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Inspecteur Conny Sjöberg tome 5 sur 5
EAN : 9782264068767
408 pages
10-18 (17/11/2016)
3.46/5   38 notes
Résumé :

Une jeune femme nue, traumatisée, mutique est retrouvée sur un palier d'immeuble. Si elle refuse de parler, le voisinage, lui, est plus bavard. Et accuse sans hésitation le propriétaire de l'appartement devant lequel elle se trouvait. Le réparateur de piano John Gideon doit, selon eux, au mieux être un pervers, au pire un pédophile. Comment expliquer sinon les va-et-vient incessants de demoiselles chez lui ?

Petra aimerait bien éclaircir ce po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Une jeune femme est retrouvée traumatisée, mutique et nue devant la porte de Gideon, accordeur de piano qui a disparu. Les nombreuses allées et venues de jeunes femmes à son domicile, observées par le voisinage font de lui un pervers et un pédophile et le désignent comme principal suspect. L'enquête commence et Gideon reste introuvable.

J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire car aucun des personnages (même la pauvre Veronica) n'a suscité d'émotion en moi. J'ai trouvé l'enquête peu crédible, ceci étant accentué par le fait que, comme par hasard, tous ces malheurs (viol, disparition d'enfant, ...) affectent également et en même temps inspecteur, inspectrice ou commissaire dans leur vie personnelle. Trop c'est trop !
Un peu déçue donc par Dissonances qui n'est pas le premier livre de l'auteure que je lis ... déçue car je me souviens que d'autres ouvrages de Carin Gerhardsen ont été de vrais moments de lecture-plaisir.
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Dissonances : manque d'harmonie, désaccord entre des idées, des caractères, des sentiments. le titre du roman de Carin Gerhardsen fait référence aussi bien au métier de l'un des protagonistes: accordeur de piano, qu'au désaccord entre ce qui semble être - Gidéon pédophile, un bébé enlevé et sans doute mort, le responsable d'un viol tout trouvé - et la réalité des faits, révélée à la fin du roman. La vérité ne peut alors que nous surprendre, et nous inviter à revisiter notre interprétation des situations ou des témoignages. Mais l'auteure prend un malin plaisir à nous emmener dans la mauvaise direction.


Il est vrai que Veronica, victime d'un viol après une fête de fin d'études, va changer son récit plusieurs fois, citant successivement différents coupables et lançant ainsi l'équipe des enquêteurs de la police judiciaire de Stockholm sur de fausses pistes. Et si les responsables du viol n'étaient pas plutôt quelques uns de ses camarades de classe avec qui elle arrosait cette fin d'année scolaire? Il est vrai également que Gideon, l'accordeur de piano, assassiné chez lui, recevait souvent la visite de très jeunes filles. Ses voisins en témoignent et pensent qu'il était très certainement un pédophile. Est-ce la cause de son meurtre? Mais aucune de ces jeunes filles n'a quelque chose à reprocher à Gideon. Alors qui croire? La rumeur publique ou les témoignages - peut-être biaisés - de ses élèves? Et puis, en addition de ces deux enquêtes, il y a en toile de fond, la certitude qu'ont Jamal et Sjöberg, deux inspecteurs de l'équipe d'enquêteurs, de connaître celui qui, des années auparavant, a violé leur collègue Petra. Mais comme il s'agirait d'un policier, il faut agir avec précaution et discrétion. Est-il impliqué dans le viol de Veronica? Ce serait l'occasion de l'inculper et de faire en sorte qu'il cesse de nuire…


D'autres affaires vont s'entremêler aux trois premières, les lettres à une vieille dame, le kidnapping d'une petite fille et la découverte d'un cadavre de bébé en mer. L'auteure, malgré la complexité de l'intrigue sait la rendre facile à suivre, passionnante de bout en bout, avec un final très symbolique rassemblant un homme qui a consacré une grande partie de sa vie à faire le bien et un autre qui personnifie le mal absolu. Très bon roman.
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Dissonances est un bon thriller, j'ai passé un bon moment de lecture, je remercie Louve du forum Mort-sure pour sa confiance dans ce nouveau partenariat :)

Dissonances est un bon thriller comme je disais, mais assez compliqué à suivre. Pour la simple et bonne raison que c'est une suite et que ce n'est indiqué nulle part. Alors certes, il s'agit d'une nouvelle enquête, mais qui va très vite s'imbriquer dans une autre enquête démarrée des années plus tôt, donc dans un tout autre roman, "La maison en pain d'épices" publié en 2011. On comprend en cours de lecture que l'auteur a publié plusieurs autres romans avec cette équipe d'enquêteurs, dont une qui est directement concernée par une lourde enquête. J'ai trouvé cela vraiment dommage, j'aurais voulu commencer par le début, surtout que les personnages sont attachants.

