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EAN : 9782843377075
555 pages
Anne Carrière (11/04/2013)
4.28/5   432 notes
Résumé :
Cécile Sanchez a beau être jeune, sa réputation au sein de la police judiciaire n'a rien à envier aux plus grands. Ses talents de " mentaliste " lui permettent d'avoir toujours un coup d'avance sur les criminels qu'elle traque. Enfin, presque toujours. Sa nouvelle cible, un tueur qui éventre ses victimes, est difficile à analyser : trop barbare pour un simple criminel, trop rationnel pour un vulgaire psychopathe.
Ange-Marie Barthélemy est membre d'élite de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (114) Voir plus Ajouter une critique
4,28

sur 432 notes
J'ai un collègue de boulot qui sait que je suis une passionnée de lecture. du coup parfois on papote bouquin. Et il m'a insidieusement glissé un nom lors d'une discussion : "Tu sais il y a un mec qui est originaire de chez nous (ma région d'adoption) et qui écrit super bien des thrillers.. et blabla ... (je vous écourte le discours parce que je crois que ça a duré un bon moment).

Pour ceux qui me connaissent, il ne m'en faut pas plus pour piquer ma curiosité. J'ai donc plongé le nez dans son premier roman tête baissée. Je tiens donc a remercier plus que chaleureusement Nicolas pour cette superbe découverte.

J'ai même, il faut l'avouer été très surprise pour un premier roman. Quelle maîtrise du sujet, des technologies, des détails, de l'écriture, de l'intrigue, des personnages...
C'est vrai qu'au départ quand j'ai vu qu'une partie du roman parlait de terrorisme , j'ai un peu pris peur. Peur de plonger dans un univers qui me révolte et d'aller trop loin. Pour aller loin effectivement ça va loin, mais comme Ghislain Gilberti a une écriture violente , certes mais très addictive c'est passé comme une lettre a la poste avec un timbre vert : 48 heures pour lire ce beau pavé (j'aurais pu faire moins mais des obligations m'ont tenue loin du roman).

J'ai tout simplement tout adoré. Les personnages sont superbement travaillés , même si j'ai trouvé Cécile Sanchez un chouia trop Wonder woman a mon goût. On s'approprie les personnages très facilement et on suit leurs aventures avec délectation.

Vous aurez compris que c'est un réel coup de coeur, et une immense découverte. Je vais donc suivre avec grande attention les pas de cet auteur. D'ailleurs son deuxième roman a mis ma PAL a mal puisqu'il vient de se positionner en haut de la pile
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Cela faisait un moment que j'avais rendez-vous avec Ghislain Gilberti, découvert sur Babelio à la faveur de plusieurs billets enthousiastes. Il s'agit d'un thriller policier, un genre plutôt bien représenté avec un très large choix d'auteurs (français, américains, scandinaves et même japonais ou coréens).
Alors ? que dire, qu'en dire ? Pour commencer, j'ai vraiment apprécié, et pas seulement en raison de l'attrait pour la nouveauté, sans révolutionner le genre, disons que l'auteur coche toutes les cases avec succès.
Je vais commencer par le style, que j'ai trouvé excellent. Côté intensité et suspense, rien à redire non plus, c'est d'une belle efficacité. le plus selon moi, c'est le soin que l'auteur va apporter à développer le contexte de ses enquêtes, car à l'évidence, il s'est très bien documenté sur le fonctionnement des différents services de polices, tant français qu'internationaux et sur leur collaboration ou interaction.
Le fait est que l'un des aspects qui m'a le plus intéressé est la découverte de ces deux services spéciaux que sont la SDAT et l'OCRVP, ainsi que leurs champs d'actions et leurs méthodes, le tout se révélant passionnant et très instructif.
Ce qui m'a beaucoup plu aussi, c'est la description du fonctionnement à l'intérieur de ces services, les rapports hiérarchiques et plus généralement le quotidien de ces équipes et leur psychologie.
Le parti pris narratif de Ghislain Gilberti sera de nous faire suivre deux enquêtes, l'une menée par le commissaire Ange-Marie Barthélémy, dit "l'Archange", aux prises avec une cellule terroriste particulièrement violente et mobile. Et d'autre part l'enquête de Cécile Sanchez dit "Torquemada", chargée de traquer des tueurs en série avec l'OCRVP, et dont la spécialité, la synergologie va vous bluffer tout au long de l'histoire. Un chapitre sur deux, nous suivrons chaque enquête dans des chapitres courts et percutants, et nous n'aurons pas le temps de nous ennuyer.
Donc, d'un côté un homme d'action, et de l'autre une femme implacable, capable de vous décrypter d'un regard, je pense que même les plus difficiles y trouveront leur compte, car, et au risque de me répéter, l'aspect psychologique est particulièrement soigné, y compris chez les "méchants".
Le scénario est brillant et inventif, j'avoue avoir été bluffé par la résolution de la deuxième enquête, qui aura donné bien du fil à retordre à Cécile Sanchez.
Voilà, pour ce qui me concerne il s'agit d'une très bonne pioche, j'appréhende la suite avec confiance.
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Tel un serpent tentateur, Gruz m'avait agité sous le nez ce thriller, le faisant onduler devant mon regard hypnotisé et, comme Eve, j'ai succombé aux charmes du roman, vanté par lui dans sa chronique.

