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Critique de Etherckhos


Après deux tomes un peu traînants, Martin passe la première et c'est pour notre plus grand ravissement.

On continue à découvrir de nouveaux personnages, de nouvelles familles, et de nouvelles contrées dans ce volet de la saga, mais les choses sont réellement lancées : politique de la survie, politique de l'arrivisme, politique des traditionalistes, guerres de religions, etc... Tout est en place, et tout démarre seulement, pourtant !
C'est un vrai régal de passer de personnages en personnages, désormais, et les descriptions sont distillées entre des phases intenses de truchements politiques et géopolitiques, de sorte à ce que, jamais, l'on ne s'ennuie.

Le lecteur qui est bien rentré dans l'histoire, et est arrivé à se représenter le monde et ses personnages, se surprend à attendre avec impatience que revienne le tour de ses chouchous sans pourtant vouloir manquer une miette de ce qui se passe du point de vue des autres.

Le passage de Tyrion, de souffre-douleur doublé d'un génie essayant de survivre à la vie, à stratège politique, donne un coup de fouet à la narration en humour piquant et bien dosé, également proportionnel à son talent pour manoeuvrer et manipuler les pièces de cet échiquier monstrueusement compliqué qui ne fait que le devenir plus de page en page.
Quelque part, on se dit que Martin n'a pas échappé au cliché du personnage atteint de nanisme, élément comique de l'histoire, et pourtant, il en a fait un personnage tellement intelligent et rusé, que le cliché, on en redemande !

Les choses bougent désormais de tous côtés, et pourtant, on sait pertinemment (même sans avoir vu la série) que quelque chose de beaucoup plus gros, sur laquelle on est même, encore, incapables de mettre un nom, se trâme et on est suspendus aux mots de l'auteur, espérant en apprendre un peu plus à chaque page.

On ressort de ce 3ème volet, de la saga du Trône de Fer, haletants, et on en redemande !
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