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EAN : 9782843377419
417 pages
Anne Carrière (02/10/2014)
4.19/5   252 notes
Résumé :
Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie, en analyse comportementale et en interprétation du langage non verbal, dirige une section d’élite de l’OCRVP, l’Office central pour la répression des violences aux personnes.
Elle traque les criminels les plus dangereux et déviants de l’Hexagone.
Entourée par un médecin-légiste aussi compétent qu’excentrique, un groupe méticuleux de la police scientifique et une section d’assaut structu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (72) Voir plus Ajouter une critique
4,19

sur 252 notes
Des jeunes femmes se ressemblant étrangement sont retrouvées mortes. Mais celle-ci a été longue et douloureuse, à cause de sévices inimaginables. La profileuse et commissaire Sanchez est chargée du dossier.

Sans doute le roman le plus dur de Ghislain Gilberti que j'ai pu lire jusqu'à présent. Il est d'une extrême violence, mais il est prenant à souhait et très réaliste. Quoique sur certains points, je me demande quand même si l'auteur n'en a pas fait de trop. Mais ça ne gène en rien la lecture.
Plus j'avance dans les romans de Gilberti , plus je suis convaincue qu'il a un talent extraordinaire. Il mérite à être plus connu , et surtout je trouve que ses romans valent largement un Chattam (par exemple) à son plus haut niveau.

Ghislain Gilberti arrive a créer une atmosphère oppressante avec ses mots et à mettre le lecteur dans la position du personnage.

Mais j'émets quand même quelques réserves. Je pense que le roman aurait gagné en qualité (déjà haute) si il avait eu quelques pages de plus. Certains éléments n'ont pas eu toutes leurs explications. Mais peut être que ces questions auront une réponse lors des prochaines aventures du commissaire Sanchez.
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De jeunes femmes, au physique similaire, sont retrouvées mutilées et sauvagement torturées. Au fil des crimes, les meurtres sont de plus en plus atroces.
La commissaire Sanchez, criminologue, psychologue et responsable d'un groupe dédié aux meurtres à caractère sériel va trés vite cerner la psychopathologie du tueur, l'identifier et le localiser rapidement ( au quart du livre).
Mais le psychopathe va s'enfoncer au fin fond des tenebres et notre commissaire devra donc le poursuivre en enfer.

Nous suivons, pas à pas, l'enquête policière qui avance grâce à la synergie des diffèrentes forces de police et aux connaissances psychologiques du commissaire.
Le rythme est dense, le style est trés resserrée, et la tension na faiblit pas jusqu'au final éblouissant.
Coté noirceur, le lecteur est servi, peut être même un peu trop: quelques horreurs auraient pu nous être épargnées sans que cela nuise à l'intrigue.
De plus, la commissaire est une "super woman": toutes ses déductions psychologiques sont justes, elle ne se trompe jamais: un peu trop robotisée à mon goût.

Mais ce polar est toutefois d'un trés haut niveau: trés documenté, cohérent, haletant jusqu'à la dernière
page.

Réservé à un public averti

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De Ghislain Gilberti, j'ai lu - Dynamique du chaos - que j'ai beaucoup aimé, puis j'ai fait la connaissance de l'univers de Cécile Sanchez, la jeune commissaire, criminologue, psychologue clinicienne, synergologue, mentaliste surdouée dans - le festin du serpent -, que j'ai aimé mais avec quelques bémols ( se référer à mon billet sur ce roman ), et comme j'avais la suite de ses aventures dans ma bibliothèque, j'ai terminé il y a quelques jours - le baptême des ténèbres -... que je n'ai pas aimé, parce qu'il matérialise à mes yeux ce qui se fait de " mieux " dans l'excès décrédibilisant... j'ai failli dire débilitant...du polar ou du thriller.

