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Critique de Davalian


Cinquième volume (et oui déjà) de la série parallèle consacrée aux aventures de Tristan Marcas au cours de la Seconde guerre mondiale, 669, nécessite la lecture préalable des volumes précédents. Il est en effet difficile de commencer ici, car de nécessaires révélations sont faites et celles-ci gâcheront le plaisir.

Les révélations (ou plutôt ces rappels glissés en cours de lecture) seront appréciés des lecteurs, car le petit résumé en début d'ouvrage n'offrira pas grand-chose. Contrairement à Résurrection, ce roman n'intègre pas de contenu additionnel.

669 restera un roman très différent des précédents. Sans en révéler plus que nécessaire, il faudra savoir que celui-ci n'aura rien à voir, ni avec la trilogie originale, ni avec la recherche du saint suaire. Certes, nous nous plaçons dans la continuité mais ici le propos sera différent.

Les auteurs reviendront à leurs premiers amours et les lecteurs les plus anciens seront probablement ravis de cette pause bienvenue. Comme de coutume le duo parvient à nous balader de fausses pistes en surprises et rebondissements, et nous ont concocté une intrigue complexe.

Celle-ci est l'un des points forts de l'ouvrage. Comment ne pas adhérer dès la première page ? Tout cela est d'autant plus passionnant qu'une grande partie de l'intrigue se déroule dans le Paris occupé qui sent arriver le débarquement. le talent est ici indéniable pour avoir réussi à construire quelque chose d'original, d'intriguant tout en respectant une ambiance.

Comme de coutume le style efficace des auteurs est une autre valeur sûre. Il sera impossible de lâcher cette lecture avant la dernière page. Il s'agit d'un thriller redoutable (surtout pour les heures de sommeil qui seront une victime toute désignée).

Comment, enfin, ne pas parler des personnages ? Ceux-ci qu'ils soient bons ou dans l'autre camp, voir entre les deux, ne peuvent que nous inciter à développer des sentiments et à s'y attacher, d'une manière ou d'une autre. Quelques surprises seront à noter, même si les figures historiques se feront moins présentes que d'habitude.

Seul bémol et de taille : la conclusion. Celle-ci se déroule en deux temps et cet effet est hélas trop rapidement éventé pour le lecteur attentif qui se doutera de quelque chose. Dommage car il s'en serait fallu d'une seule référence pour éviter cela. Si la deuxième partie des révélations ouvre la porte sur des perspectives intéressantes, la première partie manque cruellement de panache. Tout cela pour en arriver là…

Même si le final n'est pas aussi spectaculaire qu'attendu, s'il reste même (osons le mot) un poil décevant, le roman en lui-même (comprendre tout ce qui précède) est agréable, captivant et impossible à lâcher. Difficile donc d'en vouloir aux auteurs qui nous ont habitués à un fort niveau d'exigence.
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