Ce livre exprime tout sauf ce qu'est l'amour. C'est plutôt un condensé d'histoires sexuelles glauques et finalement un abécédaire de tout ce qui peut tuer le véritable amour. FOG est sauvé par la qualité de son écriture mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il a une conception particulièrement tordue de ce qu'est l'amour qu'il réduit à un rapport de force construit quasi exclusivement autour du sexe dans ses dimensions les plus extrêmes.
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Je suis restée très perplexe après avoir terminé ce livre. F.O.G. a beaucoup déliré en écrivant ces histoires qui n'ont ni queue ni tête si je puis me permettre ! C'est certes bien écrit, mais je m'attendais à beaucoup plus "fin" de la part de l'auteur. C'est parfois très salace, voire vulgaire et dérangeant. Il n'y a pas beaucoup d'amour dans ce livre... il y a du sexe !
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Lecture drôle, ce satané Franz-Olivier est un touche-à-tout (y compris zizi) c'est comme s'il avait fait un "check-list" avant de s'y lancer.
Entre autres (liste non-exhaustive) il coche:
- le narcissisme chétif
- la prédilection des hommes subsahariens musulmans pour les grossses
-le mariage hiver-printemps, l'horreur de la jeune femme face au mari imam vieux et moche, poilu partout, dents cariées
- l'amour (sinon le plaisir) saphique
- le tabou de l'inceste (belle) belle-mère et beau-fils ado fougueux
- le couple Occident (Allemagne) et Asie (femme bien sur) voué à l'échec
- l'appétit sexuel démesuré des vieilles frappées d'Alzheimer
- la veuve poignet
- la bestialité et le baculum (car FOG le journaliste à un élan pédagogue)
Heureusement s'agit-il d'un beau chien racé, un Doberman en l'occurrence
- l'amour scorpion qui atteint l'extase quand Amina poignarde le copulateur Moussa et brûlé sa Porsche
- l'amour impossible des Protestantes de mon état issues des pauvres hères du Mayflowers.
Et j'en passe, la vengeance est un plat qui se mange en compagnie de brouillard, merci FOG, le rire est l'impolitesse des journalistes écrivains.
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Avec ce nouveau roman, on est bien loin de l'univers politique qui l'a mainte fois inspiré dans ses livres.
Lire la critique sur le site : Culturebox
"L'amour brasse les classes sociales, soulève les montagnes, traverse les océans, fait fondre les glaciers et ne respecte ni codes ni frontières. Il court, meurt, renaît, élève, rabaisse, rehausse ou démolit, sautant sans cesse d'un être à l'autre, tout autour de la terre. C'est un démiurge qui transgresse tout. Une cavalcade qui ne s'arrête jamais. Un bonheur qui a la bougeotte. Une ronde à la Schnitzler qui forme une chaîne infinie, toujours renouvelée, sur la planète." page 10
Franz-Olivier Giesbert - Histoire intime de la Ve République. Vol. 3. Tragédie française