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Le Lion de Macédoine tome 1 sur 5

Eric Holweck (Traducteur)
EAN : 9782070421220
403 pages
Gallimard (30/10/2002)
  Existe en édition audio
4.14/5   407 notes
Résumé :
Il s'appelle Parménion, moitié spartiate, moitié macédonien et, dans le tissu de tous les avenirs possibles, la vieille Tamis a pressenti le rôle qu'il doit jouer contre l'Esprit du Chaos et l'avènement du Dieu Noir.
Il sera le Lion de Macédoine et la Mort des Nations. Avant de devenir un strategos d'exception, il lui faudra cependant s'extraire de la haine et de l'humiliation que les jeunes Spartiates lui imposent, car il est un sang-mêlé. Mais quand Sparte ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Un démarrage un peu lent pour ce premier tome d'une tétralogie écrite en 1990-91 ( suivi de la mort des nations, le prince noir et l'esprit du chaos) à cause de l'habitude bien française de découper sauvagement l'oeuvre originale, ou première partie du tome un (sur deux) des romans historico-fantasy de la Grèce antique.

L'enfance et le début de la carrière de Parménion, mi spartiate mi macédonien, au sein de la soldatesque spartiate. Dénigré et rabaissé pour son « sang- mêlé », détruit par un chagrin d'amour, banni de sa cité, il va orienter sa vie vers un but ultime : la vengeance. Contre Sparte.

Parmenion, personnage historique suffisamment flou pour que Gemmell puisse broder autour tout en respectant plus ou moins la réalité.
La fantasy y est très discrète, quelques pouvoirs de guérison, divination, prêtresse de la source et futur Dieu noir qui semble être la destinée de Parménion.
Ce premier tome manque de la principale qualité de la plupart des romans de l'auteur : la dimension épique. Pas de grandes batailles, pas de dernier carré.
Il s'agit avant tout d'une mise en place du personnage. Ce qui fera de lui ce qu'il est, ses motivations, ses fêlures et ses plaies.
Le style est fluide, agréable, les références historiques passent très bien, même pour le profane que je suis, notamment en parlant des 300 et des 10.000.

Sympathique, mais un peu mou. On espère que cela va s'étoffer dans le tome suivant.
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J'ai vraiment un énorme problème avec David Gemmel, il faut bien le reconnaître.

Je suis loin d'être une spécialiste de l'auteur, je n'en ai pas lu beaucoup.
Mais quand j'ai attaqué le lion de macédoine j'ai vu en calque Rigante. Et bien oui, l'auteur suit exactement la même trame.
Un jeune a la vie pas facile, qui est guidé par un senior. Une voir plusieurs histoires d'amour qui finissent super mal. Mais qui malgré tout forge le caractère du héros. Une sorcière qui est là pour modeler le destin de la région ou modifier ce destin en fonction de ses aspirations. Et bien sur le héros se retrouve avec un destin exceptionnel.

Mais malgré tout ça qu'est ce qu'il est bon ce David...Ses personnages sont supers humains et on les aime énormément. A tel point qu'on vibre tout au long des pages. En parlant de héros ,ils sont, il faut le reconnaître ,des héros avec plein de défauts et ça c'est super bon aussi. Et puis son histoire elle est béton parce que franchement j'ai eu du mal a lacher le bouquin. Sans parler du coté épique du roman qui est juste magistral. Les scènes de guerre sont merveilleuses.
Enfin bref, tout ça pour dire que ça paye rudement de suivre la même trâme dans ses romans parce que franchement les romans de David Gemmel sont juste jubilatoires pour le lecteur.

