure au long cours, car la montée en puissance de l'intrigue est quasiment un cas d'école : le héros débute mal, trébuche plusieurs fois, affronte ses peurs et rencontre surtout, au fil de ses pérégrinations, des communautés de plus en plus hostiles. L'auteur a opté avec raison pour un panel de personnages restreint mais bien utilisé : trois personnages secondaire gravitent autour du protagoniste et lui sont, tour à tour, d'une bonne aide, sans pour autant s'arroger sa place.

Ce « A comme Alone » m'a soufflé par son rythme, ses personnages et sa fraîcheur ! Ne connaissant pas l'oeuvre de Gilles Thomas (alias Julia Verlanger) dont ce roman semble être un hommage, je ne peux pas décemment faire de parallèles, toutefois, si le but était de faire un exemple parfait de ce qui est appelé le « roman populaire », aventure-plaisir immersive, bien écrite et référencée (car les noms ne sont jamais un hasard), alors c'est réussi.

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Livre de SF dans une France post-apocalyptique.
Les Alone sont des personnages isolés, mobiles et élevé par des mentor qui les initient aux arts martiaux et dont ils tombent parfois amoureux. Ils ont un grand sens de l'honneur.
D'autres groupes gravitent autour d'eux, tels les Rasses, cannibales et les Arkeos, archéolologues nomades collectant les traces d'un passé révolu.
De petites et grande batailles sont livrées, avec des alliances hors normes.
Alone l'intégrale comprend deux histoires principales : A comme Alone et Alone contre Alone.
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Quel bon livre que celui-là ! A COMME ALONE est sans doute un des meilleurs romans post-apocalyptique français depuis la fameuse trilogie de L'AUTOROUTE SAUVAGE de Gilles Thomas (Julia Verlanger) auquel l'auteur rend d'ailleurs hommage au début du livre.
Nous suivons dans ce roman les tribulations de Pépé un « alone » qui parcourt une France dévastée à la recherche de sa compagne, Grise, en essayant d'éviter si possible les multiples dangers qui le guettent sur les routes ultra-dangereuses.
Les rasses tout d'abord, des sédentaires organisés en groupes para-militaires souvent cannibales. Les Fanars, groupes d'illuminés tout acquis à des gourous sanguinaires. Il faut aussi éviter à tout prix les villes, désertées par les humains mais hantées par des nadrones, robots nettoyeurs qui ont la fâcheuse habitude de dépecer tout inconscient qui se risquerait à traverser la cité. On peut ajouter le danger des poches de gaz toxique et autres joyeusetés qui font qu'il faut se battre en permanence pour espérer survivre dans ce monde sans pitié retourné à la barbarie.
Pépé se fera tout de même quelques alliés de circonstance au gré de rencontres et de combats loyaux... ou pas.
C'est avec Gaby et Flo que Pépé s'aventure tout de même dans un Rennes dévasté. Et c'est dans cette ville que le surnaturel fera irruption dans ce roman avec l'apparition du « Corbeau » qui le défiera dans un étrange et mortel jeu d'échecs....
après bien des péripéties, Pépé sera confronté à des jumeaux mutants nuisibles et malfaisants vont pourtant aider notre héros à échapper au terrible Argento, dictateur qui retient Grise prisonnière.
Ce roman ne nous laisse aucun répit et, grâce notamment à des dialogues percutants très cinématographiques et un vocabulaire imagé, nous plonge dans un monde à la fois familier et déconcertant. A COMME ALONE est un livre épatant qui se dévore.
Lien : http://lefantasio.fr
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En résumé :J'ai passé un vraiment bon moment avec ce livre qui au final va nous offrir une histoire assez simple mais surtout efficace et prenante dès la première page. L'univers mis en place par l'auteur est vraiment sombre, palpable et surtout ne manque pas d'originalité et d'imagination. Les personnages vont se révéler soignés et attachants et le tout porter par des dialogues vraiment percutants et efficaces. L'auteur à travers une plume incisive et saisissante qui nous plonge facilement dans l'intrigue et nous offre aussi des axes de réflexions sur le bonheur lié à la solitude. Alors bien sûr on pourrait reprocher un manque d'informations ou encore parfois quelques facilités à sortir de notre héros des situations, et pourtant une fois la dernière page tournée je n'avais qu'une envie lire la suite.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Ne vous fiez pas à son nom : Pépé n'a rien d'un Papy Mougeot parkinsonnien. Pépé c'est un jeune Alone dans la vingtaine en pleine possession de ses moyens. Dès les premières lignes, j'ai senti que j'allais beaucoup aimer ce Pépé ! Un jeune homme au caractère bien trempé, à l'esprit aiguisé et à la répartie bien cassante, je ne pouvait qu'adhérer. Et j'ai senti rapidement que j'allais me payer quelques tranches de rigolades en sa compagnie. Et pourtant, la toile de fond ne se prête pas vraiment aux grosses marrades.
Nous sommes en pleine période apocalyptique. La France telle que nous la connaissons n'est plus… Pourquoi ? Comment ? Depuis combien de temps ? On ne sait pas, et à la limite on s'en fiche un peu, car cette France post apocalypse est bien décrite, je n'ai pas eu de peine à me l'imaginer. Les descriptions ne son pas nombreuses, mais suffisamment efficaces pour nous donner un bon aperçu. Et donc ce cher Pépé tente de vivre sa vie d'Alone comme il le peut, au milieu des dangers naturels, mais aussi des groupes fanatiques divers. Parce que visiblement, quelques survivants humains ont tendance à voir des réincarnations de divinités un peu partout, et souhaient faire profiter les autres de leurs visions… même si c'est par la force de la drogue ou de la torture.
Or, par un hasard de circonstance, Pépé découvre que la femme qu'il a élevé et qu'il aime n'est pas morte, contrairement à ce qu'il pensait. Commence pour lui un périple pour aller sauver la Dame. Evidemment, tout ne se passe pas dans le meilleur des mondes.

