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Cycle Drenaï - Romans tome 10 sur 11

Rosalie Guillaume (Traducteur)
EAN : 9782352943310
408 pages
Bragelonne (15/09/2009)
4.26/5   330 notes
Résumé :
Skilgannon le Damné a disparu des pages de l’histoire. Il a quitté les terres de Naashan, emportant avec lui les légendaires Épées de la Nuit et du Jour. Les assassins envoyés à ses trousses par la Reine Sorcière furent incapables de le retrouver.
Trois ans plus tard, loin de là, une foule déchaînée se rassemble autour d’un monastère. Elle est accueillie par un prêtre désarmé. Mais en quelques terrifiantes secondes, la situation bascule, et la rumeur se répan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Gemmell Go épisode 19.

Cela faisait un certain temps que je n'avais plus lu de Gemmell (le dernier remonte à avril 2019). Le challenge trio d'auteurs SFFF sera pour moi l'occasion d'avancer dans le Cycle Drenaï. Merci à Basileusa de m'avoir proposé ce roman en LC.

J'ai trouvé Loup blanc excellent. Il est consacré au personnage d'Olek Skilgannon. J'ai beaucoup aimé son histoire (la narration alterne présent et passé), comment il est devenu ce qu'il est : le Damné, armé des épées du Jour et de la Nuit.

J'ai été vraiment très heureuse de retrouver Druss et sa célèbre hache, Snaga. De tous les personnages gemmelliens c'est lui que je préfère. Il me fait toujours glousser même s'il n'est pas doué pour faire des blagues.

L'histoire offre une belle brochette de personnages secondaires et Gemmell pense toujours à nous donner d'autres points de vue et ce dans les deux camps.

On y retrouve, bien entendu, toutes les choses qui font l'essence de l'univers de Gemmell mais on s'y sent comme à la maison ^_^

À la fin, je n'ai pas eu de réponse à toutes mes questions mais dans l'ensemble j'ai passé un excellent moment de lecture.




Challenge pavés 2020
Challenge mauvais genres 2020
Challenge Bragelonne 2019-2020
Challenge trio d'auteurs SFFF 2020
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Merci CallieTourneLesPages de m'avoir pioché ce titre. Drenaï, c'est toujours un vrai plaisir de lecture! Gros bémol : je les découvre dans un ordre très confus, sans respect de la chronologie et avec beaucoup trop de temps d'intervalle. Il faudra que je me refasse le cycle en relecture, dans l'ordre, j'ai peur de rater quelques éléments.

Avec un emploi du temps chargé, la force des choses m'a permis de faire traîner la lecture de ce livre. Situation frustrante mais pour autant cela m'a permis de l'apprécier à sa juste valeur.

Loup Blanc nous permet de rencontrer Skilgannon le Damné, protagoniste principal de ce récit. Héros torturé, ayant commis des actes innommables dans le passé, cherchant la rédemption. J'ai vraiment apprécié la personnalité de ce protagoniste : torturé, avec un certain code de valeurs et surtout un amour sans espoir. Son passé nous le rend digne de compassion, ses actes digne d'estime.

Dans ce récit, on voit aussi Druss, personnage secondaire. Difficile de penser que l'auteur a réussi ce tour de force : faire de Druss un personnage en arrière-plan. Ne nous y trompons pas, il y a encore et toujours ce vieux guerrier au code moral très affuté, à l'humour et à la sagesse particuliers. Mais il est un peu en retrait. Nécessaire à l'histoire mais le gros reste centré sur Skilgannon.