D'ailleurs, ce ne fut pas facile de s'attacher à eux, car comme il s'agit d'une suite, ils ne sont pas présentés comme si c'était la première fois qu'on les voie, et avec les prénoms et noms suédois, c'était difficile pendant un bon moment de mettre un nom sur un personnage, de s'y retrouver. J'ai même dû en confondre un ou deux au début...

Voilà, niveau négatif, c'est tout ce que j'ai pu constater, et si vous aimez suivre les séries policières comme moi, je vous conseille de commencer par le premier, car ça en vaut le coup ! Je vais d'ailleurs m'acheter les tomes précédents, car j'ai très envie de suivre tout ça du début, surtout que si toutes les enquêtes sont comme celle-ci, ça devrait me plaire :)

Parlons du positif voulez-vous, car il y en a !
Des personnages forts pour commencer, avec chacun une vraie histoire personnelle, une vraie sensibilité. L'auteure parvient à nous rendre ces policiers humains et touchants. Comment gérer le stress du boulot, les horreurs auxquelles ils sont confrontés chaque jour, et mener une vie de famille, une vie amoureuse sans conséquences ? C'est difficile, et le boulot finit inévitablement par empiéter sur la vie de famille. Des personnages qui ne sont pas parfaits, qui ont des faiblesses, des vies chaotiques, mais qui nous touchent, par les épreuves qu'ils endurent, mais aussi par leur ténacité à aller au bout d'une enquête, par le regard rempli de compassion qu'ils portent sur les victimes, avec beaucoup de pudeur.
On suit leur vie de famille, on apprend à les connaitre et à les aimer, avec leurs imperfections.

On ne sait pas qui est le coupable. On le soupçonne bien sûr, tout comme les enquêteurs, car après tout, il n'y a pas de fumée sans feu. Comment un malentendu et des rumeurs, peuvent être le début d'un drame ? C'est ce que l'auteure va nous démontrer avec brio. Il ne faut pas se fier aux apparences, ni aux commérages.

On suit avec passion cette enquête, surtout une fois qu'on s'est familiarisé avec les personnages. La tension augmente au fil des pages, en même temps que l'horreur. Les révélations sont choquantes, bien que malheureusement réalistes. On se dit que ça n'a rien de farfelu, et qu'on pourrait très bien lire cette histoire dans un fait divers terrible. Certaines choses font froid dans le dos, tandis que d'autres nous émeuvent.

En bref, un roman qu'on prend plaisir à lire, même si pour cela il faut s'accrocher un peu au début. Un thriller intéressant qui m'a beaucoup plu et qui m'a donné envie de plonger dans les enquêtes précédentes, et qui plaira encore plus à celles et ceux qui ont lu les précédents romans de l'auteure, les petits veinards ^^
Lien : http://www.inmybookworld.com..
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Le style Carin Gerhardsen n'est définitivement pas mon style de lecture de prédilection. Après « La comptine des coupables » et « Dissonances », je n'adhère pas, je n'y arrive pas. J'aime les polars comme un « Tijuana Strait » ou un « Galveston », les romans policiers comme le dernier M.Mention, les romans noirs/réalistes comme un « Raphael, derniers jours » ou un « Dernier stade de la soif » ou encore un J ou D.FAnte… entre autres genres, où je peux être surpris par une intrigue plus ou moins complexe, et si pas avec un contenu marquant. Je ne retrouve rien de ces penchants qui ont tendance à m'interpeller. Tous ces malheurs qui se retrouvent par mégarde dans chacun des personnages quand un thème apparaît dans une enquête : un viol, ah ben justement il se trouve qu'une inspectrice... ; un drame familial peu courant, oh, mais au fait le commissaire, etc.
C'est beaucoup trop prévisible et le drame touche les gens dans un cercle concentrique si restreint. Tout arrive à ce groupe de personnes qui évoluent au fil des romans de l'auteure. Un peu trop à mon goût.
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C'est le premier livre que je lis de Carin Gerhardsen, et j'y ai découvert une intrigue rondement menée. J'ai de suite accrochée avec les personnages et l'histoire, tellement bien accrochée que je n'ai pas pu poser ce livre avant de l'avoir fini.