Outre le fait que sa maison d'édition n'a pas été regardante sur les coquilles ( un grand nombre de mots zappés, de fautes d'orthographe...) et a vu plus que large, l'auteur pour sa part a réussi l'exploit de faire rimer catacombes avec hécatombe.
Ghislain Gilberti, c'est une de ses singularités, n'hésite pas à déquiller presque tout ce qui vit, à faire des strikes dignes d'un champion de bowling sur les victimes d'un serial killer, et tout autant... si ce n'est davantage sur les forces de l'ordre ( du simple agent de sécurité, au gendarme, à l'agent de la police nationale à l'élite du RAID, et peu importe la hiérarchie ; chacun en prend pour son grade...).
Et gare à ceux qui ne se trouvent pas à distance " raisonnable du tueur !"
Si bien qu'un roman de 550 pages de Gilberti, c'est au bas mot 50 à 60 morts... soit une victime toutes les 10 pages ; Ghislain voit grand... trop grand pour moi !
S'il s'agissait d'un roman de guerre, je comprendrais... sauf que l'auteur s'est spécialisé dans une espèce de roman urbicide où il décime des victimes par dizaines dans une atmosphère apocalyptique digne des blockbusters hollywoodiens de sous-série...
Une chose qui m'agace, en plus de ce que je viens d'évoquer, c'est " l'effet catalogue " de cet auteur ex-tireur d'élite, spécialiste des explosifs, ex-polytoxicomane, passionné à présent de synergologie etc etc
Tant et si bien qu'on a droit ( c'était déjà vrai dans les deux premiers romans que j'ai mentionnés ) à chaque fois qu'il aborde une de ces disciplines à une description 3 d'de la " chose ".
Pour les armes, il manque juste aux divers descriptifs l'étiquette de prix.
Pareil pour les explosifs.
Quant aux " drogues " pour employer un terme générique, ça donne à peu près ça :
" Dans un réfrigérateur sont stockés des flacons et des boîtes de médicaments. La première ampoule renferme de l'heptylate de testostérone : de la testostérone synthétique à effet prolongé, un concentré d'hormones mâles destiné à un usage dopant. Elle saisit ensuite un flacon fermé par une feuille d'aluminium déjà percée à plusieurs reprises : méthyltestostérone, une véritable bombe à l'ingestion, effets directs garantis. Il y a aussi du DHT et différentes sortes d'anabolisants, notamment du Dianabol. Des amphétamines en tablettes ou en comprimés, parmi lesquelles de la benzédrine, du modafinil et de l'oxybate de sodium, un narcotique. Quelques corticostéroïdes en tablettes et en solution, et des molécules diverses dans l'ensemble. Mais surtout, elle trouve des amphétamines à usage militaire, comme la bêta-phénylisopropylamine et de la pervitine artisanale, un dérivé de métamphétamine assaisonné d'une légère dose de diacétylmorphine, la forme la plus pure des opiacés..."
J'arrête là... je suis "défoncé" comme un étudiant en pharmacie bûchant ses cours...
En fait, Gilberti me fait penser dans son domaine de compétence au Chef, Raymond Oliver qui, dans les années 60 nous livrait une recette sur les crêpes... un classique qu'il faut voir et revoir sur Youtube...

Et pourtant, Ghislain ne manque ni de talent ni d'imagination !
Dans cette nouvelle aventure, Cécile Sanchez est sur les traces d'un " psychopathe " tueur en série de jeunes filles, toutes brunes et jolies, qu'il enlève, séquestre, torture, pénètre essentiellement avec des pals, énuclée, s'essaye à la blépharoplastie ( chirurgie des paupières ) prolonge leurs lèvres d'un sourire obtenu à l'aide de deux incises au scalpel.
Le tueur psychopathe que rendent invincible les produits dopants précédemment évoqués, quelques séances de musculation à domicile, est enlaidi par une hémiface brûlée naguère par l'ébouillantage d'une friteuse négligemment renversée par sa mère peu encline à prodiguer alors douceur et affection à son rejeton.
Rejeté, replié sur lui-même, le gamin confié à sa tante a la cave pour terrain de jeu.
Précocement il s'y livre à des activités de prédation au cours desquelles son sadisme, son plaisir à faire souffrir ses proies et à les tuer " s'épanouit "....jusqu'au jour où la cave va lui donner accès, en chutant comme Alice de Carroll, à un passage souterrain et aux 280 km de tunnels qui courent, se croisent et s'entrecroisent sur plusieurs niveaux sous Paris et ses alentours.
De ses tunnels, celui que la police surnomme " le ramoneur ", va bâtir son " château à l'envers ", une réplique " grandeur nature " de son cerveau malade...et débuter son parcours de serial killer hors normes.
C'est ce cerveau dupliqué sous terre, ce " château à l'envers " que va devoir assiéger et investir notre commissaire criminologue, psychologue clinicienne et mentaliste.
Et bien évidemment, on ne fait pas le siège d'un château fort, qui plus est souterrain, sans se heurter à des défenses, quelquefois inattendues.
Bien évidemment, on n'investit pas le cerveau d'un tueur psychopathe sans que le " monstre " ne se rebiffe.
Ça va permettre à Ghislain Gilberti de défouler son imaginaire... dont j'ai expliqué pourquoi j'avais fini par me lasser... mais qui a séduit de nombreux lecteurs.
Pompon sur l'ouvrage, l'auteur nous préparant d'autres romans s'est dit " pourquoi ne pas profiter de celui-ci pour faire évader le " Serpent " ( cf le festin du serpent " )... comme si le carnage de Tahar Saridah dans le roman que lui a consacré GG avait été " insuffisant "... pourtant en matière d'horreurs et de tueries il est difficile d'envisager une surenchère. Mais Ghislain a décidé de relever le défi...
Pour cela, il lui a suffi d'insérer le procès du terroriste, tueur en série, trafiquant d'armes, faussaire, proxénète... au sein de la traque du " ramoneur ", de le faire monter dans un fourgon et d'attaquer ledit fourgon..." bye, bye... au plaisir de nous revoir !" Au passage, quelques morts de plus, ça ne peut pas faire de mal...à la crédibilité !