J'ai franchement adoré... ma note ets bien sur un 5/5. Mais vu mon début de billet je mettrais les étoiles un peu plus tard :))
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Je retrouve David Gemmell avec plaisir après un break et il reste tel que dans mes souvenirs, un peu comme les marrons glacés, d'une année sur l'autre c'est toujours la même satisfaction, toujours bon et parfois très bon.
Pour cette série je ne vais pas avoir besoin de motivation, Gemmell s'intéresse à l'antiquité et à Sparte, de plus la trame va s'appuyer sur des faits historiques, ça s'annonce bien, j'adore cette période depuis toujours et l'histoire de Sparte en particulier.
Ce premier tome d'introduction nous présente l'enfance de Parménion, il est de par sa naissance un "sang mêlé" et va très vire comprendre que ce statut ne lui laissera aucune chance d'être accepté et ce quoi qu'il puisse faire.
Persécuté, harcelé et ostracisé, il va grandir en développant une haine viscérale de Sparte...
Voilà pour l'introduction, côté scénario on retrouve sans surprise la "patte" Gemmell avec la gestion habituelle des sentiments, la présence du mentor, les coups qui endurcissent et la lente maturation du héros.
On retrouve même la magie que l'on connaît avec la "source", déjà rencontrée dans des histoires précédentes.
La recette reste la même et seul le contexte change, mais quel contexte !
La guerre du Péloponnèse, les légendaires spartiates (la période du déclin mais quand même !), Athènes, Thèbes et plus généralement une culture hellène fascinante.
J'ai aimé ce premier opus et je suis sûr d'apprécier la suite.
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Tout le monde le sait ou presque, je suis fan de Gemmell depuis que je l'ai découvert (grâce à Alfaric, notamment). J'en suis encore à me demander comment et pourquoi je ne l'ai pas croisé plus tôt, mais finalement, j'en suis ravie, puisque je le découvre maintenant depuis euh, je sais plus, deux ou trois ans ?

C'est l'auteur vers lequel je vais après une grosse déception littéraire, ou quand j'ai envie de lire "du très bon".

On continue donc dans le "très bon". Certains qualifient cette saga de "ultimate Gemmell", si j'ose dire. Il est sûr qu'on ne le ressent pas tout à fait dans ce tome de mise en place, car c'est ce qu'il est.
Nous voyons l'enfance et l'adolescence meurtries de Parménion, qui donnera l'adulte qui convient pour l'histoire du grand homme de guerre qu'il fut.

Curieusement, le fantastique est plus présent dans cet opus que dans "Troie", dont l'histoire est pourtant plus mythique à la base que celle des guerres inter-cités grecques pour lesquelles nous avons maints témoignages et preuves... Mais il est vrai que ces cités recelaient tant de héros qu'elles appartiennent de toute façon aux mythes autant qu'à L Histoire, de mon point de vue. Avec Tamis et Derae, l'intervention des "dieux" et d'une forme de magie est ici plus tangible et concrète que dans son autre saga "du même temps".

C'est donc Tamis qui va "influencer" la vie de Parménion afin qu'il devienne celui qu'il doit devenir pour empêcher que le "Dieu noir", entité bien sombre dont on ne sait somme toute pas grand chose, ne devienne "maître du monde"...
Le fond est simple. Mais étant donné que la vie de Parménion ne l'est pas, et que Gemmell l'a suivie à la trace, il nous raconte donc une histoire compliquée, avec de très nombreux personnages, tous historiques ou presque.

Et j'adore ça, bon sang ! Comment Gemmell nous les fait vivre sous les yeux, c'est juste énorme. Quand je lis ces bouquins, "j'y suis", et je vis avec eux, et j'ai toujours grand mal à lâcher ses livres. Ici, c'est une plongée en apnée dans la Grèce antique, sans trop de fioritures non plus, avec les horreurs et la violence quotidienne de l'époque, les maladies. (Que j'ai retrouvées également dans Quentin Durward et dont j'ai totalement oublié de parler, damned !).

Bref, Gemmell, c'est bon, lisez-en ! le tome 2 est déjà entamé, vous pensez bien... ;)

Lecture commune Club Imaginaire Septembre 2016.
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Un immense merci à Kevin pour son enthousiasme contagieux envers David Gemmell et pour m'avoir prêté sa série le Lion de Macédoine. Je lui suis redevable d'un grand bonheur de lecture avec ce premier tome. Je découvre le style de l'auteur avec et, dès le début du roman, j'ai été conquise. Même avant la première phrase d'ailleurs grâce à ses cartes de la Grèce et de la Macédoine au IVème siècle avant notre ère. Tout de suite, ça me met dans de bonnes dispositions.

