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Rigante - Intégrale tome 2 sur 2
EAN : 9782352946854
768 pages
Bragelonne (31/05/2013)
4.42/5   38 notes
Résumé :
Huit cents ans ont passé depuis que le roi Connavar des Rigantes a défait l’armée de la cité de Roc. À présent, les Rigantes doivent se mesurer à l’envahisseur varlishe, contre lequel tant des leurs ont perdu la vie, en vain. Mais dans les montagnes impénétrables se dresse la forteresse du chef rebelle, Coeur de Corbeau. C’est sur ce guerrier aux allures de géant, hanté par un passé inavouable, que repose le destin d’un peuple autrefois libre...
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
David Gemmell a toujours écrit la même histoire que ses millions de lecteurs connaissent désormais par coeur : Amour, Amitié, Honneur, Courage, Rédemption ! Il la tenait autant de son mentor dans la littérature Louis Lamour, grand amoureux du western devant l'éternel, que de son mentor dans la vie Bill Woodford, héros des batailles d'El Alamein, Anzio, Salerne et Monte Cassino, moule à partir duquel il a créé Druss, Waylander, John Shannow, Connavar, Jaim Grymauch et tant d'autres… Bill Woodford c'est le champion éternel du son multivers personnel : nous ne sommes pas en face d'un aristocrate aux nobles origines, messie machin annoncé par la prophétie bidule, mais en face d'un homme qui par son seul exemple guide ses semblables vers un avenir meilleur parce qu'il inspire ceux qui le côtoient à devenir meilleur pour bâtir un monde meilleur (c'est pour ça que ses romans filent la patate ! ^^)… Car il n'y rien à faire, David Gemmell aura beau officier dans n'importe quel registre, même quand il est dépressif, genre après les réélections de Reagan et Thatcher quand triomphe le Veau d'Or et les forces obscures de la crevardise, on sent le mec bien et les archétypes starwarsiens ! Il a de la tendresse pour ses personnages, pour leurs doutes, leurs défauts, leurs failles et leurs faiblesses. Les vrai héros c'est nous, les types lambda qui vont surmonter leurs craintes pour tenir un petit moment, qui se sont retrouvés là totalement par hasard et qui décident de ne pas partir, les lâches qui vont se découvrir des réserves insoupçonnées de courage (Cymoril copyright, elle se reconnaîtra ^^), d'où les zooms humanistes en pleine épopée epicness to the max qu'on aime bien !


Dans la 1ère partie du double diptyque du cycle "Rigante" les héros celtes finissaient par l'emporter sur les légions romaines, mais 800 ans plus tard plus les choses changent et plus elles restent les même puisque impérialisme, colonialisme, acculturation et déculturation forcées font leur retour dans les Highlands avec la domination des Varlishes qui ont été jusqu'à s'approprier la légende de Connavar et Bane (de la même manière qu'IRL les descendants des Angles et des Saxons ont récupéré la légende d'un certain Dux Bellorum brittonique). Nous sommes donc toujours dans un univers parallèle pas très différent du notre, par bien des aspects dans une uchronie car on reconnaît immédiatement les Îles britanniques du XVIIe siècle divisées entre Anglais, Gallois, Écossais et Irlandais mais aussi entre Cavaliers partisans du Roi et Têtes-Rondes partisans du Parlement…

