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EAN : 9782226322739
272 pages
Albin Michel (30/12/2015)
3.67/5   210 notes
Résumé :
Abel, enfant issu de la nature et du monde animal, est né en pleine guerre. Il est adopté par deux frères d'un autre pays qui lui enseignent la culture des mots. Dans sa quête d'identité, il se heurte à la brutalité des hommes sous toutes ses formes.
Son obscure naissance au coeur d'une forêt en pleine guerre civile a fait de lui un enfant sauvage qui ne connaît rien des conduites humaines. S'il découvre peu à peu leur complexité, à commencer par celle du lan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 210 notes
« A la table des hommes » est un conte intemporel qui nous hisse au-delà de la haine tout en nous ancrant dans notre temps bouleversé par une violence dont nous avions cru être protégé, la guerre, le goût de la destruction et le mépris de la vie. Mais ces périodes de chaos n'ont-elles pas exister tout au long de l'histoire de l'humanité ? ne peuvent-elles pas générer une renaissance, être l'occasion de grandir ?

Ce conte revisite la Genèse à partir de la naissance obscure d'un être qui sort par étapes successives de sa condition animale pour atteindre progressivement à la connaissance de lui-même et des autres.
Ses débuts dans l'existence sont douloureux et confus. Il perd suite à un déluge de feu et de destruction deux mères la première animale, une truie et la seconde humaine qui le nourrit de son lait peu de temps victime, elle-aussi des suites de cette catastrophe peut-être atomique.
Une daine l'adoptera, le guidera jusqu'à ce que les hommes, dont il va apprendre alors à se méfier, la tue.
Il vit dans l'instant tous ses sens en alerte et gardera cette capacité à s'extraire du temps.
« Tout ce qui n'advient pas dans l'immédiat, ou presque, est pour lui un jamais. Il vit dans la plénitude du présent au sein d'une rondeur temporelle chaque jour renouvelée, non dans l'étendue indéfinie du temps. »

Il est prénommé Babel, à cause de la confusion de son esprit, par des femmes qui l'accueillent dans un village dont les hommes ont disparu.
A partir de ce moment, différent des autres, lui qui n'est « ni beau, ni laid (mais) particulier, et émouvant avec son regard d'innocent en alarme » va attirer sur lui au fil de ses rencontres compassion, désir de protection mais aussi la haine que peut faire naître son innocence, le désir de le faire souffrir.

Il va franchir, en fuyant pour survivre à la folie meurtrière des hommes, des frontières géographiques mais aussi faire tomber des frontières intérieures qui le maintiennent dans l'obscurité dont il va s'extraire en apprenant à lire et découvrant le pourvoir et la magie des mots. Il deviendra alors Abel : de la confusion qui l'habitait quand lui manquaient les mots, il va parvenir à un souffle, un souffle de vie fragile, beau, précieux dans sa fragilité même, qui lui permettra de se sentir relié aux autres et à l'Autre mais toujours « une mémoire obscure couve en lui qui se réveille au moment propice et lui inspire ce qu'il doit faire... »

Sylvie Germain nous tend par l'intermédiaire de ce livre un fil d'ariane qui peut sembler ténu. En le tirant elle ne nous offre pas de solutions, elle nous dit que la consolation peut venir de la conscience de la beauté fragile et fugace des choses et des êtres qui nous entourent, voués à disparaître. Beauté qu'il faut effleurer, contempler, protéger sans la figer sous peine de la détruire.

Elle nous dit que Babel devenu Abel « n'est plus avide de découvrir davantage le langage des hommes, il lui suffit de faire bon usage des mots qu'il a appris, de préserver autour de chacun d'eux un espace de silence où les faire résonner. Il n'est plus désireux de plaire à ses semblables, d'être accepté par eux, il lui suffit d'avoir été aimé par quelques-uns et d'avoir aimé ceux-là. Il a reçu sa part de fraternité, des destructeurs la lui ont arrachée, mais sous la douleur de ce rapt, il conserve la joie d'avoir un jour reçu cette part d'amour et d'amitié, et cette joie, personne ne pourra la lui retirer. »
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Alors qu'une bombe éclate au-dessus d'un village, seul un porcelet et une femme font partie des rescapés. Commence alors une errance parmi les bois, rythmée par la recherche de nourriture mais aussi de chaleur et d'une présence amicale. L'histoire devient conte lorsque cet animal devient un jeune homme innocent...
De Sylvie Germain je ne connaissais qu'un recueil de nouvelles. L'écriture est toujours aussi plaisante mais j'avoue que l'histoire est déroutante. Dénonçant la haine et la violence des hommes, ce jeune homme nous touche lorsqu'il découvre les mots et leur pouvoir. Autour d'hommes et de femmes qui le prennent sous leurs ailes, cet être dépourvu de colère et de méchanceté semble bien mal armé pour notre monde...
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Un pays sort de la guerre, une guerre fratricide, peut-être celle des Balkans, elle n'est pas nommée. Un enfant sauvage, presqu'un homme, sort des bois. Il est accueilli avec méfiance par les hommes du village. Il ne sait rien. Il ne parle et ne comprend aucune langue. Une corneille pour seule amie, c'est un garçon apeuré qui s'invite à la table des hommes. Il doit tout apprendre d'eux.