Je trouve dommage que GG soit dans la démesure et que sa devise soit " pourvu qu'ça pète, le reste j'm'en balance !"
Perso, quand je lis qu'après 15 heures de siège non stop dans les cercles de l'enfer souterrain du " ramoneur ", qu'après avoir perdu des tas de collègues, vu d'autres mutilés à vie, d'autres en soins intensifs entre la vie et la mort, avoir connu les flammes, la noyade, la suffocation, l'attaque de molosses, de " monstres " dignes du Docteur Moreau, être restée inanimée et sauvée in extremis...Cécile Sanchez rentre à la maison et plonge dans " un sommeil lourd et sans rêve "...et que...
" le lendemain de l'intervention, Cécile s'est levée tôt pour pouvoir prendre son petit déjeuner sur sa terrasse et profiter du soleil. Elle apporte la théière, une tasse, deux croissants et pose le tout sur la table basse avant de s'allonger sur la chaise longue. Après s'être restaurée, elle incline le dossier et ronronne de plaisir sous les rayons qui caressent son corps."

Eh, Sylvain, réveille-toi !!!..









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Robert Larousse me le confirme, « Baptême : plonger dans un liquide ». Lors de votre baptême, on vous a plongé la tête dans l'eau, si vous êtes étudiant, ce sera dans la bière pour le bizutage en règle.

Ici, pour votre baptême, vous plongerez dans le sang et la tête la première dans des ténèbres épaisses, profondes et sinistres.

Ténèbres au sens figuré puisque vous aurez un aperçu de l'âme tourmentée d'un serial killer particulièrement réussi et au sens propre, étant donné que les souterrains de la ville et la faune qui y grouille n'auront plus aucun secret pour vous.

La plume de l'auteur est magique puisque, malgré une narration au présent que je déteste, j'ai mis du temps à m'en rendre compte, tant le style de son écriture, acéré comme un scalpel, m'avait agrippé dès le départ.

Il est comme ça le monsieur, il couche des mots sur le papier et comme il y met toute son âme, toutes ses tripes, toutes ses connaissances de certains milieux, et bien, ça vous accroche, ça vous scotche et ça ne vous lâche plus.

Bon sang, on se croirait dans un récit « vrai » et pas une « fiction », comme si on lisait les mémoires d'une commissaire de la section d'élite de l'OCRVP.

On plonge fort bas dans les ténèbres, on les explore, on tremble, on sue et on serre les fesses.

Son premier roman m'avait emporté dans une maelstrom d'émotions, le second aussi. D'un genre différent puisque pas d'alternance de personnages dans les chapitres, mais il m'a permis de mieux faire connaissance avec un de ses personnages, Cécile Sanchez, la commissaire de police spécialisée en criminologie, en analyse comportementale et en interprétation du langage non verbal, dirigeante de la section d'élite de l'OCRVP.

Pourtant, j'avoue avoir eu un peu peur quand, peu après la page 100, la commissaire nous annonçait déjà le nom du criminel… Là, je me suis demandée comment on allait pouvoir meubler les 300 pages restantes.