Nous parcourons donc de nouveau les cols enneigés aux forêts aux senteurs résinées, les vallées embrumées, les landes et les bruyères recouvertes par la rosée, et nous glissons très joliment d'un personnage à l'autre d'une magnifique comédie humaine et au final il n'y a ni véritables bons ni véritables méchants, et tout est peint en subtiles nuances de gris…
Cette narration est un héritage de la littérature anglaise, qu'on retrouve par exemple fréquemment chez Agatha Christie, mais personnellement je n'avais pas lu depuis quelque chose d'aussi fluide et d'aussi sophistiqué depuis mes passages chez James Clavell. C'est donc à travers les regards des uns et des autres nous découvrons les deux personnages principaux que sont Jaim Grymauch, le champion rigante aimé de tous, mais plein de failles et de tourments car il y a encore l'obscurité en lui, et le Moïdart, le gouverneur varlish détesté de tous, mais plein de failles et de tourments car il y a encore de la lumière en lui… Alors oui on retrouve avec Kaeling Ring un adolescent tourmenté fils d'un héros décédé, qui malgré ses doutes va retrouver confiance en lui et en l'humanité grâce à Jaim Graymauch son père de substitution, et avec Gaise Macon un adolescent tourmenté qui vit dans l'ombre de son père à la fois aimé, admiré, craint et haï, qui malgré ses doutes va retrouver confiance en lui et en l'humanité grâce à Mulgrave son père de substitution…. Peur, Colère, Haine, Souffrance : tous ont été tentés ou vont être tentés de passer du Côté Obscur de la Force, donc ne soyez pas surpris de retrouver les archétypes starwarsiens (donc de la Quête du Héros aux mille et un visages), et reconnaître ici ou là les ombres tutélaires d'Obi-Wan Kenobi, de Luke Skywalker, de Palpatine et de Dark Vador (associer Highlanders et Jedis, mais quelle idée géniale !^^)…

Au final OMG David Gemmell réussit à lui tout seul tous les classiques du roman historique, car Sir Walter Scott leur père fondateur est en lui : "Waverley", "Guy Mannering", "Rob Roy", "Une légende de Montrose", "ivanhoé", "Les Aventures de Nigel", "Peveril du Pic", "Redgauntlet", "Woodstock", "Chroniques de la Canongate"… On rit, on pleurs, on tremble : nous au coeur du cape et épée et anglais et c'est le pied ! On retrouve donc le côté épique, le côté tragique, le côté romantique et la lutte des classes sauf que le XIXe et le XXe siècle sont passés par là, et que David Gemmell à qui on a raconté les heures sombres du nazisme et qui a connu les sombres heures du thatchérisme va plus loin en dénonçant le suprématisme rampant qui gangrènent nos sociétés qui se veulent démocratiques.
Si dans le 1er diptyque le fils avait pour destin de réussir là où son père avait échoué (cad pardonner pour pardonner aux autres), le 2e diptyque est plus complexe : Kaeling Ring et Gaise Macon sont liés sans le savoir par le sang et par le destin, et si le premier parvient à vaincre ses ténèbres intérieures grâce à son mentor Jaim Grymauch qui y était parvenu avant lui, le deuxième est bien mal armé pour échapper au Côté Obscur de la Force car les enseignement de son mentor ne supplante pas les souvenir de son père qui y a succombé avant lui… Au-delà des leitmotive de l'éternel recommencement certains répétitions sont dommageables, mais au final nous avons non pas 1 mais 4 avatar du Héros aux mille et un visages… Toutefois les uns et les autres se font voler la vedette par la belle comédie humaine de l'auteur humaniste qui confronte des gens normaux à des dilemmes moraux universel, le rapprochement des peuples initié dans le tome 3 vole en éclat avec le chaos et la désolation qui s'étend à tout le royaume dans le tome 4 : Rigantes et Varlishes doivent s'unir ou périr, car nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots… Car dans le remake des guerres civiles anglaises d'Oliver Cromwell et ses Puritaines intégristes, la part belle est faite au POV de Gaise Macon surnommé le Fantôme Gris au sein de l'armée royale en guerre contre les conventionnistes commandés par le héros Luden Macks… Tout y est : canons, piquiers, lanciers et mousquetaires ! C'est même regrettable que David Gemmell n'épouse pas plus franchement les grands classiques de la littérature militaire car il est particulièrement efficace en ce domaine (jusqu'à pousser le vice à reprendre de fort jolie manière dans le grand final le baroud d'honneur des blessés de la Bataille de Rorke's Drift ^^) : attaques, contre-attaques, bombardements préventifs et canonnades de la dernière change, charges de cavalerie sabres au clair, carrés de piquiers qui serrent des fesses, salves de mousquets et duels de snipers, mais aussi diplomatie, infirmerie, logistique, profiteurs de guerres et criminels de guerre !

