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Inspecteur Lynley tome 16 sur 21

Anouk Neuhoff (Traducteur)
EAN : 9782258071742
656 pages
Presses de la Cité (07/10/2010)
3.93/5   333 notes
Résumé :
Une femme est retrouvée égorgée dans un cimetière de Londres. L'occasion pour Isabelle Ardery de résoudre une affaire d'envergure, qui a des ramifications jusque dans le parc de New Forest, à 150 km de la capitale britannique. Voire même un sordide fait divers vieux de vingt ans. Pour parvenir à élucider ces crimes, Isabelle Ardery va avoir besoin de l'aide du célèbre inspecteur Lynley, en congé depuis le meurtre de sa femme.
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Elizabeth Georges,fidèle à elle-même. Je la qualifierais de reine du détail. Tout est toujours là, tout est toujours minutieusement décrit, expliqué, il n'y manque rien.
Dans un cimetière de Londres, on retrouve le cadavre d'une jeune femme. L'enquête est confiée à une commissaire intérimaire qui voudrait à tout prix le poste. Elle fera revenir Lynley dans l'équipe, lui qui peine à se remettre du meurtre de sa femme enceinte. Donc, l'équipe de personnages que l'on connait bien est sensiblement la même. Intercalée dans le récit, des passages troublants d'un fait divers des plus sordides qui a eut lieu en1993, c'est-à-dire l'enlèvement, la torture et la mise à mort d'un petit enfant de 2 ans par 3 garçons de 10 et 11 ans.
On devinera, au fil de la lecture, pourquoi ces extraits d'un fait divers des plus atroces nous sont ici présentés.
J'aime bien la bande de personnages d'Élizabeth Georges, ses histoires aussi, des histoires à multiples tiroirs pour bien nous prendre et nous perdre. Mais quand je vous parlais qu'elle était la reine du détail ben voilà, c'est ça qui me hérisse un brin. Ça devient long, verbeux, on saute de grands bouts inutiles. Mais elle est attentive, amoureuse de ses personnages qu'elle bichonnent et auxquels on s'attache. Suis-je une fervente fan? Non mais les récits qu'elle nous présente sont toujours intéressants.
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Une femme est égorgée dans un paisible cimetière londonien. C'est l'occasion rêvée pour Isabelle Ardery de faire ses preuves, elle qui n'est pour l'instant que commissaire par intérim. Mais outre une enquête difficile, la jeune femme doit affronter une équipe hostile qui voit d'un mauvais oeil l'arrivée d'une inconnue à une place qui revient de droit à leur chef naturel, l'emblématique inspecteur Thomas Linley, retiré de la police depuis le meurtre de sa femme. Fine mouche, Ardery n'a d'autre choix que de convaincre Linley de retrouver le chemin de New Scotland Yard.

Bien évident Linley rempile dans ce qui est la seizième enquête imaginée par Elizabeth George, la reine du crime. On retrouve bien sûr ses personnages récurrents dont, entre autres, Linley, l'aristocratique inspecteur et ses amis les Saint-James, l'inénarrable sergent Barbara Havers, sommée par la nouvelle commissaire de s'adonner au relooking et Nkata, le grand black, ancien membre d'un gang, et, un afflux de sang neuf avec l'arrivée de la contestée Isabelle Ardery, une ambitieuse qui tente de booster sa carrière tout en se débattant dans des problèmes familiaux. Malgré ses bourdes, ses mauvaises décisions, sa gestion déplorable de l'équipe et sa collection de mignonnettes de vodka, Linley semble décidé à lui laisser sa chance et l'aide, tout en discrétion et élégance, à résoudre un meurtre qui trouve sa source dans la New Forest du Hampshire, une région méconnue du pays que l'auteure nous fait découvrir en passant : des villages de carte postale, des maisons aux toits de chaume, un endroit encore sauvage où chevaux et poneys paissent en toute liberté dans une nature préservée.
Parallèlement à l'enquête, Elizabeth George insère dans son récit extraits d'un rapport concernant le meurtre particulièrement odieux d'un enfant en bas-âge par trois gamins d'une dizaine d'années. Sans lien apparent avec la victime de Londres, on se doute qu'elle reliera habilement ces deux histoires avant le dénouement.
En conclusion, cet opus dense et épais est une bonne cuvée. C'est un plaisir de retrouver le duo Linley-Havers, de visiter le bucolique Hampshire et de détester la commissaire par intérim Ardery, une femme non dénuée de charme qui pourrait bien faire craquer le veuf éploré...La suite ne saurait attendre trop longtemps sur les étagères.
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Un polar british d'une auteure américaine chevronnée.