Sur le chemin, nous croisons bien sûr quelques fanatiques, mais aussi des gens plus sympas. Nous croisons également quelques étrangetés mutantes, telles que des nadrones ou des voitortues, avec lesquelles on n'a pas spécialement envie de faire ami-ami.

J'ai beaucoup aimé le style de Thomas Geha, très incisif et plein d'humour. Comme je le disais, il ne s'encombre pas de descriptions à foison, privilégiant l'action en elle-même. Et côté action, il y a de quoi faire !! Celles-ci s'enchaînent et ne laissent pas de répis au lecteur.
Outre Pépé, j'ai trouvé les autres personnages très attachants et bien travaillés. J'ai aimé faire la connaissance de Gaby et Flo, ses alliés d'un temps, mais également des personnes moins gentilles. Enfin… pour ces dernières j'ai surtout adoré la façon dont Pépé se fait un devoir d'affronter leurs fanatismes délirants. Non vraiment, avec Pépé on ne s'ennuie pas une seconde !

Toutefois, j'avoue avoir été un petit peu frustrée sur la fin du livre. J'ai trouvé que notre héros s'en sortait parfois un peu trop facilement, qu'il manquait un petit truc pour rendre son entreprise de libération de sa dame plus palpitante. Mais je l'ai été d'autant plus qu'un des personnages avait suffisamment de matière pour lui donner du fil à retordre, mais finalement ne semble que faire de la figuration. J'aurais tellement aimé voir un duel de choc entre Corman et Pépé…