Gilberti, l'auteur, s'est transformé, quant à lui, en python, m'enserrant l'esprit dans les anneaux puissants de son thriller, les resserrant de plus en plus autour de moi, jusqu'à me faire lâcher prise et quitter le monde réel.

Plongée dans le métro à la page 480, je fus tirée de ma lecture par mon homme qui me donnait un coup de coude. Quoi ? C'était pour me signaler que le métro arrivait à notre station de destinations. Sans lui, et bien j'aurais fini au terminus !

Ce qui m'a plu, dans ce roman, c'est qu'il soit constitué de deux récits qui, comme des crochets venimeux du Cobra, se sont plantés dans ma gorge, distillant un venin addictif.

D'un côté, Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie qui traque les criminels les plus dangereux et les plus déviants qui sévissent dans l'Hexagone. La voici confrontée à un tueur particulièrement brutal qui éviscère ses victimes avant d'emporter leurs organes.

De l'autre côté, en alternance "un chapitre sur deux", nous avons Ange-Marie Barthélemy, commissaire à l'antiterrorisme qui lui traque un groupuscule islamiste radical, ultra-violent, qui parcourt les grandes villes d'Europe : An-Naziate, dont les membres ne laissent dans leur sillage que mort, ruines et chaos.

Cette alternance de chapitres est diabolique et délicieusement frustrante : je râlais de quitter la commissaire Sanchez et son enquête mais je me réjouissais d'en apprendre un peu plus sur celle de Barthélemy, râlant lorsque je devais le quitter, et ainsi de suite.

Frustrant, mais j'adore les romans écrits de cette sorte parce que je trépigne d'impatience et que le suspense est maintenu durant toute la lecture.

Point de vue personnages, Cécile Sanchez (surnommée Torquemada) n'a rien à voir avec la commissaire Julie Lescaut. Non, Sanchez, c'est du costaud et ayant étudié la synergologie, elle tiendrait plus d'un Patrick Jane de par son talent de "Mentalist"; le côté "borderline", fantasque et irrespectueux des règles en moins, ce qui est dommage parce que je l'ai trouvée un peu trop "too much" et que j'ai eu du mal à m'attacher à elle au départ.

Par contre, le commissaire Barthélemy, Ange-Marie de son prénom (l'auteur a-t-il pensé à la douleur de porter un tel prénom dans la vie courante et surtout à l'école ?), lui, j'ai aimé son côté froid et bourru, plus en adéquation avec le personnage. Surnom : l'Archange.

On se doute qu'à un moment donné, leurs enquêtes respectives vont se télescoper, mais "quand" ? Et surtout quel sera le dénominateur commun entre les éviscérations et le terrorisme ?

Lorsqu'elles ont fusionnées, j'ai compris qui était l'Éventreur, mais j'étais loin d'avoir compris le "pourquoi" de ces meurtres... Pire, lorsque Cécile Sanchez comprend et l'explique à ses hommes, elle tiendra le pôvre lecteur dans l'ignorance, ajoutant par-là encore plus du suspense.

Suspense qui devient plus fort dans les cent dernières pages, faisant monter l'adrénaline, l'angoisse et la fébrilité du lecteur, agrippé à son livre comme un vampire assoiffé.