Difficile de parler de ce beau roman sans trop dévoiler l'argument, il faut y rentrer comme on rentre en poésie, avec curiosité et sensibilité. L'écriture de Sylvie Germain très charnelle et organique devient visuelle.

Les bois, l'eau, le froid, les animaux de la forêt, le village supplicié, tout est décrit avec une langue forte et belle. Si ce roman était un tableau ce serait : « Chasseurs dans la neige » ou « Jeux d'enfants » de Breughel l'ancien.

Oeuvre singulière, fable philosophique et poétique sur la construction d'un être humain et la reconstruction d'une société humaine après l'effroyable chaos d'une guerre. « A la table des hommes » nous emporte très loin en littérature pour peu que l'on accepte le voyage.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Y a t-il en chaque porc un homme qui sommeille? Il en existe au moins un dans l'imagination de Sylvie Germain, qui nous propose là une fable moderne.
La guerre fait rage dans le pays (que l'on situerait volontiers du côté des Balkans, mais peu importe). Un petit être rose et soyeux a survécu dans les ruines d‘une ferme : il faut une série de circonstances favorables et un lâcher prise de la part du lecteur pour que se mette en place le scénario ce petit porcelet se réveille brutalement dans le corps d'un ado. Nu, sans langage, sans connaissance, seul si l'on excepte l'amitié fidèle d'une corneille.
Tel un enfant sauvage, Babel découvre la compagnie des hommes, leur férocité, leur faiblesse, leur rejet de la différence. Tout en s'efforçant de s'approprier le pouvoir des mots, dits puis lus.
Le danger reste grand pour un être sensible mais naïf, qui ne possède pas les codes sociaux et se pose d'emblée en cible facile pour la bêtise humaine. La fuite est nécessaire. Ailleurs compagnie de marginaux, avec lesquels il pourra lentement développer sa conscience, et son humanité

Babel est une métaphore de l'enfance qui accède au langage, mais à la différence des enfants humains au sein d'une famille, nul n'est là pour lui conter ce qui fut avant qu'il ait conscience de sa propre existence. C'est une tabula rasa, qui n'a guère d'autre choix que de faire face sans filet à ce que l'humanité a de moins glorieux. L'apprentissage est rude, et forge un être unique, insoumis, sans concession. terriblement seul aussi.

Hormis les brutes stupides croisées dans les premiers temps, et qui contribueront par leur violence à construire le futur Babel, les autres personnages qui servent de tuteurs, comme une tige de bambou guide la croissance d'une plante, sortent de l'ordinaire : des jumeaux asociaux, chacun à sa façon, la fille d'un ex-clown qui s'est perdu, un libraire et un droguiste.

Les animaux accompagnent le jeune homme, la corneille bien sûr, mais aussi les pensionnaires d'un zoo, et la nature environnante, elle aussi maltraitée par la folie des hommes.

« La forêt est son royaume, il y flâne des journées entières, parfois il s'y attarde tant qu'il ne rentre qu'à l'aube. Il aime assister au déclin de la lumière dans le ciel qui semble s'arrondir à mesure que le bleu se sature, se violace puis se fonce en noir indigo, et, au même rythme, à la montée des ombres entre les fûts des arbres jusqu'à leurs frondaisons ».

Si la première partie a un réel pouvoir d'attraction, invitant le lecteur à assister à l'éveil de l'adolescent, vierge de toute science, sans haine et sans malice, et empreint d'une volonté d'accéder à la culture, tout ce qui se produit après le départ est plus obscur. Certes les messages sont délivrés mais ne font plus corps avec l'intrigue, l'évolution de Babel qui devient Abel devient abstraite.

Le genre n'est pas nouveau, les ours qui deviennent écrivains, ou les humains qui se transforment en scarabée sont monnaie courante en littérature. Sylvie Germain intellectualise le propos, servi par une écriture superbe.