Touchant des domaines aussi difficiles que le viol, la pédophilie ou la pornographie, les inspecteurs chargés de l'enquête jouent de subtilité afin de pouvoir garder le contact avec Véronica, retrouvée nue et hagarde sur un palier. Difficile d'obtenir des informations auprès de cette toute jeune fille, traumatisée par les derniers évènements qu'elle vient de vivre.


J'ai apprécié la finesse des comportements "humains" des co-équipiers de l'équipe du commissaire Conny Sjöberg, loin des paroles et gestes brutaux que l'on retrouve dans beaucoup d'ouvrage de ce genre littéraire. Tout comme leur capacité de compréhension d'un point de vue psychologique des personnes qu'ils sont à même d'interroger et auprès de qui rechercher des informations afin de remonter la piste jusqu'au responsable.


J'ai vu que Carin Gerhardsen avait déjà publié 4 autres livres, que je mets dans la PAL de mes envies.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
En ce qui le concerne, écrire les choses n’a pas été simple. Le processus a été pénible, lourd et long. Mais dans le même temps son fardeau s’est allégé. On a peut-être raison de dire qu’en général, c’est une aide de coucher sur le papier ses chagrins et ses douleurs. Voilà comment il a extrait un à un les souvenirs de sa mémoire. Mot après mot, il a retracé la période où ils étaient ensemble et celle qui a suivi. Avec une sincérité dans chaque syllabe et en allant chercher autant dans les souvenirs enfouis que dans les souvenirs à fleur de mémoire. Qu’ils soient plaisants ou effroyables, honorables ou honteux. Comme un volcan qui crache sa lave, à la fois d’une beauté fascinante et mortellement dangereux.
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Elle longe la rive jusqu’à la partie nord du lac, puis emprunte l’allée qui mène à l’église. Elle s’arrête et hésite un moment, avant de rassembler son courage et d’entrer. […] Les églises l’ont toujours effrayée, avec leur silence menaçant et l’écho fantomatique occasionné par chacun de ses pas. Jenny s’assoit sur l’un des bancs du fond. Elle observe les motifs étranges et terrifiants des oeuvres qui ornent les murs. Même Jésus et ses disciples n’ont pas l’air de se plaire dans la maison de Dieu. Le regard un peu fou, Jésus avance, en dépit de la lourde croix qui pèse sur ses épaules. Il est poursuivi par des créatures aux allures de zombies, dont on ne comprend pas si elles sont là pour l’aider ou pour le mettre à terre. Deux vieux bonshommes aux barbes hideuses et aux chapeaux bizarres font cuire vivante une femme nue à l’intérieur d’une marmite que chauffe un feu aux flammes violentes. Jenny ne comprend pas en quoi de tels tableaux embellissent une église. Ils n’offrent rien de réconfortant, plutôt le contraire. Néanmoins, elle joint ses mains et se lance dans une longue prière silencieuse.
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Quand on se retrouve dans une situation tendue, il faut avoir analysé tous les paramètres, pour pouvoir y résister. Si on n’a pas, dès le départ, une vision claire de la conduite à tenir, les choses risquent de mal tourner. Il faut suivre sa conscience et ne pas se laisser entraîner par les idiots qui nous entourent.
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Il y a beaucoup à raconter, à mettre en mots. En musique, les choses seraient bien plus faciles. Quelques accords de guitare suffisent pour que tout le monde ressente clairement ce qu’on veut exprimer. Mais pour rendre un message compréhensible, il faut le traduire en mots.
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En tout cas, pour nous les mecs, à l’époque de ma jeunesse, il était beaucoup question de s’agiter dans tous les sens et de bomber le torse devant les nanas. De montrer sa virilité. Certains le faisaient en utilisant la violence et en semant la terreur. L’autre façon de marquer des points consistait à se vanter de toutes les nanas qu’on avait eues. Que ce soit vrai ou pas. Et le vocabulaire choisi était souvent dur, pas question de parler des filles avec tendresse. On les considérait comme des jouets. Un peu comme des objets de consommation. Avec lesquels on s’amusait un moment, qu’on utilisait et puis qu’on jetait.
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Videos de Carin Gerhardsen (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Carin Gerhardsen
Carin Gerhardsen - La comptine des coupables .À l'occasion du Festival International Quai du Polar 2013, Carin Gerhardsen vous présente son ouvrage "La comptine des coupables" aux éditions Fleuve Noir. Traduit du suédois par Charlotte Drake et Patrick Vandar. http://www.mollat.com/livres/gerhardsen-carin-comptine-des-coupables-9782265089082.html Notes de Musique : "Morning Emerges From Night" by Ergo Phizmiz (http://www.ergophizmiz.net)
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