Franchement, l'auteur aura le droit de me taper sur l'épaule et de me dire, en me faisant des gros yeux (si je le croise un jour) : « Tu n'as pas honte d'avoir mis en doute mon talent, femme de peu de foi ? ». Oui, « shame on me » d'avoir eu cette idée qui m'a traversé l'esprit.

Non seulement l'auteur nous tient en haleine tout en nous donnant le nom du coupable, mais en plus, il nous entraine à sa poursuite à tel point que les pages défilent sans que l'on s'en rende compte. Pour les 90 dernières, c'est de l'adrénaline pure.

La tension est toujours présente, le suspense aussi, sans en ajouter et sans abuser des codes du thriller. Gilberti joue avec nos nerfs et notre claustrophobie (si vous l'êtes) comme un chat avec une souris.

Les personnages sont bien torchés, j'apprécie de plus en plus Cécile et le criminel était réussi, bien que j'aurais aimé entrer dans sa tête durant les crimes. Bon, je ne vais pas faire ma chieuse, niveau psychologique, on est bien servi.

Niveau scènes de crimes, les amateurs de hard seront servi, les autres déglutiront un bon coup et inspireront profondément (si je puis me permettre ce mot, vu les mises à mort). Je précise que les descriptions un peu hard sont nécessaires et sans voyeurisme « gratuit », la commissaire étant un personnage qui a de l'empathie et du respect pour ces pauvres femmes.

Malgré tout le plaisir que j'ai eu à lire ce roman, je pense coller un procès à monsieur Gilberti pou l'augmentation de mon rythme cardiaque, pour ma tension artérielle qui a monté en flèche, pour mes mains qui sont devenues moites, pour ma déglutition qui s'est parfois coincée, pour mes jambes qui se sont serrées, malgré moi.

Indemnités pour ma claustro qui est revenue, pour ma respiration qui s'est accélérée et pour le fait que par deux fois j'ai failli louper mon arrêt de métro !! Sans la présence de mon mari, j'étais en route pour le terminus.

Procès aussi parce que maintenant, je dois attendre pour le troisième opus afin de découvrir de nouvelles aventures.

Les romans de Gilberti, c'est une plume acérée, un récit rythmé, des personnages taillés à la serpe, avec de la profondeur, un méchant psychologiquement travaillé et un travail titanesque afin de blinder toutes les parties du récit pour que l'ensemble soit cohérent et vraisemblable.

Bref, un put*** d'excellent roman policier/thriller dont la couverture trouve son explication dans le récit.

« Quand tu regardes l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi. » J'ai intérêt à me plonger dans ma collection de Petzi, à présent.

Merci, Ghislain pour ce roman magnifique, tu peux être fier de ton travail. Moi, les mots me manquent pour rendre hommage à ton récit.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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« Ténèbres : obscurité profonde, sinistre, qui peut provoquer la peur, l'angoisse. Domaine de ce qui est inconnu, difficile à comprendre ».

Avec cette définition du dictionnaire Larousse, vous avez une parfaite vision de ce qui vous attend dans ce deuxième thriller de Ghislain Gilberti.

Je l'affirme haut et fort dès le début de cette chronique : en ce qui concerne l'analyse du Mal, Gilberti est largement au même niveau que les cadors du genre, Chattam et consorts. Ce nouveau thriller en est une éclatante confirmation.

Que vous soyez féru de ce genre de lecture ou non, ce baptême est un rituel qui risque fort de marquer votre esprit. On y retrouve un des deux personnages principaux de son précédent roman, mais il n'est clairement pas indispensable de l'avoir lu pour son plonger dans ces ténèbres-là.

L'auteur ne s'est pas complu dans sa zone de confort, le baptême des ténèbres est sensiblement différent du précédent opus. On y retrouve toutes les qualités perçues tout au long du Festin du serpent, mais modelées de manière différente.

Le style de l'auteur est précis comme la lame d'un scalpel, d'une étonnante fluidité et d'une belle profondeur. Son histoire atteint un tel degré de vraisemblance qu'on sent presque le goût du sang. de telles particularités font que le récit s'avale à une vitesse folle (surtout qu'il est plus ramassé que le précédent, soit 420 pages).

Dans ce style tout en noirceur, Gilberti va très loin. Loin dans la violence, parfois extrême (mais pas gratuite), loin dans l'analyse psychologique (voire psychiatrique) des personnages.