Un roman qui se déroule simultanément dans des lieux fort différents et décrits en détails. On se promène dans la campagne anglaise, la « New Forest » dans le Hampshire, un environnement bucolique avec ses poneys et ses toits de chaume. Mais on se retrouve aussi dans les embouteillages de Londres, ses quartiers pittoresques ou désolantss, ses petites rues marchandes et sa faune bigarrée.

L'équipe d'enquête, c'est Scotland Yard et c'est un groupe diversifié. Il y a Linley, le riche aristocrate qui est de retour après l'assassinat de sa femme. Il y a sa coéquipière habituelle, Havers, pas très jolie et qui surtout répugne à adopter les artifices de la féminité (la Sofia Nolin du polar!) et il y a NKata, le noir, voyou converti au physique imposant. Et cette fois, c'est une nouvelle patronne qui est à leur tête, ambitieuse, entêtée et peut-être un brin alcoolique, des tensions interpersonnelles en perspectives…

En parallèle, on a des chapitres sur une histoire d'horreurs, lorsque des gamins de 10 ans ont enlevé un bambin pendant que son père achetait du McDo dans un centre d'achats. Ils ont torturé le petit abandonné son cadavre dans un chantier de construction.

Un bon gros polar, plutôt classique, en ce qu'il propose une série d'hypothèses des enquêteurs jusqu'au dénouement final, mais avec plus de 650 pages, c'est des heures et des heures de plaisir!
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Il y a deux parties dans ce livre , la première relate de manière très clinique un faits divers atroce , qui a pour fait aggravant qu'il a été commis par des enfants d'une douzaine d'années .
Je ne sais pas si certains lecteurs ont fait le rapprochement mais c'est un fait divers qui s'est réellement passé en Angleterre , les peines encourues par les différents protagonistes sont d'ailleurs les peines réelles . En effet , en Angleterre les peines de prisons sont beaucoup plus sévères que chez nous .
Il y a eu un très beau film sur le même sujet ' Boy -A ' .
Tout ça pour dire qu' Elisabeth Georges parle d'un fait réel ; les pages concernant ce sujet ressemblent d'ailleurs à des compte -rendu et sont en italiques pour les différencier .
Dans la deuxième intrigue , nous retrouvons le commissaire Linley qui commence doucement à reprendre du service , il est épaulé dans son enquête par une jeune femme dynamique , ambitieuse mais qui a une faille ( je ne la dévoilerai pas ) .
L'auteur dresse un portrait sans complaisance de l'Angleterre actuelle mais dans ses livres il y a toujours un bonne analyse , des nuances , de l'espoir , c'est pour cela que j'apprécie cette romancière que je situerai plus personnellement dans la lignée d'une Ruth Rendell .
Bref un livre captivant , qui se dévore mais une petite déception tout de même car certains passages m'ont paru soit trop longs , soit inutiles .
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J'ai pris grand plaisir à retrouver les inspecteurs de Scotland Yard, Thomas Linley et Barbara Harvers, même si cette fois-ci ils avaient chacun des coéquipiers différents.

C'est la première enquête de Linley depuis la mort de sa femme. Il reprend doucement son rôle d'enquêteur sous la férule du commissaire par interim Isabelle Ardery. Commissaire qui entend mener sa petite équipe à la baguette et propose fortement à Barbara Harvers d'améliorer son look non digne d'un agent au service de Sa Majesté.

Outre ces dispositions vestimentaires, les inspecteurs sont chargés de retrouver le ou les assassins d'une jeune femme tuée dans un cimetière londonien...

Une enquête qui va nous permettre de découvrir aussi la région de New Forest et sa pérambulation... où paissent des poneys sauvages, d'en apprendre davantage sur le métier de chaumier ou d'agister, mais surtout de suivre en parallèle un rapport de police concernant le meurtre particulièrement odieux d'un enfant de deux ans perpétré par trois assassins âgés de dix et onze ans. Meurtre remontant à plus de vingt ans.