L'histoire en elle-même a quelques longueurs. Elles peuvent se justifier : le passif de Skilgannon étant ce qu'il est, l'auteur nous donne de fréquents allers-retours dans la temporalité pour le découvrir au fil des pages. Pour autant, cela entraîne un manque de but dans la première moitié du récit. On sait que Gemmell va nous servir une quête en apparence impossible ( c'est sa marque de fabrique). On sait que le Destin ne peut que réunir ces deux héros pour des raisons certaines. Pour autant, ce manque d'objectif et ces allusions au passé restent une petite lourdeur au déroulé des événements. J'ai donc, par conséquent, bien plus apprécier la deuxième moitié, plus rythmée et bien plus dans l'émotion. Quant à la fin... Ah David Gemmell, elle est pleine de promesses! Les Epées de la nuit et du jour est commandé. Je me jette dessus sitôt reçu!
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Un Gemmel pour la rentrée, du plaisir à l'arrivée !
Enfin, du plaisir quelque soit la période d'ailleurs. Mais bon, c'était pour la rime ^^.
Bref, j'ai encore été enchanté par l'auteur dès le premières pages de ce livre, car je vous le dis, David Gemmel a vraiment un don pour captiver le lecteur et le plonger dans son monde. J'ai été agréablement surpris de redécouvrir le héros principal des livres Légende et Druss la Légende du même auteur ! Moi qui pensait qu'on ne le retrouverait plus après, eh bien je me suis trompé !
Bref, je m'étale, et j'oublie le héros principal : Skilgannon ! J'ai beaucoup apprécié ce personnage qui d'abord a eu une enfance aisée où seul comptait le résultat de ses entraînements ; et dont la vie a un jour basculé quand il a rencontré la Reine en fuite et sa fille, dont il s'éprendra plus tard. Ce qui m'a aussi plu chez ce personnage, c'est un peu l'idée du karma que l'on retrouve : le héros après avoir massacré une ville entière aveuglé par la folie, essaye de se racheter en devenant prêtre mais rien n'y fait, la mort et la destruction le suivent sur son passage.
Enfin bon, excellent tome à découvrir de toute urgence !!!
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J'ai lu Les épées de la nuit et du jour avant Loup Blanc ...du coup j'étais curieuse de voir le passé et la rencontre de Skilgannon avec Jianna ! Et comme pour la suite, je me suis laissée totalement emportée par ce tome . Un tome dans lequel Druss a aussi la part belle, au côté de personnages secondaires appréciés comme Rabalyn .
Au milieu d'une guerre et du danger des Unis, les deux hommes ont une quête à accomplir , vers une rédemption ou parce que l'on doit suivre le code, en tout cas ils s'uniront. C'est du Gemmell comme je l'aime , avec de belles valeurs, des personnages courageux, aux buts un peu mystérieux (comme la vieille sorcière), dont on ne sait au final si on doit apprécier ou détester certains. Je me suis régalée , j'espère que ce sera encore le cas sortie du monde drenaî !
LC avec FIfrildi
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge trio d'auteurs SFFF
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Dans ce roman, David Gemmel fait du Gemmel, comme d'habitude. Ce n'est pas une critique, juste une constatation.

Je veux dire par là que la trame ressemble aux autres : un guerrier compétent, torturé par son passé, en rédemption, qui a du sang sur les mains, qui n'a peur de rien.

Olek Skilgannon, qui n'a pas hésité à massacrer tous les habitants d'une ville (femmes et enfants compris), sur les ordres de sa reine, est aussi un homme respectueux des femmes (il ne viole pas les femmes, est respectueux, pas de #metoo avec lui). Hé, il a des valeurs.

Il vivait tranquille, peinard, puis les gens du village ont commencé à accuser les prêtres de tous les maux : famine, maladies et autres trucs. L'effet de meute a commencé et on a assisté à des passages à tabac de prêtres qui avaient soigné les gens durant une épidémie. Même dans la fantasy, l'humain reste le même.

Alternant les récits au présent avec ceux du passé qui éclairent la vie de quelques protagonistes (Skilgannon en tête), on suit nos personnages, fuyant l'avancée des envahisseurs, le récit se portant sur plusieurs d'entre eux.

Outre le guerrier aux épées de légendes, on croisera aussi un vieux guerrier de 50 ans, armé d'une hache mythique, elle aussi : Druss la légende. Comme Skilgannon, il est sans pitié sur un champ de bataille, a du sang sur les mains, mais respecte les femmes. Druss, je l'adore.

Les personnages sont comme souvent dans les romans de Gemmel : des guerriers terribles avec des codes moraux. Uniquement chez les héros, bien entendu, les autres, ce sont des crapules finies.

Autre chose, dans l'univers de Gemmel, on a toujours une quête qui paraît impossible à réussir ou une citadelle à défendre… Ici, ce sera la quête impossible. Comme je vous le disais, Gemmel fait du Gemmel, il y a une marque de fabrique reconnaissable entre toutes. Bizarrement, cela ne m'a jamais dérangé.

La première moitié du récit est assez lente, l'auteur pose ses décors, installe ses héros, les figurants, déroule son récit, nous propose des combats épiques (sa marque de fabrique aussi) et raconte le passé (et le passif) des personnages principaux.

La marque reconnaissable de Gemmel, c'est qu'il est aussi capable de captiver ses lecteurs dès les premières lignes.

Son style d'écriture est sans fioritures, simple, sans être simpliste. Il sait décrire le monde qu'il a créé, les différents peuples qui l'habitent (on retrouve des inspirations du nôtre) et habiller ses personnages, faisant en sorte qu'on ait l'impression de déjà les connaître.

Mélangeant habilement l'action au présent, les escarmouches, les souvenirs du passé, les événements qui se déroulent ailleurs, mettant un brin d'humour, Gemmel nous balade dans son monde imaginaire sans que l'on souffre de l'ennui.

On marche aux côtés de grands hommes, et même si ce sont des guerriers sans pitié et que Skilgannon ait massacré, avec son armée, une ville entière, on sent la rédemption sous la cuirasse, les remords, l'envie de changer les choses.

Nos guerriers, surtout Druss, ne sont pas avares de petites pensées philosophiques. Pas de la grande philosophie, pas de celle de comptoir non plus. Juste des pensées claires, nettes, précises, véridiques, poussant même le vice à se livrer à des discussions plus poussées.

Mon bémol ira pour le Grand Méchant qui est méchant jusqu'au bout des ongles (oups, il aime couper des doigts) : il aime torturer les gens, les faire souffrir longtemps, les faire hurler, mutiler, assassiner, frapper, battre,… Bref, rien pour équilibrer le portrait, ce qui est dommage.