A-t-on idée de torturer son lectorat de la sorte ? de lui faire sortir ses tripes de cette manière, de faire un suspense qui serait insoutenable pour le coeur d'un cardiaque ?

Ce que j'ai aussi apprécié aussi chez cet auteur, en plus de son écriture correcte et agréable, du suspense qu'il sait distiller correctement, de son réalisme dans l'action, de sa manière de construire son récit et d'expliquer les choses, de cette impression qu'il m'a donné de maîtriser tous les sujets abordés dans le roman ?

Et bien, c'est le fait qu'il n'ait pas sombré dans certain travers : considérer que tous les musulmans sont tous des extrémistes et des Islamistes enragés.

Un passage dans le livre illustre bien le fait qu'il ne faille pas mettre tous les musulmans dans le même sac, que le Coran est une religion d'amour et que bien que le Livre possède quelques passages violents, il fait dire par Barthélemy que la Bible n'en est elle-même pas exempte.

Bref, Gilberti est un cobra et il m'a fasciné par son histoire : j'apprécierais fortement revoir les deux commissaires pour une autre enquête... et qu'il ne leur arrive rien de fâcheux, sinon, je hurle !

Transformée en Anaconda vorace, je viens d'avaler tout cru ce pavé de 552 pages et de le digérer, assimilant toutes les données. le menu était copieux mais pas indigeste.

Un vrai festin, je vous jure ! Je m'en suis léchée les babines et les canines... Pardon, les crochets !

EDIT : Par contre, après cette lecture prenante, je pense que je vais lire la collection des "Tchoupi"... Oui-Oui serait trop dur pour moi...

