La vieillesse, un émerveillement

"Mourir, cela n'est rien. Mourir, la belle affaire, mais vieillir..." Jacques Brel.

En tant qu'ado, j'ai kiffé grave ce livre, wesh!
L'auteur parle du Temps passé, de la solitude et de l'Amour.
Vous étiez un lièvre (voire un/e chaud/e lapin/e🐇 !) vous êtes maintenant une vénérable tortue 🐢..
Il faut avancer, avec lenteur certes, mais cahin-caha, on avancera.

"Je crois que les marches d'escalier sont plus hautes. Les caractères dans les journaux sont plus petits, pour gagner de la place et le chauffage est moins efficace. Tout le monde (sauf les jeunes, mais je ne comprends pas leur langage!) parle si bas, que je n'entends rien..." Et même mon propre miroir devient déformant !
A propos des dzeuns, évitons le jeans baissé jusqu'aux fesses pour montrer le nombril, pas de "Crop Top"!

"Nous vivons dans une société où prime la culture de la Réussite : le pauvre, l'handicapé et le vieillard nous gênent et nous emmerdent !"

Nous vivons dans une société où (je radote là?) pour vanter un savon, un cornichon ou un fromage, on expose les seins et les fesses d'une jeune femme, d'une "Belle des champs". Pas d'un/e vieux/vieille ... Personne ne voudrait d'un fromage moisi, d'un camenbert trop coulant ou d'un vieux crottin racorni...
"On ne peut s'empêcher de vieillir, mais on peut s'empêcher de devenir vieux." Henri Matisse.

Mais, que disent nos petits-enfants?
-Une personne qui devient vieille, se transforme en mamie.
-Elles lisent une histoire, ne sautent jamais un bout et acceptent de la relire et relire, même si elles s'endorment à la fin...
-Tout le monde devrait avoir une mamie, surtout ceux qui n'ont pas la télé.
-Mamie, je t'aime autant que tu as de cheveux blancs.

"Les maisons de retraite, c'est comme les colonies de vacances, sauf qu'il n'y aura pas de rentrée des classes." Patrick Timsit.

Plusieurs passages de ce livre m'ont beaucoup intéressée, et plus particulièrement la méditation souriante en page 33 que je vais adresser à des amis âgés, publier dans une lettre à destination de nos vieux amis... Et en même temps je n'ai pas été aussi emballée par ce livre que par celui de Marie et Edouard de Hennezel.
Je crois que même si je reconnais le dynamisme et le côté moderne de Guy Gilbert, comme je ne partage pas son point de vue sur la religion, n'étant pas croyante, les passages où il évoque sa foi m'ont dérangée.
A mon goût cela manque de profondeur sur le sujet de la vieillesse. Il est vrai que c'est mon quotidien d'une part et que j'ai lu de nombreux livres sur ce sujet. Je suis donc difficile à contenter.
Au final cela restera un bon moment de lecture qui complète ma connaissance sur ce sujet qui me passionne. Je n'en conserverai probablement pas un souvenir impérissable.

Petit essai sur la vieillesse et comment l'aborder avec joie et entrain, malgré les épreuves et les difficultés qui parfois la jalonnent. de véritables et bons remèdes empreints de générosité et d'humour, comme sait le faire si bien le frère Guy. Il nous délivre aussi de sages recommandations pour nous les grands-parents qui prenont soin de nos petits enfants. A lire et relire sans cesse et à méditer......