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Inspecteur Conny Sjöberg tome 3 sur 5
EAN : 9782264061058
336 pages
10-18 (03/04/2014)
3.79/5   89 notes
Résumé :
Qaund des innocents deviennent les victimes collatérales d'histoires que l'on croyait à jamais enfouies ...

À Stockholm, les policiers de la section criminelle du commissariat d'Hammarby sont sous le choc après le meurtre brutal d'une mère philippine et de ses deux enfants. Aucun indice sur le lieu du crime, aucune piste, mais des questions qui s'accumulent. Comment une femme de ménage aux revenus modestes peut-elle s'offrir une maison aussi luxueuse ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Une femme et ses deux enfants sont retrouvés égorgés dans leur lit. Elle était philippine, les petits avaient un père suédois. Pour le commissaire Connie Sjöberg et son équipe, le choc est rude mais heureusement Tom et Linna n'ont pas souffert, ils sont morts dans leur sommeil. Qui a pu tuer si froidement cette petite famille sans histoires ? le père dont ils étaient séparés depuis longtemps ? Erik ? Un homme mystérieux présenté comme le nouveau compagnon de Catherine ? Peu d'indices, aucune piste valable et une équipe d'enquêteurs qui traverse une crise : Sjöberg se noie dans une liaison adultère qui lui fait honte, Petra est persuadée que Jamal a participé à son viol et Einar ne donne plus signe de vie.

Suite directe de Hanna était seule à la maison, cette Comptine des coupables suit l'équipe du commissariat de Hammarby, un quartier de la périphérie de Stockholm, que l'on retrouve en proie à des soucis personnels et professionnels. Mais les problèmes et rancoeurs ne les empêchent en rien de mettre toutes leurs forces dans la résolution du meurtre sordide d'une mère et de ses deux enfants, innocents par définition. Et c'est dans le passé qu'ils vont devoir fouillé pour trouver le coupable. L'enfance est au coeur de cet opus, ce moment privilégié mais non exempt de drames, des drames que l'on cache, que l'on enfouit au plus profond, que l'on ne peut raconter faute de mots, mais qui continuent de hanter ceux qui les ont vécus, subis, oubliés parfois. Un drame, Sjöberg en a aussi vécu un autrefois, quand il a perd son père alors qu'il n'avait que trois ans. Sa mère est toujours restée très discrète à ce sujet et n'a répondu à aucune des questions de son fils. L'heure est peut-être venue d'évoquer ce passé douloureux pour le libérer du poids des secrets...
Pour les amateurs de polars suédois, celui-ci ne déroge pas aux règles du genre : ambiance neigeuse, rythme lent, enquête minutieuse, racine du mal dans le passé et policiers désenchantés. Les personnages sont attachants, l'histoire très prenante, c'est vraiment un bon opus de cette série.
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Une femme et ses deux petits assassinés. Elle consciente, eux dans leur sommeil. On les retrouve gorge tranchée, allongés côte à côte dans le même lit. Les enfants semblent dormir paisiblement. Ouf, ils n'ont rien vu, rien entendu, pas souffert. N'empêche, ça prend tout de suite le lecteur aux tripes.

Le titre en version française est éloquent, il fait référence à l'enfance, à l'innocence, à la culpabilité et à son côté lancinant - thématiques principales de cet ouvrage, où des enfants sont victimes des drames des adultes, directement ou indirectement, à cause des non-dits, parce que ceux qui les aiment pensaient les protéger du poids de leur propre souffrance en la taisant, ou tout simplement parce qu'ils étaient incapables de s'épancher.

Un polar suédois à la forme très classique : quelques histoires en parallèle de l'enquête policière, autour du passé des témoins/suspects/coupables du meurtre et des difficultés des flics dans leurs vies personnelles. Cette 'Comptine des coupables' est la suite de 'Hanna était seule à la maison'. Je regrette d'avoir pris cette série en cours, des éléments sur les enquêteurs m'ont échappé. Je compte bien redémarrer au début.
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Ce roman n'était pas fait pour moi, mais alors pas du tout. Je pense qu'il plaira à beaucoup d'autres lecteurs. Pour ma part, je suis hermétique à ce genre de romans. J'aurai même dû l'abandonner au bout de quatre pages, quand les enquêteurs trouvent "beaux" ces trois cadavres couchés les uns auprès des autres, ou quand ils sont presque heureux que tous les membres de la famille soient morts en même temps. Note : je sais pertinemment que survivre à une tragédie est douloureux, et l'une des intrigues secondaires le démontre largement. Cependant, il m'est impossible d'être sereine face à l'assassinat de deux enfants, même s'ils sont "partis" avec leur mère.
J'ai beau aimé les romans policiers, je n'aime pas quand les policiers eux-mêmes ne portent pas plainte quand ils sont victimes de violence. Je n'aime pas non plus quand la vie privée des policiers envahit, pour ne pas dire parasite l'intrigue. C'est fou le nombre de policiers qui découvrent des secrets de famille grâce à une enquête. le polar fait vraiment double emploi.
Je n'ai rien non plus contre la vengeance, cette thématique littéraire m'a toujours intéressée. Cependant, je n'aime pas la vengeance telle qu'elle est pratiquée dans ce roman. Pourquoi se venger d'une tragédie où, comme dans toute véritable tragédie, seule la fatalité est en cause ? Les retours en arrière, mis en évidence par l'utilisation de l'italique, est un procédé bien connu, et pas toujours judicieux - j'ai pensé aux romans de Camilla Lackberg (l'oiseau de mauvais augure, mais en nettement moins fort). le coupable ? Je ne dévoilerai pas son identité, bien entendu. Je dirai simplement que l'auteur a voulu construire habilement son roman pour nous amener à ce meurtrier inattendu. J'ai juste eu l'impression qu'il tombait du ciel - et j'avais presque raison.
Bref, la comptine des coupables fut une déception pour moi.
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Si vous êtes fan absolu des polars à la suédoise, alors ce livre-ci va sûrement vous plaire et il viendra compléter votre collection. Mais peut-être parce que je préfère le soleil, en tout cas, moi, je n'ai pas été franchement emballée par ce bouquin. L'intrigue en elle-même est bien ficelée. Cela dit, c'est je crois le minimum pour un polar dès lors qu'il s'agit de retrouver un coupable. Pour ceux pour qui pensent qu'un bon polar c'est avant tout la qualité d'une intrigue alors ce livre devrait satisfaire leur souhait en rebondissements inattendus. Pour ceux qui attendent davantage d'un roman, notamment quant à ses qualités littéraires, alors c'est pas gagné.