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Maîtrise.
C'est le mot qui résume le mieux cet étonnant thriller.
Maîtrise des innombrables sujets traités, maîtrise de la psychologie des personnages, maîtrise de l'intrigue, maîtrise de l'écriture.
Pour un premier roman papier (après un roman paru au format électronique, « Dynamique du chaos »), une telle maîtrise est tout bonnement exceptionnelle.
Et pourtant, le moins que l'on puisse dire, c'est que Gilberti ne s'est pas facilité la tâche, les domaines abordés foisonnant dans son roman. Mais qu'on soit clair, ce bouquin est tout sauf un vaste fourre-tout, les éléments s'imbriquent au millimètre pour donner une cohésion de l'ensemble assez impressionnante.
Deux histoires qui démarrent en parallèle (schéma classique), une histoire de serial killer et une histoire de terrorisme international (schéma beaucoup moins classique).
Deux histoires, deux personnages de flics vraiment hors-normes, aux capacités hors du commun, mais qui vont devoir aller au bout d'eux-même (et même bien au-delà).
Gilberti a étudié ses sujets à fond pour rendre le tout crédible. L'action est d'un réalisme rarement atteint (sans jamais le faire au détriment de l'aspect romanesque).
L'auteur donne l'impression de maîtriser tous les sujets qu'il touche :
- lutte contre le terrorisme (avec une description des arcanes des services de renseignement et de lutte antiterrorisme assez bluffante),
- procédures policières (avec un traitement tout aussi poussé),
- études psychologiques,
- religions et croyances (avec des citations de textes religieux bien trouvées),
- synergologie (l'étude du langage corporel, popularisé par une récente série TV à succès),
- techniques de combat,
- … (j'en passe et des meilleures).
Une masse d'informations qui a clairement demandé un travail de documentation considérable.
550 pages bourrées jusqu'à la moelle sans que jamais la sauce ne devienne indigeste. Parce qu'en plus, l'homme sait raconter une histoire et sait écrire. Une écriture fluide, qui fait que les pages défilent à toute vitesse, jusqu'au final d'une tension extrême.
Voilà très exactement le genre de thriller qui pourra faire changer d'avis les gens qui pensent que thriller ne rime qu'avec action.
Oui de l'action il y en a. Mais il y a tellement plus, jusqu'à une étude sociologique au scalpel de notre environnement actuel.
Au final, on sort de cette lecture estomaqué, en se disant qu'avec des auteurs comme Gilberti, le thriller « made in France » est en train d'écrire de bien belles pages.
Ghislain Gilberti, un nom à noter d'urgence.
A signaler, la très belle couverture, bien trouvée.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Décidément, s'il est un maître français dans l'art consommé du polar noir, c'est bien Ghislain Gilberti.
J'avais découvert cet auteur débordant de créativité dans son premier grand succès - Dynamique du chaos -.
Je m'étais fait la promesse de le retrouver dans un bouquin acquis après lecture plus que satisfaite du premier, bouquin qui patientait sagement dans les rayonnages de ma bibliothèque, et qui avait pour titre - le festin du serpent -.
Il y a quelques jours j'ai ressenti le titillement singulier, signal d'une envie de polar.
Pas un polar classique "Simenon", "Dard", auxquels je me suis réabonné avec gourmandise ces derniers mois.
Non, un polar "New Age" comme seul Gilberti est capable de nous en offrir.
Ce passionné des armes - fin connaisseur ... le Serpent en est un échantillon de catalogue -, cet expert en "came" - le Serpent en use et en abuse à la limite de l'overdose -, est aussi un puits de science, une mini-encyclopédie pour les "nuls" dont je suis, sur tous les organes nationaux et internationaux de police... criminelle, moeurs, narcotrafics, grand banditisme, terrorisme etc etc, un écrivain avisé sur les arcanes du monde politique, un homme en prise avec l'actualité de son époque et les rouages qui font que ce monde est dans l'état où nous supposons savoir qu'il est.
Ne vous étonnez pas alors qu'il lui faille pour chacun de ses romans un minimum de 700 pages pour ne nous dire au fond qu'une partie de ce qu'il aurait voulu nous dire.
Dans cet opus, il introduit deux personnages qui vont devenir des habitués de son oeuvre.
Une femme, la commissaire Cécile Sanchez... " commissaire d'une section spéciale de l'OCRVP (Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes) à la Direction centrale de la police judiciaire est également psychologue, spécialisée dans la criminologie, la victimologie et dans la synergologie (étude des gestes inconscients, des micro-expressions et des mouvements impossibles à simuler ou à surjouer face à un observateur formé et aguerri)."
Un homme, "Ange-Marie Barthélemy, dit l'Archange, chef d'un groupe de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT)."
Donc dans cet opus qui fait fonction pour l'un comme pour l'autre "d'introduction", de baptême du feu, leurs routes vont se croiser à travers un personnage - le Serpent -, un serial killer, qui laisse à travers l'Europe des cadavres de jeunes femmes égorgées et éviscérées.
C'est Cécile Sanchez qui est en charge de l'enquête.
Ange Barthélemy de son côté fait face à une internationale terroriste antisioniste qui sème la mort à grande échelle, elle aussi, à travers l'Europe.
Chacun dans leurs services respectifs, Sanchez et Barthélemy ne savent pas encore que les routes, les étapes, les dates des terroristes et du psychopathe se superposent, coïncident...
Y-a-t-il un lien entre eux ?
Si oui, lequel ?
À vous de suivre les aventures de ces brigades et de leurs personnages... il y en a beaucoup... mais un peu à l'instar d'un James Ellroy, Gilberti ne se perd jamais... pas davantage son lecteur.
C'est d'une grande maîtrise ( un petit bémol concernant Cécile Sanchez dont je vais vous parler ), c'est riche, c'est travaillé, c'est documenté, c'est alerte, haletant, passionnant... bref, 700 pages qui se dévorent.
Mon petit bémol :
à la page 61, la commissaire est âgée de 32 ans.
À la page 120, elle en a 35... sans qu'il ne se soit écoulé plus d'une semaine dans le même espace spatio-temporel.
Par ailleurs, la commissaire qui a fait de brillantissimes études est détentrice d'un master de droit privé, droit pénal, sciences criminelles et droit aux victimes, d'un master en sciences humaines et sociales, spécialité psychologie, psychopathologie, pathologies cliniques et criminologie, d'un DESS dans le même domaine, d'un doctorat en psychologie clinique, d'un certificat universitaire de criminologie obtenu à l'IHEC, quelle a ensuite passé le concours externe de l'École nationale supérieure de la police, l'école des commissaires à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or... le tout en... 9 petites années !!!
Là Ghislain, pour quiconque a pointé le bout de son nez à la fac ou y a (eu) ses enfants, sait que pour réaliser un tel cursus... il faut une bonne quinzaine d'années... au bas mot...
Si j'ajoute qu'à toutes ces performances universitaires, ces concours... il faut ajouter que Cécile travaille depuis cinq ou six ans pour l'État... difficile d'imaginer qu'elle soit âgée de 32 ou 35 ans.
Bon, tu t'es un peu pris les pieds dans la tapisserie, mais ton héroïne mentaliste, ton "Archange" veuf, tiraillé entre son deuil et son attirance pour la jolie commissaire, ton "Serpent" qui nous siffle sur nos têtes et tes terroristes plus vrais que nature... tous nous font passer un super moment de lecture.
Ce n'a pas dû être chose facile que de réaliser l'exploit que tu as réalisé en écrivant ce super bouquin.
Moi, je te dis merci et à très vite !
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
- Comme est mauvais, certes, ce que leurs âmes ont préparé pour eux-mêmes, de sorte qu'ils ont encouru le courroux d'Allah, et c'est dans leur supplice qu'ils s'éterniseront.
Le commandant Tresch, qui vient juste de pénétrer dans l'appartement, ne peut s'empêcher de commenter :
- Et après ça, on viendra me dire que c'est une religion de paix ! Tous des barbares derrière leurs barbes et leurs burqas !
- Pourquoi ? grogne Ange-Marie. Tu trouves que la Bible est plus tolérante ?
- Évidemment !
- Vraiment ? "Si un homme commet l'adultère avec une femme mariée, cite le commissaire, s'il commet l'adultère avec la femme de son prochain, l'homme et la femme adultères seront punis de mort". C'est pas dans le Coran ça, c'est dans la Bible. Lévitique, chapitre 20, verset 10.

