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EAN : 9782366241341
260 pages
Cambourakis (06/05/2015)
3.51/5   38 notes
Résumé :
«L'homme que vous pensez être votre père est peut-être mort... Mais votre père est bien vivant.» Troublée par les paroles d'une chiromancienne, Nicole J. Georges replonge dans son enfance, affrontant les zones d'ombre d'une destinée familiale chaotique. Chronique sensible d'une jeunesse dans le Portland bohême des années 2000, Allô, dr Laura ? dévoile au fil de ses pages une courageuse et bouleversante quête de vérité.
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Oh, que c'était long et embrouillé…
L'auteur de ce roman graphique nous raconte divers épisodes de sa vie dans ce gros volume de 260 pages.
J'ai trouvé l'histoire inutilement compliquée car rien n'est raconté de façon chronologique, on a l'impression que l'auteur a dessiné les différentes scènes au fur de à mesure de ses souvenirs.
On y trouve en vrac des souvenirs d'enfance, des passages racontant ses relations compliquées avec sa mère, la découverte que son père n'est peut-être pas mort comme elle l'a toujours cru, son amour pour les animaux, son homosexualité…
Mais tout ça ressemble à un grand fourre-tout, rien n'est vraiment expliqué clairement, de ce père mystérieux, on ne saura pas grand-chose, je n'ai pas saisi ce qu'elle faisait dans la vie, est-elle déjà dessinatrice de BD ?
Elle mentionne un groupe de musique dans lequel elle joue mais en vit-elle ou est-ce un loisir ?
Je ne me suis pas attachée du tout à cette jeune fille, ni à sa vie.
Les dessins sont très irréguliers, parfois très détaillés, parfois simplistes et tout moches.
J'avais craqué sur la couverture mais je suis très déçue car le contenu n'est décidément pas à la hauteur, ça ressemble trop à un brouillon non travaillé.
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Nicole apprend par une medium que son père n'est pas celui qu'elle croyait et qu'il est encore vivant. Allo, Dr Laura ? est une sorte d'autobiographie de Nicole Georges, elle parle de ses interrogations sur son passé, évoque ses beaux-pères se succédant, raconte sans retenue ses problèmes...
J'étais attirée par la recherche de son pere ainsi que par la couverture colorée même si le dessin en lui-même ne m'attirait pad plus que ça. le début m'a un peu déstabilisée, j'ai eu du mal à évaluer l'âge de Nicole et son amie. Dommage que la narration ne suive pas vraiment de ligne directrice (à mon avis), on passe d'un présent à des événements du passé en suivant ses souvenirs. Elle évoque aussi son homosexualité, qu'elle a du mal à avouer à sa mère. On sent qu'elle a envie de se libérer de ce qui la pèse... quoi de mieux pour ça que Dr Laura ?
Nicole Georges arrive à faire passer son message sur sa solitude, ses questionnements mais un peu déçue par sa narration non-linéaire et un peu décousue.
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Avec ce roman graphique, qui a pour particularité d'être entièrement autobiographique, Nicole Georges se raconte, depuis son enfance dans le Kansas jusqu'à son installation à Portland, dans l'Oregon, avec son amie, ses chiens... et ses poules.
Nicole est une artiste : elle peint, elle coud, elle chante et se produit parfois même comme DJ. Elle a été élevée par sa mère, et un peu par ses soeurs aussi, plus âgées qu'elle d'une dizaine d'années. Elle n'a pas connu son père, mort quand elle était toute petite. Pas facile de se construire dans ces conditions… Et encore moins lorsqu'une chiromancienne lui annonce que son père serait au final bien vivant. Et si c'était vrai ? Troublée, il s'agit alors pour Nicole de détricoter ses souvenirs et les liens qu'elle a tissés avec ses proches pour se reconstruire, au mieux.
Ces mémoires graphiques en noir et blanc, retracées comme on écrirait un journal intime, apparaissent au premier abord comme décousues ; les diverses séquences ne prenant sens qu'au fur et à mesure de la lecture. Nicole décortique admirablement bien les répercussions de son passé sur son présent, l'influence indéniable de son rapport complexe avec sa mère sur celle qu'elle entretiendra plus tard avec sa petite amie par exemple. Ses difficultés à communiquer notamment sont magnifiquement (et tragiquement) traduites : ne pas réussir à poser les questions qui la taraudent sur son père, repousser encore et encore l'aveu de son homosexualité à sa mère, le tout contrebalancé par les expressions somatiques de son corps.
Un ouvrage étonnant, déroutant même, car depuis le titre jusqu'à la 4ème de couverture, le décalage est énorme entre ce qu'on pense y trouver et ce qu'on lit vraiment ; au-delà, il est déconcertant également au niveau du graphisme qui peut parfois apparaître grossier alors qu'on sait l'auteur capable de bien plus de finesse. Mais paradoxalement, cela amplifie le côté intime, maïeutique du livre. Et j'ai aimé.
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Je remercie les éditions Cambourakis et le site Priceminister via son opération « La BD fait son Festival » pour m'avoir fait découvrir cette bande dessinée unique et originale. Ce fut une bonne lecture et une découverte captivante, l'ouvrage mérite qu'on s'y arrête quelques instants.

Esthétiquement, il est charmant. Il est impressionnant de par sa taille, plus de 200 pages ce qui fait un beau pavé. La couverture est chatoyante, avec ce jaune et ce vert d'eau, le style graphique est annoncé en matière de traits. Il attire de suite l'oeil, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi imposant et riche. le papier sur lequel est imprimée la bande dessinée est de belle qualité, c'est un bel objet très soigné dans sa présentation.