Il n'en reste pas moins qu'il faut être très disponible et sans doute s'offrir une deuxième lecture, voire plus pour en saisir toute la portée.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ce nouvel opus de Sylvie Germain démarre d'une façon pour le moins étrange.
On ne sait pas avec précision dans quel pays on se trouve, mais on comprend que la guerre y fait des ravages.
Nous voici dans une porcherie détruite par un incendie brutal et dévastateur.
Ne sont épargnés qu'une jeune femme qui vient de perdre son enfant et un porcelet qu'elle va allaiter. Lorsque cette mère nourricière mourra à son tour, notre petit cochon, après quelques autres péripéties deviendra un jeune garçon aux cheveux presque blancs, à la peau d'un rose laiteux qu'une vieille femme prend sous son aile et prénomme Babel parce que « sa langue est aussi brouillée que les briquetiers de la tour de Babel ».

En revisitant le mythe de l'enfant sauvage, Sylvie Germain nous propose un conte philosophique doux- amer où les relations entre homme et animal sont disséquées à travers la bêtise et la violence des humains mais aussi la difficulté à appréhender le langage et à exprimer sa pensée.

« Avec les humains, tout est toujours compliqué, équivoque, et souvent inquiétant ».

J'ai apprécié une fois de plus l'écriture simple et poétique de l'auteure, mais j'ai regretté que le propos philosophique soit trop présent, au dépend du reste de l'histoire.
Une agréable lecture tout de même.


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critiques presse (1)
Telerama
23 décembre 2015
Elle embarque le lecteur aux limi­tes mêmes de la perception, au bord du fantastique.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
La forêt est son royaume, il y flâne des journées entières, parfois il s’y attarde tant qu’il ne rentre qu’à l’aube. Il aime assister au déclin de la lumière dans le ciel qui semble s’arrondir à mesure que le bleu se sature, se violace puis se fonce en noir indigo, et, au même rythme, à la montée des ombres entre les fûts des arbres jusqu’à leurs frondaisons. Tous pareillement sanglés de noir, les arbres forment une horde de silhouettes immobiles, bras levés, écartés, qui s’effleurent en frémissant. Il écoute et il respire la nuit forestière, l’air humide et froid, très vif mais moins venteux, répand autrement les sons et les odeurs que celui du jour, les bruits se détachent et se répercutent avec plus de netteté, ils claquent comme des bulles, les odeurs s’exhalent avec plus de puissance. Il n’a pas peur dans cette obscurité aussi mouvante que bruissante, ses sens s’y aiguisent comme une lame sur une meule, et il connaît bien son domaine, il sait s’orienter, se protéger des dangers, trouver où et comment se dissimuler au moindre bruit suspect, surtout s’il s’agit de voix ou de pas d’hommes. Il se méfie bien davantage de ceux-ci que des animaux sauvages, car les humains fouinent partout, et certains portent un fusil à l’épaule, prêts à tirer sur toute bête comestible, et aussi, par mégarde, par excitation ou par jubilation, sur tout ce qui bouge, comme si la vie des autres vivants leur était un défi, un obstacle à abattre, la promesse d’une bouffée d’ivresse sanguine. p 82
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Les causes du conflit, surgi après des décennies de bonne entente, ils ne sauraient les dire avec exactitude, ni surtout impartialité. Malgré la proximité géographique, malgré leur longue cohabitation et leurs anciens échanges allant parfois jusqu'à des alliances, malgré de nombreuses parentés entre leurs langues, leurs modes de vie, malgré de vieux liens apparents, ces foutus voisins ne sont pas leurs frères, pas même leurs semblables. Ils ne mangent pas, ne boivent pas, ne s'habillent pas, ne prient pas, ne festoient pas, ne s'enterrent pas exactement à la façon dont eux le font. Ils ne croient pas aux mêmes mythes, ils échafaudent des interprétations mensongères de l'histoire, ils ont des revendications indues. Ils se révèlent une menace. Trop de différences, et trop de dangers, visibles ou non ; les plus discrets sont les pires. A y bien regarder, ces gens-là ne sont peut-être pas tout à fait des hommes. Et puis, à quoi bon chercher des explications, des mobiles, la guerre est là, ce fait flagrant est à soi seul une raison de se battre, et il justifie tout. La guerre les a saisis, corps et âme, extirpant des bas-fonds de leur être une capacité de haine et de cruauté qu'ils ignoraient porter.
(p. 33)
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D'un air très sérieux, celui-ci a commencé par dire : « Dieu ? Pas facile de le rencontrer, il réside assez loin, à environ neuf années-lumière de la Terre. C'est un lauréat du prix Nobel, Piotr Kapitsa, qui a fait le calcul, ce doit donc être fiable », et il a raconté la façon dont le physicien avait procédé pour évaluer la distance à laquelle ledit Dieu avait planté son trône céleste. Kapitsa s'était basé sur le lancement de prières émises en 1905, vers la fin de la guerre russo-japonaise, par des popes pleins de ferveur patriotique et leurs ouailles les plus dévotes. Dans leur appel, ils adjuraient Dieu de châtier leurs ennemis. La réponse était arrivée dix-huit ans plus tard, en 1923, sous la forme d'un violent séisme qui avait frappé une partie de l'île centrale du Japon, dévastant de nombreuses villes et tuant des gens par milliers. Les prières voyageant certainement comme les photons à la vitesse de la lumière dans le vide intersidéral, soit 300 000 kilomètres à la seconde, et l'accusé de réception de la part de Dieu, idem, Kapitsa avait pu ainsi élaborer son calcul. Il serait d'ailleurs intéressant, a ajouté Clovis, que cette opération mathématique soit appliquée à toutes les suppliques adressées à Dieu de par le monde, en toute époque, pour que soit puni, massacré, tel pays ennemi, tel peuple exécré, ou au contraire pour que soit béni, sauvé, tel pays, telle personne aimée, et aux éventuelles réponses reçues. Il conviendrait ensuite de comparer ces divers calculs pour tenter de déterminer au plus juste la position du trône divin dans l'infinité de l'univers, mais cela risquerait d'être insoluble, car s'il y a des malédictions et des bénédictions qui tardent à obtenir satisfaction, il y en a d'autres qui font mouche rapidement. Alors soit Dieu ne tient pas en place, il vagabonde dans les galaxies, voire au-delà encore, soit il a l'humeur capricieuse et ne répond que quand ça lui chante, illico, à retardement, ou jamais.
Clovis aimait bien raconter cette blague scientifique qui valait à ses yeux les élucubrations concoctées par les divers systèmes de croyances ; elle valait même beaucoup mieux que ceux-ci car elle se savait une bouffonnerie et s'affichait comme telle, elle se moquait de toute prétendue capacité de compréhension des mystères ultimes par voie de révélations, d'hypothèses et de déductions [...].
(p. 194-196)
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Ils sont en placide accord avec la terre, ils font corps avec elle. La terre, la vie, leur chair, le sang qui circule en eux, la faim autant que la satiété, la course autant que les haltes de délassement, c’est tout un. Ils ne s’inquiètent pas du temps qui passe, ils ignorent ce qu’hier et demain signifient et portent de nostalgie, de soucis ou d’espoirs, ils habitent chaque instant en plénitude, les agréables comme les mauvais, et selon, ils réagissent, s’adaptent. Seul leur importe de rester saufs ; ils ne sont que brut et vigoureux désir de vivre qui oscille entre âpreté, effroi et volupté. La vie parfois dispense des moments de si grande douceur. Ces moments-là, ils les goûtent avec ampleur et acuité, des frissons de bien-être leur parcourent l’échine, furtifs et légers comme ceux qui fluent dans les herbes et les feuillages sous les bouffées du vent.