En conclusion, A comme Alone est un très bon roman, plein d'humour et d'aventures, et c'est sans hésiter que je vous invite à découvrir la plume de Thomas Geha. Et la bonne nouvelle, c'est qu'il y a une suite que je pense m'acheter dans le courant de l'année :)
Je précise que j'ai lu la version éditée chez Rivière Blanche parue en 2005, et que le livre a été réédité en 2014 avec, si j'ai bien compris, quelques modifications.
Lien : http://desliresdestoiles.wor..
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La civilisation technologique telle que nous la connaissons n'est plus. le monde est maintenant un champ de ruines où survivent, sur les vestiges du passé, quelques hommes. Les villes sont devenues des zones mortelles à l'air souvent toxique, contrôlées par des mutants redoutables.
Dans ce contexte, de nombreux fanatiques arrivent à rassembler des groupes de survivants. Ils sont souvent violents voire cannibales et il ne fait pas bon croiser leur chemin.
Pépé est un Alone, un solitaire, un survivant. Comme tous les Alones, il se déplace beaucoup afin de pourvoir à sa subsistance. Armes à la mains, il a appris à être un redoutable combattant dès son plus jeune âge. Quand on doit survivre dans ce monde ravagé, il faut être un guerrier hors du commun sinon mieux vaut devenir un mouton et intégrer un groupe de fana.
Mais être Alone ne veut pas dire ne pas avoir d'amis et Pépé va devoir prendre beaucoup de risque s'il veut sauver ses amis...

« - Ben, tu vois, je suis un Alone, un mec qui ne se joint à aucun groupe, jamais ; un mec qui pense pouvoir se défendre tout seul en cas de besoin. Les Rasses, les Fanars et les groupes militaires en particulier, n'apprécient guère les Alones, et c'est réciproque. Les Rasses détestent les Alones parce que, généralement, ils savent foutre la merde dans les groupes quand, par malchance, ils en croisent. Et les Alones évitent les Rassemblés, rongés par le fanatisme - religieux le plus souvent - parce qu'ils sont trop... nombreux. C'est que, même balèze, un Alone a du mal à affronter une vingtaine de fous furieux. »

Thomas Geha exprime son admiration pour Julia Verlanger dans l'avant-propos. Cette admiration, on la ressent très vite dans la lecture de A comme Alone. En effet, dès les premières pages, on voit l'influence qu'a eu Julia Verlanger dans la création de ce livre. L'univers et l'atmosphère sont très proches de L'autoroute sauvage, un des livres les plus connus de cette grande auteure.

Cette influence ne m'a pas gêné, bien au contraire, et le clin d'oeil m'a rappelé que j'avais encore 2 intégrales de Julia Verlanger à lire.

Thomas Geha a choisi de raconter son récit à la première personne. Ce héros narrateur étant relativement peu instruit, il utilise un style direct et incisif. C'est parfaitement réussi et reflète bien l'atmosphère générale.
L'histoire de Pépé est passionnante, on ne s'ennuie jamais. L'auteur dose à merveille la découverte de son univers post-apocalyptique et les aventures de Pépé. J'ai trouvé le passage traitant de l'expédition sur Rennes très réussi. L'atmosphère y est étouffante, on tremble avec nos héros.

Le personnage de Pépé est très sympathique. Son instinct de survie développé à l'extrême ne masque pas sa forte sensibilité ni son sens de l'honneur. Gaby et Flo sont également très intéressants et attachants, et je me réjouis de les revoir probablement dans le deuxième tome de la série.

Pour conclure, A comme Alone est un roman post-apocalyptique palpitant. Une bien belle réussite qui m'incite à lire les autres titres de cet auteur.

Note : 8/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..
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Du post apocalyptique...
J'ai lu la route de Cormac McCarthy bien plus déprimant.
Ici nous sommes dans un post apocalyptique moins ravagé mais bien plus étrange. L'humanité est retombée en mode survie suite à une suite d'évènements / catastrophes très peu évoqués dans le livre. Contrairement à "la route" la nature est préservée. Nous suivons un ou plusieurs personnes qui survivent par eux-même : les Alones. le monde réserve une part d'étrange : mutants mystérieux ...

C'est bien écrit : bonne construction des phrases, de l'intrigue. Les personnages en disent assez sur eux même tout en préservent une grande part de mystère (ce sont pour la plupart des personnages du roman des Alones).
L'histoire est intéressante et on se surprend à vouloir lire le suivant rapidement...

Disclaimer : c'est un numéro un. Les suivants seront t'ils bons ?
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