David Gemmel applique, une fois de plus, la recette qu'il a mise au point et qu'il reproduit dans tous ses romans. Comme d'autres… Et bizarrement, ça marche à tous les coups ! Ses univers et ses personnages sont riches, c'est ce qui fait toute la différence. Les femmes dans ses romans sont fortes, ce ne sont pas des petites choses fragiles et c'est toujours appréciable.

J'étais resté quelques années sans lire du Gemmel, je m'y étais remise dans le cadre du "Mois Anglais" en 2020 et à chaque mois de juin, j'ai sorti de ma biblio ses romans que je n'avais pas encore lus. Cela m'a fait un bien fou.

Ce n'est pas de la grande littérature, mais j'apprécie les héros torturés qu'il met en scène, j'aime certaines de leurs valeurs (pas les massacres), leurs pensées, leur philosophie, la psychologie de certains.

Et puis, avec Gemmel, c'est l'évasion et le souffle de la grande aventure assuré.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
23 janvier 2015
Ce roman-là n’a pas vraiment de quoi se distinguer de la masse, ne possédant pas cette petite touche, ce soupçon de profondeur ou d’originalité qui permettrait de l’élever au-delà du générique, à l’image de certaines réflexions ou idées déjà vues chez Gemmell même ou bien ailleurs, même si l’on appréciera une certaine épaisseur du côté des personnages.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
— Vous avez entendu parler de la tribu des Kolears, au nord-est ?
— Des parents des Nadirs et des Chiatzes. Des nomades.
— Effectivement. Une de leurs coutumes est de partir s'ils voient une marmotte morte — une petite créature à fourrure qui vit dans les terres basses. Selon leurs croyances, les marmottes contiennent les âmes de leurs sages. C'est pour ça que les Kolears ne chassent pas les marmottes. Une marmotte morte signifie que les sages sont partis et que la tribu doit trouver de nouveaux pâturages. Pendant la guerre, de nombreux Kolears se sont rangés du côté des ennemis de la Reine, et ont été chassés de leurs territoires ou tués. D'autres résidents, non kolears, se sont installés. Ils ont vu les marmottes et ont décidé de les piéger pour leur fourrure, qui est belle. Hélas, ils n'avaient pas compris que les marmottes transportaient les germes de la peste. Les chasseurs et les trappeurs sont tombés malades, puis leurs familles. Ensuite, les marchands et les voyageurs qui avaient acheté leurs fourrures. Puis la maladie a frappé les cités de l'Est, et les gens se sont enfuis, emportant la peste avec eux. C'est étrange, n'est-ce pas, que les Kolears, un peuple arriéré, aient trouvé un moyen d'éviter la peste grâce à leurs croyances théologiques simplistes, alors que nous, un peuple plus civilisé et plus fiable, nous l'avons récoltée puis disséminée.
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- Comme l'amour serait simple, Jeune Frère, si nous devions seulement le donner à ceux qui le méritent! Mais que vaudrait-il alors? Si vous donnez une pièce d'argent à un pauvre, c'est un cadeau. Mais si vous vous attendez qu'il rembourse, cela devient un prêt. Nous ne prêtons pas notre amour, Lantern. Nous le donnons.
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Il utilisait des mots comme "honneur", et "principes", "foi" et "patriotisme". Il avait une voix profonde, riche et persuasive, et quand il prononçait ces mots lors des discours publics, il voyait souvent des larmes dans les yeux des villageois qui l'adoraient. C'était émouvant et, pris dans le tourbillon de l'instant, il devenait lui aussi très émotif. Mais Raseev Kalikan croyait uniquement à ce qui était bon pour Raseev Kalikan. Il était son propre dieu et sa propre ambition. En bref, Raseev Kalikan était un homme politique.
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- Tout est parfait ! dit Diagoras d'une voix furieuse. Laisse-moi résumer la situation. Notre plan consiste à capturer un loup-garou, à trouver un temple qui n'existe peut-être pas, puis à demander aux prêtres de guérir une tumeur et de défusionner un homme et un loup ? Tout ça avant d'attaquer à nous deux une forteresse et de tuer une centaine de guerriers afin de sauver une enfant ? J'ai oublié quelque chose ?
- J’espère qu'ils ont la capacité de ressusciter les morts, dit Skilgannon.
Diagoras le regarda, l'air sidéré.
- C'est une plaisanterie ?
- En aucun cas !
- Ah ! très bien. Et moi, je demanderai un cheval ailé et un casque d'or qui me rende invisible.
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- Ah! mon garçon, tu peux rêver! dit Druss en gloussant de rire. Les petits jeunes comme toi, il suffit qu'ils reniflent un bouchon et ils roulent sous la table! Mais c'est d'accord : tu me paies le vin, et je te montrerai comment il convient de le boire.
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Vidéo de David Gemmell
Gemmell l'homme qui a changé le point de vue que l'on peut avoir de la Fantasy ;)
Par Geek Librairie
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