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Critique de idevrieze


Stella Gemmel montre ses talents de collaboratrice mais aussi ses talents personnels.


Et oui, au risque de vous choquer, Stella Gemmel, c'est un nom. Mais pas que. Et ouai. C'est un nom parce qu'elle a collaboré lors de l'écriture à la trilogie de Troie de David Gemmel. Et elle a aussi terminé son dernier roman. Donc carrément, on voit la patte de la famille. C'est un style fluide, c'est un univers particulier, et on pourrait sans mal retrouver cette cité voir quelques uns de ses héros dans un roman de son mari. Il aurait même été super intéressant de voir un crossover. Cela aurait dépoté sec. Mais voilà, elle n'écrit que maintenant, tous mes rêves tombent à l'eau (je plaisante).

Mais Stella Gemmel n'est pas que le style de David, car elle nous donne ici pour son premier roman en solo un livre Cité. Et pour ceux qui ne connaissent pas le principe du livre cité, je vous renvoie à Watsburg, ou Basse Fosse (je vous laisse chercher les noms des auteurs, cela me fait plaisir). Donc, vous aurez peut être l'impression que c'est fouilli. Mais pas que en fait. Et je vais même vous dire pourquoi.


La Cité, un roman - Cité

Oui, je sais, j'adore les titres qui ont une utilité, une vraie, une tatouée. Mais ne nous écartons pas. le Principe du livre cité c'est que l'auteur ne va pas prendre de vraies héros fixes. Parce qu'on ne s'attache absolument pas aux destins des personnages mais à celui d'une ville. Ou d'une contrée, c'est selon. Les personnages sont importants, certes, puisqu'on va s'attacher, on n'est pas des bêtes. Mais Stella Gemmel s'est ajoutée une difficulté puisque toutes les parties de son roman vont correspondre à une partie de la cité. Par exemple, on va visiter les égoûts (et ils ont une importance), puis le quartier commerçant, le militaire et enfin le château. Tous ces quartiers vont participer à une intrigue (et elle est cool) et c'est ainsi qu'à la fin du roman, on pousse un grand : "Aaaaaaaaaaah mais j'ai compris où elle veut en venir ?"

Vous pensez que je vous prends pour des premiers nés ? Nan. J'en ai juste un peu assez qu'on la compare à son mari. Stella ne s'appelle pas David. Elle a sa patte et franchement, je n'ai pas trouvé son intrigue cousue de fil blanc. J'ai même particulièrement apprécié cette visite de cité et s'il y a un prochain tome, et bien je serai là pour le lire. Parce que cela dépote grave ! Et voilà.

Au passage, merci à la Grosse Op. Parce que je ne trouvais plus ma version papier, et du coup, j'ai pu lire tout ceci tranquillou sur ma liseuse. Et devinez qui a retrouvé sa version papier hier après avoir terminé le livre ? (je vais aller me râler dessus contre moi même et je reviens pour un prochain livre).
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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