L'intrigue suit l'histoire d'un jeune garçon, Parmenion. Macédonien par sa mère, son père fut un héros de Sparte et il vit donc dans la cité-État du Péloponnèse. Meme s'il est autorisé à suivre la rigoureuse formation militaire de tout mâle spartiate à compter de ses sept ans, il est très mal considéré, dédaigné en tant que sang-mêlé à demi barbare et fréquemment tabassé par les autres garçons.

Intelligent, appliqué et endurant, Parmenion se montre plus fort que ces brimades et développe des capacités extraordinaires en tant que stratège.

David Gemmell dresse avec le Lion de Macédoine une fresque guerrière de la Grèce antique qui, à travers la destinée mouvementée de Parmenion, va rejoindre l'épopée d'Alexandre le Grand. S'il inclue des éléments magiques dans son récit, avec d'autres combats dans l'ombre entre les tenants de la Source et ceux du Dieu Noir, ceux-ci se fondent dans l'histoire et l'Histoire. L'Antiquité fourmille de divinités, prophètes et prophétesses, prêtresses vouées au culte et aux mystères, etc.

Ce qui m'a le plus marquée, outre les indéniables talents de conteur de David Gemmell, c'est le sérieux de son travail préparatoire, tant au niveau historique que dans l'art militaire grec ou le fonctionnement socio-politique des cités-États. Ses descriptions des divers soldats de l'époque, en particulier le guerrier hoplite si représentatif de la conception grecque du soldat, des batailles et des plans tactiques m'a renvoyée tout droit à mes cours de CAPES sur la guerre dans la Grèce antique. Je dis chapeau car ça offre une grande véracité à l'intrigue. D'ailleurs, la plupart des personnages rencontrés dans le roman ont réellement existé, tels Léonidas (rien à voir avec les chocolats), Xénophon, Aristote, Philippe de Macédoine, etc.

Avec tout ça, ma première incursion dans l'univers littéraire de David Gemmell se conclue par un coup de foudre et un coup de coeur. Vite, le tome 2!
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critiques presse (1)
Elbakin.net
20 octobre 2014
Un très bon divertissement, sans temps mort, auquel il faut cependant reconnaître un défaut : les transitions temporelles (saut dans le temps de plusieurs années) entre les “livres” qui composent les romans cassent parfois un peu le rythme de l’ensemble.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Nous commencerons au pas, ce qui permettra aux chevaux de s'habituer à notre poids, annonça l'Athénien en se penchant pour flatter le cou de son destrier.
-Vous vous en occupez bien, remarqua Parménion. Vous les traitez comme des amis.
-Ce sont mes amis. On voit tant d'imbéciles hors de Sparte, persuadés qu'un fouet suffit à mater un cheval et le forcer à obéir. Oh, nul doute qu'ils parviendront à le dompter, mais une monture sans fougue n'est plus bonne à rien. Réponds-moi, strategos: qui préférerais-tu avoir à tes côtés en cas de combat, un homme qui t'aime ou un autre que tu ne cesse de tourmenter et de maltraiter?
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Mais alors que nous avons commencé à combattre, il m'a avoué qu'il avait toujours rêvé de tuer un Spartiate. Vous êtes haïs non seulement par Thèbes et Athènes, mais aussi par ceux qui luttent à vos côtés.
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Mais, il y a bien longtemps, un ami m'a enseigné que la société était comme un fer de lance : large à la base et pointue à son extrémité. Les démocrates sont persuadés qu'ils peuvent modifier sa forme en faisant disparaîttre la pointe. Mais, comme par magie, cette dernière repousse toujours. Il y aura toujours des rois, Thétis, des rois ou des dictateurs. La nature de l'homme le pousse à s'élever au-dessus de son prochain et à lui imposer sa volonté.
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Chacun d'entre nous porte son lot de peines et de souffrance mon ami. Quelqu'un m'a dit un jour que les mers étaient formées par les larmes du temps, versées pour tous les êtres chers et disparus.
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Tu es spartiate. Tu aimes vivre avec pour tout meuble une chaise inconfortable et un lit d'épines.
Pas tout à fait, répondit Parménion en souriant. Lorsque nous avons envie de nous faire un petit plaisir, il nous arrive de dormir nus, à même la pierre.
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Videos de David Gemmell (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Gemmell
Gemmell l'homme qui a changé le point de vue que l'on peut avoir de la Fantasy ;)
Par Geek Librairie
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