(…) La forêt est son domaine, elle le connaît par tous ses sens, elle le sait aussi prodigue que violent, la nourriture y abonde, mais parfois s’y fait rare, la douceur y règne autant que la rudesse, et la férocité. Parmi les prédateurs, les pires sont ceux de l’espèce humaine.
p 27-28
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Le jour commence à poindre, les étoiles pâlissent, mais le jour et la nuit ne sont pas exclusifs, rien ne l’est, sauf la haine en son orgueil inepte, tout s’interpénètre, se ramifie et se féconde. Les étoiles peuvent bien disparaître de la vue, elles ne désertent pas le ciel où elles diffusent leur feu depuis des milliards d’années, et leur lumière survit longtemps à leur extinction. Et il est indifférent aux étoiles d’être on non regardées par des admirateurs, comme cela l’est aussi aux arbres, aux montagnes et aux fleuves, aux fleurs et aux animaux. Seuls les hommes ont ce souci rongeant, et pour être remarqués, autant que pour éliminer qui s’avise de leur faire de l’ombre ou simplement qui ose ne pas les glorifier ni se soumettre à eux, ils sont prêts à tout, à commencer par tuer. p 261-262
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Ce cycle est proposé depuis 2017 par la BIS en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature (MéL). Un mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne".
Saison 5 : Jean Lancri, Gaëlle Obiégly, Sylvie Germain et Michel Simonot
Captation, montage et générique par Corinne Nadal
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