Le bec cloué, le second du groupe se dirige vers la table en bougonnant.
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Ce ne serait pas une première. Le "Panzerschokolade" et les "tablettes Stuka", des friandises assaisonnées à la pervitine distribuée par les officiers nazis pour effacer l'anxiété des fantassins, des pilotes de chars ou d'avions et faire en sorte qu'ils ne ressentent pas les effets de la fatigue.

Les Japonais gavaient leurs kamikazes de méthédrine pour qu'ils aillent s'écraser sur les portes-avions américains avec le sourire jusqu'aux oreilles. Le gouvernement britannique, qui testait le LSD sur ses soldats...
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Nuit agitée. Des images enfouies au tréfonds de l'abîme intérieur, mises en pièces par les années et par une volonté inconsciente de tout effacer. Concassés, écrasées, compactées, refoulées aussi loin que possible. Des souvenirs que Cécile préférerait parvenir à gommer tout à fait.
Cauchemar. Cette nuit, les images se déploient à nouveau, presque intactes dans son esprit. Les morceaux se recollent. L'horreur revient à la charge, avec la distorsion propre aux rêves et aux égarement oniriques.
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- Napoléon a dit : "Si vous voulez connaître un homme, donnez-lui du pouvoir, et alors vous saurez". Cette citation résume parfaitement la situation et illustre bien la bassesse de vos actes. Si l'on ajoute à cela l'absence de tout sens de l'honneur et la cupidité, on a un tableau d'ensemble assez réaliste et parfaitement écœurant.
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Il ne peut s'empêcher de penser que cette perversion de l'islam est aussi triste que dangereuse.C'est à cause d'individus comme Al-Kadir, Sharit, Meshud, et d'autres encore, que de trop nombreux Français ont une vision erronée de cette religion d'amour et de paix, et qu'ils confondent musulmans et islamistes.

Dans le Coran, Allah demande à ses croyants d'apporter sécurité et paix sur terre. Tout le contraire de ce que prônent les fanatiques d'An-Naziate, au même titre qu'Al-Qaida ou les Nigérians de Boko Haram.

Manipulations, traductions et interprétations corrompues des textes, usage dogmatique et politique de la croyance, endoctrinement intensif, propagande acharnée...

Alors que partout dans le monde, des hommes et des femmes vivent paisiblement leur foi, une poignée d'illuminés jettent la disgrâce sur leurs semblables en voulant utiliser les minarets comme miradors.
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Videos de Ghislain Gilberti (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ghislain Gilberti
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