L'histoire se divise en deux temps, l'enfance et le présent. Durant l'enfance, l'auteur nous fait revivre des moments clés de sa vie, ses beaux-pères, ses relations compliquées avec sa mère, la chiromancienne... Durant les instants présents, on se tourne vers les réponses aux questions posées dans l'enfance, c'est l'amour, c'est l'heure de vérité, c'est l'ascenseur émotionnel, entre les joies et les peines, la trahison et le doute.

C'est un récit peu centré sur l'action, mais plutôt sur l'introspection, sur la réflexion qu'il nous impose sur divers sujets, cela va de la musique, de l'écriture à l'homosexualité en passant par la famille, les animaux, les relations avec les autres. On sent à quel point le passé a conditionné le présent, c'est touchant, simple et fort. J'ai pris mon temps pour le parcourir un petit peu chaque jour et il s'avère sympathique à découvrir page après page. Il se révèle surprenant aussi, la fin est poignante et captivante.

Ce sont des mémoires très intéressantes, on sent que l'auteur se dévoile à travers ces pages. le texte est soigné, on peut comprendre plus facilement l'auteur, se mettre à sa place, réfléchir sur les sujets présentés. Je trouve qu'il y a une petite touche de poésie, de naïveté touchante qui donne envie d'en lire toujours plus.

Les dessins sont très agréables à voir. Personnellement, j'apprécie de les regarder, toutefois, je ne serais pas une immense fan. Je dirais que pour ces mémoires, ils sont beaux, ils correspondent à l'esprit et au charme de l'ensemble. En sachant que l'auteur sépare présent et passé avec le style de dessin. L'enfance a un côté très simplifié, épuré et rend les événements d'autant plus fort qu'on les voit avec notre oeil d'adulte. le présent a un style plus détaillé, noirci, rempli, un style qui marque le côté plus adulte du récit. Les illustrations sont en noir et blanc, conférant à ces mémoires un caractère unique.

Les personnages sont très sympathiques, on s'attache très vite au protagoniste principal (l'auteur), Nicole J. Georges. Elle a vécu des choses peu drôles, les conséquences nous touchent, son histoire et sa relation avec sa mère sont fortes. J'aime ce personnage sensible, curieux de comprendre, qui apprend toujours par la force des choses à relever la tête. L'enfant est tout aussi touchante que la version adulte de l'auteur.

Les autres personnages sont intéressants, parce qu'ils apportent tous quelque chose au récit en bien comme mal. Les relations entretenues entre Nicole J. Georges et les autres permettent de faire avancer l'histoire et de construire le personnage central. En particulier Radar et la mère de Nicole. La première est l'amoureuse, l'amante, la confidente, l'amie ; on sent toute une évolution dans le comportement, dans la relation. J'ai peiné à m'attacher à Radar, je lui trouvais un côté distant. La mère est une femme humaine. Elle fait des erreurs, elle se mure souvent dans le silence, dans les pirouettes pour changer de sujet. Elle n'a pas toujours été gentille et bienveillante envers sa fille, mais elle demeure le protagoniste le plus fascinant à découvrir au fil des pages.

En conclusion, je suis ravie d'avoir pu découvrir une bande dessinée originale et différente. Ce sont des mémoires atypiques, dans le texte, dans la mise en scène et dans l'esthétique. L'histoire se lit avec fluidité et avidité, j'ai toujours eu envie d'en savoir plus, de comprendre Nicole J. Georges. Les personnages l'entourant sont variés et sympathiques, les dessins sont très agréables à regarder. C'est un petit OVNI dans le monde de la bande dessinée et de l'autobiographie.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Nicole J Georges raconte dans ce très gros roman graphique, l'histoire de sa vie.

On la suit jeune adulte où elle expose différents pans de sa vie amoureuse, amicale, familiale, ses doutes, sa passion pour la musique, le dessin...

Au travers de flash back, on la retrouve parfois bébé, enfant, adolescente, entourée d'une mère à la vie amoureuse mouvementée et d'un père absent puisque mort.

Mais un jour, elle consulte une chiromancienne qui lui apprend que son père n'est pas mort.
Dès lors, elle part en quête de vérité et interrogé sa famille.

Roman graphique addictif qui aborde des sujets sensibles comme l'acceptation de soi, le coming out, les violences conjugales, le mensonge, la tromperie...
Et on s'aperçoit que cet ouvrage est un exutoire, une thérapie, un défouloir pour l'auteure, qui ira jusqu'à se confier à Dr Laura.

Une découverte qui m'a beaucoup plu.
Ce qui peut paraître dérangeant pour certains de part ces allers et retours dans le passé à tout bout de champ et sans réel lien avec le présent , m'a charmé et j'ai totalement été embarquée par cet univers.
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critiques presse (2)
BoDoi
21 janvier 2016
L’artiste joue avec les codes du genre autobiographique, faisant des allers-retours impromptus dans la chronologie, laissant certains pans de son histoire dans l’ombre et optant pour un déroulé un brin décousu.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Liberation
18 août 2015
La bédéaste Nicole Georges met en images son adolescence entre ennui, passions et traumas.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il semble parfois plus facile de livrer son intimité la plus profonde à un étranger qu'à ses amis proches.
C'est comme sauter les préliminaires du bavardage pour aller droit au but. On n'est pas redevable émotionnellement parce qu'on ne se connait pas.
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Je pourrais m'appeler Amber... Ou Rose... Ou Theresa?
— Bonjour, ici l'émission du Dr Laura. Donnez-moi votre nom et votre âge s'il-vous-plaît.
— Ha! Nicole - 23 ans.
Merde
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Voilà Verona en quelques mots... J'affronterais un gang entier pour elle, de son côté, elle tuerait pour moi avant d'habiller sa victime en grillon géant et de la jeter en pâture aux lézards. Une amie à la vie à la mort.
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