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Critique de hesperie


Case est un brillant hacker vivant dans la Conurb, la plus grande métropole du monde. Tellement brillant et avide d'argent qu'il décide de doubler son employeur.
Celui-ci, en représailles, lui injecte une neurotoxine visant à détruire de manière sélective toute une partie de son système nerveux, et plus particulièrement celle reliée aux trodes, c'est-à-dire aux électrodes de sa console informatique (son cerveau est en effet directement relié à la matrice). Case perd dès lors toute capacité à se connecter au réseau. Il sombre peu à peu dans le désespoir, usant d'alcool et de puissantes drogues. Un jour, un homme mystérieux dénommé Armitage lui propose un marché: s'il accepte de pénétrer dans le système informatique d'une puissante multinationale, il lui permettra d'accéder à nouveau à la matrice en reconstruisant les parties endommagées de son cerveau. Case accepte sans hésiter cette mission inespérée et hautement périlleuse ...

J'ai été un peu déboussolée au départ par l'avalanche de termes liés à la cyberculture, monde auquel je suis totalement étrangère. J'avoue qu'il m'a fallu un certain temps pour bien comprendre les tenants et les aboutissants de cette dystopie relativement complexe mais j'ai au final été séduite par l'intrigue et l'ambiance futuriste du roman. J'ai beaucoup aimé le personnage de Molly, sorte de cyborg sexy aux yeux remplacés par des implants en verre et aux griffes rétractables.
Ouvrage culte de la culture cyberpunk, Neuromancien est un livre à la fois étrange et hypertechniciste. Il faut avoir de grandes capacités d'abstraction
pour se plonger dans l'histoire (surtout lorsque l'on est novice comme moi !) mais cet ouvrage reste prodigieusement avant-gardiste et fait pour cela partie de mes coups de coeur.
Je vous invite ainsi àvous plonger à votre tour dans les méandres de la Conurb et suivre pas à pas la renaissance de Case.
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