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Critique de nilebeh


Ce recueil de nouvelles met en scène un certain nombres de personnages qui traversent la vie avec leurs névroses, leur fantaisie, souvent dans une grande solitude. Si l'auteur voit le monde à travers ses personnages, il ne doit pas être très heureux ni très souriant !
Jugez-en : Albert, solitaire vaguement misogyne fait un mariage blanc avec lui- même jusqu'au jour où, ne se supportant plus, il divorce. Neptune, vieillard marié à une épouse trop parfaite, lève le pied en douce et part pour Berlin laissant juste ce mot : « Françoise, je préfère la mort au bonheur dont tu me gaves depuis soixante ans ». Et de redémarrer une nouvelle vie dans un asile d'aliénés allemand ! Jérémy est un homme au quotidien sinistre, sans projets, sans espoir de voir sa vie s'animer. Lui aussi s'enferme dans sa solitude où il prend un plaisir jubilatoire, à la limite de l'orgasme, devant la contemplation d'un tableau (imaginaire, j'ai vérifié) de Brueghel. Au point d'y laisser sa vie dans un brasier infernal.
Solitude, folie, isolement du monde, négation de la communication, ils se ressemblent tous, ces curieux êtres échappés de l'imagination de François Gibault. C'est écrit d'une plume alerte, rapide, petits croquis à la fois drôles et désolants.
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