Je suis ressortie contente de ma lecture de
Purgatoire des innocents, je ressors traumatisée de
Juste une ombre. C'est bon Karine, tu sais faire peur sans violence intense, désolée d'avoir cru que tu avais besoin de parler de pédophilie et de tripes pour le faire, et ne m'approche jamais par pitié.
Plus sérieusement, ce livre nous parle d'une jeune femme, Cloé, qui a tout (ou presque) réussi dans la vie. Fière, belle, séductrice et ambitieuse, elle sait cacher ses faiblesses avec succès... jusqu'à ce qu'une "ombre" commence à la suivre, à déplacer des objets dans sa maison et à la retrouver partout où elle va. L'Ombre faisant attention à ne pas laisser de traces, la seule réaction de son entourage est de croire qu'elle devient folle, surmenée par son travail. Alors, l'Ombre, réelle ou fictive ? L'auteure nous laissera dans le flou pendant une longue partie du livre, et je n'en révélerai pas davantage.
J'ai (encore une fois) dévoré ce bouquin, je n'ai pas vu passer les pages, la tension vient, s'en va, revient, on est embarqués dans cette histoire qui joue sur nos peurs les plus primaires. Sachant que j'avais déjà une peur quasi phobique d'être seule dans une maison ou de me balader la nuit, ce n'est pas demain la veille que ça s'arrangera.
Je n'accorde qu'un 4/5 bien que le livre puisse mériter un 5/5, juste pour sanctionner le passage où le harceleur dévoile tout à la personne qui l'a démasquée (eh oui même dans les balises "masquer" je ne mets pas de vrai spoiler !). Je n'en peux plus de ce cliché des romans/films policiers où le méchant laisse le temps au gentil de s'enfuir en lui racontant son plan dans les moindres détails, même si ça loupe cette fois-ci.Commenter  J’apprécie         140