Pour boucler sa saga "Rigante", David Gemmell reprend dans le dernier quart de son roman un peu trop facilement les formules qu'il avait déjà usitées dans les années 1980 : les paladins noirs (les Dezhem Bek / les Corbeaux Rapaces qui nourrissent leur magie de sang et de larme), le mago psycho (Winterbourne), le méchant millénaire (Cernunnos), auquel il faut ajouter élu, prophétie et épée magique… On retrouve donc tous les archétypes de la Fantasy détournés en clichés par le Big Commercial Fantasy, et c'est bien dommage car la clé de voûte du récit c'est un individu tourmenté qui entre un père biologique qu'il hait de toutes ses forces mais qui finit par l'accepter et un père adoptif qu'il aime de toutes ses forces mais qui finit par le rejeter, doit faire des choix cruciaux qui impliquent tant sa propre survie que celle de l'humanité toute entière… le dénouement est traité pas de course donc suspens hollywoodien et tragédie christique ne sont pas optimisés : l'auteur est fidèle à ses principes de ne pas verser dans le roman fleuve, mais c'est finalement contreproductif tellement il a de choses à dire ! L'auteur est arrivé au bout de son évolution : toutes ces erreurs n'ont pas été commises dans cycle historique "Troie", que malheureusement la Grande Faucheuse ne lui a pas laissé le temps d'achever…


La Malédiction de l'Ours est celle de l'auteur et de tous ses personnages, c'est la graine du mal plantée en chacun de nous… L'épilogue résume toute la philosophie de David Gemmell, située entre maximes du Mahatma Gandhi et pensées de Léon Tolstoï, humanisme stallonien et existentialisme moorcokcien : le guerrier amérindien Saoquanta pourrait laisser mourir de faim les colons varlishes, et d'un petit mal pourrait ainsi résulter un grand bien, la fin justifiant ainsi tous les moyens… Mais comment pourrait-il faire face au Grand Esprit avec un tel crime sur la conscience ? Malgré toutes les prédictions des devins il choisit de venir en aide à son prochain, car il n'existe pas de meilleur moyen de vaincre un ennemi que de s'en faire un ami… Il s'agit bien sûr de Squanto de la tribu des Wampanoags qui offrit aux premiers colons américains Thanksgiving, auquel répondit plus tard William Penn le fondateur de l'Etat de Pennsylvanie qui toute sa vie combattit l'exploitation des Amérindiens et l'esclavage des Africains… La chaîne d'amitié continua malgré les gros rageux suprématistes au pouvoir, puisque que William Penn est à travers sa statue de Philadelphie la figure tutélaire de tous les personnages de la saga "Rocky" qui bouleversa le monde entier en marquant à jamais la culture populaire de son empreinte… Non la boucle n'est pas bouclée, car c'est désormais à vous de continuer la chaîne d'amitié en devenant meilleur pour construire un monde meilleur !


Pour plus de précisions, rendez-vous aux critiques 1.0 :
https://www.babelio.com/livres/Gemmell-Rigante-Tome-3--Le-Coeur-de-Corbeau/31946/critiques/1311367
https://www.babelio.com/livres/Gemmell-Rigante-Tome-4--Le-Cavalier-de-lOrage/31945

Challenge Pavés 2016-2017 2/2
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On se retrouve en terre Rigante 800 ans après les aventures de Conn et Bane. Les choses ont bien changé. Les Rigantes doivent faire face à l'invasion varlishe, mais ils ont gardé leur âme de guerriers et leur fierté.

Je suis toujours sous le charme de conteur de Gemmel. Cette épopée d'highlander nous mène encore à travers des chemins sinueux et nous donne le frisson. L'envie de rencontrer et de connaître certains des personnages qui sont hauts en couleur. L'une des forces de l'auteur c'est de donner des caractères profonds , entiers et humains a ses personnages. J'avoue être complètement concquise par ces hommes d'honneur. Les femmes ne sont pas en reste, au demeurant. J'ai d'ailleurs trouvé une grande évolution dans les personnages féminins par rapport a l'intégrale numéro 1.
Mais il faut que j'avoue que si j'aime beaucoup Gemmel, je le déteste aussi parfois.. tout simplement parce que ces hommes a qui je me suis attachée au fil des pages n'ont pas toujours un destin à leur hauteur (mais j'avoue que ça donne de l'intéret malgré tout à l'histoire). Et donc du coup beaucoup de sentiments sont ressentis tout au long de la lecture, à mon plus grand bonheur en fait.

