AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Kassuatheth


Un nouveau tueur en série copie en bonne partie le mode opératoire du Chirurgien que nous avions dans le roman précédent. Il est rapidement rejoint par Hoyt, le Chirurgien du roman précédent.

Il y a plusieurs éléments dans ce roman. Il y a encore cette lutte de Rizzoli pour prouver qu'elle est aussi capable qu'un homme. Personnellement je ne l'aurais pas apprécié comme collaboratrice ou équipière. Elle sent des attaques même lorsqu'il n'en a pas. C'est surtout aux autres de se protéger contre les attaques de la tigresse. Heureusement qu'elle évolue au cours du roman. Elle devient plus sensible, plus accueillante... Mais pas trop.

Il y a aussi une véritable enquête policière et sur ce point, le roman ressemble à la série télévisée. Une écriture facile à lire nous en fait voir tous les aspects.

Mais le trait dominant de ce thriller est parfaitement décrit par cet extrait du livre :

Ce n'est pas le Dominateur qui joue avec moi, dit-elle. C'est Hoyt. La planque ratée, c'était pour me briser. Il ne connaît pas d'autre façon de traiter une femme : d'abord la briser. La plonger dans la déprime, arracher des morceaux de sa vie. Voilà pourquoi il choisit pour proies des victimes de viol. Des femmes qui ont été symboliquement détruites. Avant d'attaquer, il veut nous affaiblir.
...
Comme un fantôme qui passe à travers les murs. Elle ne savait jamais quand il se manifesterait de nouveau ni d'où viendrait l'attaque. Mais elle savait qu'elle viendrait.
Page 232

Quand vous savez que Hoyt s'est mis en chasse contre Rizzoli et que vous voyez les moyens "tordus" utilisés pour arriver à ses fins. Quand vous voyez Rizzoli se barricader... Vous vivez ce thriller.

C'est un livre qui suscite en nous des sentiments qui sont loin d'être à notre honneur. Je me souviens de l'époque où j'ai fait mon cours classique, il y avait à la bibliothèque une section appelée l'enfer. Cette section était réservée aux lecteurs ayant suffisamment de maturité pour ne pas se laisser influencer par des sentiments contre nature.

Ce roman aurait été mis dans cette section parce qu'il suscite en nous une telle horreur de Warren Hoyt qu'il peut faire de nous un adepte de la peine de mort. Pire encore nous voir désirer que Rizzoli lui fasse goûter à sa médecine. Plus loin avec l'épisode de cette neuropsychiatre, spécialisée dans la défense des tueurs en série pour leur éviter la prison ou pour adoucir leur peine. Je me suis mis à rêver que les deux tueurs se mettent en chasse contre elle.

Par contre, je considère que la fin de l'histoire n'est pas à la hauteur du reste du roman. Je n'explique pas pourquoi pour ne pas vendre la mèche.
Commenter  J’apprécie          282



Ont apprécié cette critique (25)voir plus




{* *}