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Critique de Davd


A poor lonesome cowboy.

Gibbson est un précurseur, il pose les bases (avec d'autres comme Neal Stephenson) du "Cyberpunk". Mais si le concept est vulgarisé maintenant, en 1984, il fait figure de vision quasi-prophétique.
Les Hackers sont des "cowboys" brisant les "glaces" des gigantesques bases de données dont la représentation dans l'espace cybernétique en fait de gigantesques cités cyclopéennes.
Il y a un côté polar "hard-boiled" dans le Neuromancien, une intrigue avec des femmes fatales (à la réplique... tranchante), des salauds jouant double-jeu, des manipulateurs et des manipulés, des héros "badass" et des Zaibatsus alliant les "vertus" du capitalisme et de la Mafia.
Le monde réel chez Gibbson est un monde dérégulé à l'extrême, un monde ultra-capitaliste où TOUT s'achète et se vend. Un échiquier où d'immense luttes de pouvoirs se jouent.
Et point de voyages intersidéraux à la vitesse de la lumière, un monde juste un peu plus vieux que le notre, ayant vécu un nébuleux conflit nucléaire mais pas assez violent pour être apocalyptique. Un monde pas si différent du nôtre, juste un peu plus désespéré, un peu plus technologique, un peu plus sale, "couleur télé calée sur un émetteur hors service."
PS: Oui, le style de Gibson est rude d'accès. Il vous noie sans prévenir dans son monde. C'est à vous de faire l'effort pour y pénétrer. Certains chefs-d'oeuvre se méritent. Courage.
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