Ce tome 2 de l'intégrale comporte en fait le tome 3 et 4 de Rigante. J'ai été très touchée par le coeur de Corbeau (tome 3) qui m'a semblé être aussi bien que les deux précédents. Par contre le cavalier de l'orage m'est apparu un ton en dessous.. peut être justement parce que je n'y ai pas retrouvé ces grands hommes que j'ai tant aimé dans les épisodes précédents.

Ma note véritable pour cettte intégrale : 4.5/5
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Sur le tome 3 :
J'ai un mauvais fond (bis)...
Parce que comme Relax au début je n'ai pointé que les "défauts" (tous relatifs, hein, faut pas pousser), les répétitions de situations, tout ça tout ça... (Allez donc lire son avis pour plus de renseignements, mdr !)
Et comme Relax en parallèle j'ai adoré, me suis attachée aux personnages, eu envie de bomber la tronche à certaines Varlishes, (surtout pendant le procès...), ou un certain Ranaud, si vous vous rappelez de lui (comment l'oublier ?), eu envie en permanence de savoir la suite et été éblouie par un final grandiose... Argh...
Mais comme avec Gemmell rien ni personne n'est jamais tout blanc ou tout noir, et bien on se surprend à apprécier le Moïdart, ou Alerith le prof odieux du début, ou à avoir envie de fiche une baffe à Call Jace (ou un membre de sa famille) pourtant "bons Rigantes" comme on les aime...
Et Grymauch, l'Ours rigante qui est LE personnage qu'on adore tous. Mais TOUS, j'en suis sûre ! On peut pas ne pas l'aimer, c'est impossible... Je crois même que c'est le personnage le plus kiffant des trois tomes (même si Connavar est pas loin derrière).
Arf ! Bref, Gemmell, c'est de la fantasy qui déchire sa mémé (moi, donc), ma fan-attitude est pas près de s'arrêter quand il s'agit de lui...

Tome 4 :
J'ai lu ce tome dans de mauvaises conditions... eût égard à la maladie (de Basedow détectée cette semaine mais qui m'a fichue en l'air depuis plusieurs mois, sans que j'en sois vraiment consciente...) qui m'a un poil laissée sur le carreau, avec le pire quand j'ai commencé ce livre, en rentrant de vacances, et dont, sous médicaments depuis 3 jours, je peine à sortir, mais ça va venir.
C'est la première fois qu'un Gemmell me laisse sèche pour mon avis. Je suis passée par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel émotionnel, pourtant, j'étais super-triste à la fin, je l'ai pas aimée d'ailleurs.
Cette fin m'a laissée sur ma faim. Cela m'était déjà arrivé, Gemmell a trop tendance à bâcler ses fins. Mais pas à ce point.

Il m'a manqué quelque chose sur les personnages, cette fois-ci. Je crois que Lyoko (que j'aime aussi, lol), l'a dit également. Pas de Jaim flamboyant, pas de superbe Connavar. Gaise Macon, le principal personnage, est un poil survolé, quand même. Les ficelles qui le font changer restent les mêmes que d'habitude, mais là c'est vraiment trop rapidement traité, à mon goût, ça frôle l'incohérence.
Là où ça passait pour Connavar, où ça passait pour Bane, c'était motivé et argumenté, psychologiquement, bah de mon point de vue, là ça ne passe plus...

Finalement dans ce tome c'est le Moïdart le personnage impressionnant, voire attachant. Il avait commencé à surprendre à la fin du tome 3, il embraye et passe la 3ème (jusqu'à la 6ème, lol), dans ce tome 4. le méchant étant un gros affreux (qui m'a fort déçue sur la fin, deus ex machina sorti de sa boîte, et pourtant avant ça c'était pas un enfant de choeur, là aussi ça m'a agacée que tout soit mis sur le dos de l'Orbe, ah mais), le Moïdart apparaît comme un type très sensé, lucide, et si ce n'est sympathique, au moins humain, quoi que politiquement roué.