Tout commence par la découverte d'une femme et de ses deux enfants égorgés dans le lit de leur mère. Aucun indice, mais une multitude de questions qui émergent. Comment cette femme de ménage peut-elle habiter une maison si luxueuse ? Pourquoi le père des enfants semble-t-il si peu touché par ce drame ?Une équipe de policiers se charge de résoudre cette enquête qui va les emmener dans des méandres complexes.

Ce qui apporte un plus à ce livre c'est qu'il ne traite pas que de l'enquête mais également du poids de la culpabilité que chacun peut être amené à porter et du poids des secrets. Ceux qui entourent cette affaire, mais également ceux de plusieurs des policiers chargés de l'enquête. Cependant, j'ai trouvé maladroit que ces policiers, en plus de leurs recherches sur ce meurtre mènent parallèlement des enquêtes personnelles qui interfèrent plus ou moins avec le récit principal. J'ai eu l'impression que les flics étaient davantage préoccupés par leurs problèmes personnels que par l'horreur de ce triple meurtre et leur rapport à la loi m'a parfois semblé bien ambigue. Ainsi, le fait qu'une femme policier qui a été violée après avoir été droguée ne porte pas plainte contre l'un de ceux qu'elle pense être coupable de ce viol, alors qu'elle est pourtant persuadée qu'il s'agit d'un de ses équipiers m'a dérangée à la lecture de ce livre.

Concernant l'écriture elle-même, c'est de l'écriture à minima. Une succession de faits alignés en narration extérieure à coup de phrases lapidaires, quelques dialogues. de la narration extérieure encore pour nous rendre compte des pensées intérieures des différents personnages ce qui, je crois, limite l'empathie qu'on pourrait ressentir pour eux. Pas de poésie, de rythme, de mélodie dans les phrases. Des paragraphes qui passent d'un personnage à un autre de façon abrupte. Une écriture essentiellement au présent mais qui ne suffit pas à donner de la vie au récit. Ce qui est sûr c'est que ce n'est pas pour le style que vous serez marqué par ce livre.

Il semble que ce livre fasse suite à deux autres et qu'on suive d'un tome à l'autre les histoires qui lient cette équipe de policiers. Possible que cela nous permette de nous attacher davantage aux personnages et que cela donne au roman une autre densité. N'ayant pas lu les précédents, je ne peux en juger.
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Carin Gerhardsen … six livres parus en français …
N°1 « la maison en pain d'épice » … Un polar suédois écrit par une mathématicienne de formation devenue informaticienne … Les scènes décrites, dévoilent les détails avec une telle analyse logique que parfois on croirait suivre l'énigme au travers de l'organigramme qui décrit le schéma d'organisation de l'intrigue avec une représentation graphique normalisée de l'enchaînement des opérations effectuées et des décisions prises par le meurtrier … j'avais beaucoup aimé.
N°2 « Hanna était seule à la maison » … L'intrigue est manichéenne. Un bon point pour un thriller. Mais le style lui manque certainement de fioriture … j'étais un peu déçue.
Me voici avec le numéro 3 entre les mains …
Le commissaire Conny Sjöberg n'est pas très en forme … son équipe non plus … ils ont des comptes à régler entre eux … il y en a même un qui a disparu !
Einar est-il en train de prendre du bon temps ?
300 pages plus loin, le ménage sera fait … le meurtrier sera arrêté … les mystères entourant le passé des uns et des autres seront dévoilés.
L'écriture n'est pas littéraire, nous ne sommes pas en train de lire des textes poétiques ou psychologiques, c'est tonique, très professionnel dans la gestion du scénario.
Une bonne lecture pas prise de tête …
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La culpabilité n'est pas une chose qu'on peut balayer d'un revers de main.
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la culpabilité est comme un boulet accroché au pied qu'on traine partout avec soi.Il devient une partie de son propre corps Au bout d'un temps, on ne le remarque même plu
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Peu importe le degré d'exaspération et de colère qui nous habite, peu importe à quel point notre esprit réclame vengeance, on ne peut pas changer le passé.
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la culpabilité est comme un boulet accroché au pied qu'on traine partout avec soi.Il devient une partie de son propre corps Au bout d'un temps, on ne le remarque même plu
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Ca passe ou ça casse...
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Vidéo de Carin Gerhardsen
Carin Gerhardsen - La comptine des coupables .À l'occasion du Festival International Quai du Polar 2013, Carin Gerhardsen vous présente son ouvrage "La comptine des coupables" aux éditions Fleuve Noir. Traduit du suédois par Charlotte Drake et Patrick Vandar. http://www.mollat.com/livres/gerhardsen-carin-comptine-des-coupables-9782265089082.html Notes de Musique : "Morning Emerges From Night" by Ergo Phizmiz (http://www.ergophizmiz.net)
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