Un excellent roman dans lequel sont analysés les comportements d'individus, de famille, de société, de morale publique, de système judiciaire. Et le tout saupoudré d'un zeste d'humour ce qui rend la lecture particulièrement addictive.

Lien : http://mespetitesboites.net
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Barbara Havers avait été contrainte de commencer sa journée en se rasant les jambes, et cette corvée n'avait pas vraiment aidé à améliorer son humeur. Modifier son apparence physique produisait un effet domino : par exemple, le port de la jupe - trapèze ou non - nécessitait soit de porter des collants, soit de rester jambes nues, et dans un cas comme dans l'autre elle devait surveiller sa pilosité. Elle devait donc appliquer un rasoir contre sa peau. Il lui fallait de la crème à raser ou une espèce de savon moussant, qu'elle ne possédait pas, aussi eut-elle recours à une bonne dose de produit vaisselle pour obtenir quelques bulles. Mais l'ensemble de l'opération la conduisit à devoir exhumer un pansement de son armoire à pharmacie quand elle se coupa la cheville et que le sang jaillit. Elle poussa un glapissement et maugréa. Putain, merde, de toute façon, quel rapport pouvait-il y avoir entre sa façon de s'habiller et ses performances de policier ? (p. 462)
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- Merde, c’est vraiment incroyable. J’ai jamais vu un truc pareil.
Telle était la réaction de Barbara Havers devant la New Forest et les troupeaux de poneys qui s’y ébattaient. Il y en avait des centaines – des milliers peut-être - et ils paissaient librement. Sur les vastes étendues de prairie, ils broutaient à belles dents avec leurs poulains à proximité. Sous des chênes et des hêtres primitifs, parmi des bouleaux et des sorbiers des oiseleurs, laissant dans leur sillage un sous-bois tacheté de soleil au sol spongieux, débarrassé de ses buissons, de ses ronces et de ses mauvaise herbes.
Il était presque impossible de ne pas être enchanté par un pays où les poneys lapaient l’eau des flaques et des étangs, et où les chaumières en torchis blanchi à la chaux donnaient l’impression d’être récurées quotidiennement. D’immenses panoramas de collines présentaient un patchwork bigarré où le vert des fougères avait commencé à brunir et où le jaune des ajoncs cédaient la place au violet de plus en plus intense de la bruyère.
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Il avait envie de lui expliquer que l’amour était une drôle de chose, qu’il comblait des fossés, qu’il s’estompait et qu’il resurgissait. Mais il pensait qu’elle l’avait déjà compris parce qu’elle vivait le phénomène exactement comme lui.

(Presses de la cité, p.343)
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"Tellement stupide, bon sang. Sa vie entière était une parfaite illustration de la sottise humaine. Totalement infichue de voir clair sur les gens."
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Un écriteau posé sur un comptoir de fortune indiquait l'heure de son retour. Ardery y jeta un coup d'oeil puis consulta sa montre, avant de dire à Lynley :
- Allons prendre un rafraîchissement.
Ils rebroussèrent chemin en quête dudit rafraîchissement, redescendant dans la cour au-dessous de la boutique de tabac. Le violoniste de tout à l'heure avait disparu, et c'était tant mieux, car Ardery avait envie de bavarder tout en sirotant sa boisson. Celle-ci s'avéra être un verre de vin, et Lynley dressa un sourcil.
Elle s'en rendit compte.
- Je n'ai rien contre un verre de vin pendant le service, inspecteur Lynley. On l'a bien mérité après J-a-y-s-o-n. Je vous en prie, accompagnez-moi. J'ai horreur de passer pour une poivrote.
- Je vais m'abstenir, dit-il. J'ai un peu forcé sur l'alcool après la mort de Helen.
- Ah. Oui. Je comprends.
Lynley commanda une eau minérale, et ce fut le tour d'Ardery de dresser le sourcil.
- Pas même un soda ? Etes-vous toujours aussi vertueux, Thomas ?
- Seulement quand je veux faire bonne impression.
- Et c'est le cas ?
- Comme tout le monde, non ? Si vous devez être le chef, mieux vaut essayer de se placer, non ?
- Je doute que vous ayez jamais essayé de vous placer.
- Contrairement à vous ? Vous avez bien manoeuvré, on dirait.
- J'ai de l'ambition, en effet.
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