Comme le dit Alfaric, j'aurais préféré plus d'approfondissements, avec si besoin un tome de plus, plutôt que tous ces "survolages" ! Bref, ouai, je suis moins enthousiaste que d'habitude.
Mais c'était super bien quand même, hein ! Muarf !
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J'avais lu avec plaisir le 1er tome de l'intégrale.
J'ai lu ce second tome avec la même envie d'aller au bout de l'histoire.

Même si les héros sont moins flamboyants que par le passé, que la magie est moins présente car elle s'est usée par la faute des Hommes et de leur actes, l'histoire est bien ficelée et le style très agréable à lire.

Les personnages sont reliés de manière très lointaine à ceux que nous avions suivis précédemment. de vagues allusions y sont faites, déformées par l'usure du temps et la propagande varlishe. Il est amusant d'essayer de démêler le vrai du faux, la légende de l'Histoire.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
- Mon père me disait souvent que la vie n'est faite que de souvenirs. Il avait raison. Chaque moment qui passe appartient à l'histoire. Il disait qu'il etait important de savourer ces moments. Il parlait souvent de bons moments qu'il avait vécus et espérait que le futur lui en apporterait d'autres. Mais, en réalité, ces souvenirs ne sont vraiment bons que lorsqu'on les partage- lorsqu'on peut dire à l'être aimé: "Te rappelles-tu notre balade dans le verger lorsque nous nous sommes pris la main pour la première fois?" Elle sourira et répondra: "Bien sûr, que je m'en souviens, espèce d'idiot." C'est ça le plaisir des souvenirs. Lorsque Katra est morte, elle a emporté la moitié de ma vie avec elle et à pré sent le souvenir du verger est au mieux doux-amer. Ah, je me fais vieux, je parle trop.
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- Parsha Willers a été violée il y a bien longtemps, déjà. Ell en garde toujours les cicatrices.
- Parsha ? mais c'est une...
- Je sais ce qu'elle est, avait craché l’Étrange. Elle vend son corps contre de l'argent. Un homme pourrait penser qu'un viol n'est pas bien grave pour quelqu'un de sa profession. Mais c'est toujours grave, Kaelin. Le viol n'a pas grand-chose à voir avec le désir ou l'envie. Non, là, il s'agit de domination et d'humiliation, d'enlever toute dignité, de marquer l'âme à vie. Il s'agit de douleur. Parsha en fait toujours des cauchemars.
(Le Coeur de Corbeau)
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Il avait enfin conscience de la malfaisance institutionnelle à laquelle il était confronté et il savait qu'il ne pouvait s'y opposer. Le gros évêque était corrompu jusqu'à l'os, ses abbés et ses clercs allaient dans le sens de la richesse et du confort. Les redoutables chevaliers du Sacrifice étaient des tueurs qui se cachaient derrière le bouclier d'une sainteté apparente. Mais le plus déprimant pour Alterith, c'était les preuves que fournissaient les nombreux témoins. Ils n'étaient que des hommes attirés par la convoitise et le gain. Il se demanda où ils pourrait bien trouver dans tout ça une marque de la noblesse d'esprit varlishe.
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- C'est un Rédempteur, dit Able Pearce. Ce sont tous des fils de pute. Ils n'ont pas besoin de raisons pour se consacrer au mal. Ils sont comme ça, c'est tout. C'est la même chose pour les chevaliers du Sacrifice. je les hais tous.
- Tu as tort, Able, dit doucement Gaise. Ils ont leurs raisons. Et ils s'imaginent certainement qu'elles sont bonnes. Je n'ai encore jamais rencontré d'homme mauvais qui se considère comme maléfique.
(Le Cavalier de l'Orage)
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On ne montre jamais rien aux professeurs, parce qu'ils ont toujours raison. Si un jour tu deviens un grand homme, respecté et admiré de tous, M. Shaddler bombera le torse et dira : "Je lui ai appris tout ce qu'il sait." Si tu deviens un brigand ou un terrible assassin, il dira : "J'ai toujours su qu'il avait mauvais fond. Je le lui répétais tous les jours."
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Videos de David Gemmell (11) Voir plusAjouter une vidéo
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Gemmell l'homme qui a changé le point de vue que l'on peut avoir de la Fantasy ;)
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