Un récit à la fois clinique et rempli de bruits et de fureur. Une descente particulièrement éprouvante dans les ténèbres, et qui nous plonge dans ce que l'humain peut avoir de plus noir. Et c'est ici que le roman prend toute sa dimension, avec cette analyse très fouillée de l'âme humaine.

Surtout que l'auteur prend la peine de blinder chaque parcelle de son histoire. Tout est minutieusement documenté, que ce soit concernant certaines bases historiques, ou l'environnement de l'intrigue (je ne dévoilerai rien, mais c'est une sacrée plongée dans les bas-fonds qui vous attend).

Cette étonnante vraisemblance, déjà constatée dans son précédent roman, fait du récit de Gilberti une réussite du genre. La trame est un peu moins originale que celle de son premier roman, mais ce léger bémol est assez vite noyé dans l'adrénaline engendrée par le récit.

Tout y est, un tueur comme on en voit rarement, une analyse psychologique poussée à l'extrême, des descriptions plus vraies que nature, des querelles internes parfaitement maîtrisées au sein des forces de l'ordre… Je pourrais dresser une liste de plusieurs kilomètres.

Ghislain Gilberti est, en deux romans, devenu une plume qui compte dans le thriller français moderne et mériterait même une reconnaissance internationale.

A noter, la magnifique couverture, en droite ligne du roman précédent.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
C'est alors qu'il éprouve une impression étrange, comme si l'obscurité totale qui règne aufond de cette béance venait de trouver une résonnance en lui. Il ressent un vertige, ébloui par une clarté intérieure paradoxale - comme lorsqu'on met deux miroirs face à face, ou qu'on provoque un larsen assourdissant orsqu'on presse un micro contre son enceinte, ou encore comme le brouillage d'une caméra filmant l'écran qui affiche les images qu'elle capture. Un caméléon sur un caméléon, révelant sa véritable couleur : un noir absolu.
Les yeux du garçon ont perçu dans les ténèbres une figure identique à ce fragment au fond de lui. Un échange vilent s'opère. Sans comprendre pourquoi, l'enfant ne peut plus bouger, malgré sa panique grandissante et son envie de fuir. Incapable de détourner le regard.
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"Vous n’imaginez pas à quel point sont nombreuses les galeries
militaires qui serpentent dans les sous-sols de la capitale et de
sa banlieue. En raison de toutes les constructions et des multiples
modifications qui ont été effectuées en un siècle, entre 1840
et 1943, il serait impossible d’en établir une cartographie précise,
même partielle. Imaginez-vous que l’enceinte Thiers possédait
déjà son réseau de galeries, reliant les murailles aux forts,
allant même rejoindre les catacombes."
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- “Pour mémoire, un psychopathe est conscient de la différence entre le bien et le mal, il est donc tout à fait lucide quant à ses actes et, par conséquent, pénalement responsable. Il n’a que très peu, voire pas du tout d’empathie. La plupart savent simuler des sentiments pour s'intégrer socialement, mais ce n’est que du théâtre. A contrario, les psychotiques sont atteints d’une pathologie mentale bien réelle. Ils ne sont pas vraiment conscients de leurs actes : ils peuvent même ne pas se rendre compte de ce qu'ils font dans l'instant. Leur instabilité émotionnelle leur procure des périodes de grande souffrance, de dépression et de remords ; l'idée du suicide n'est pas rare chez eux. Ils sont forcément désorganisés et commettent leurs crimes dans une tempête psychique terrible. Là où un psychopathe mettra parfois des semaines à suivre et à traquer sa proie, un psychotique agira plutôt sous une pulsion incontrôlable, sans préparation ni réelle préméditation."
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Ses yeux se lèvent vers le ciel gris argent, lourd de gros nuages
poussés par le vent. Pas un temps à traîner dehors. Dans un geste
machinal, elle allume une cigarette et aspire trois longues bouffées
chargées de nicotine, de goudron et d’un tas d’autres poisons lents.
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Dompter la bête, la dresser avec poigne. Faire taire tous ces murmures, ces grincements et ces cris dans ma tête. Le gouffre vide réclame sa pitance. Il menace de m’avaler, moi, s’il n’a rien d’autre pour le combler.
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Videos de Ghislain Gilberti (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ghislain Gilberti
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