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EAN : 9782955010198
240 pages
The 13th Sign (11/07/2016)
4.25/5   18 notes
Résumé :
« Jean Gill a su saisir les pensées les plus intimes de ce magnifique animal. » Les Ingham, Pyr International
La vie d'un chien, dans le sud de la France. Depuis qu'il est chiot, Sirius le chien de montagne des Pyrénées essaie de comprendre ses humains et de les dresser avec tendresse.

Comment cela a-t-il pu conduire au divorce, il n'en a aucune idée. Un autre malentendu entraîne Sirius dans le couloir de la mort d'un refuge pour animaux, où il e... >Voir plus
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La vie de Sirius
Une belle histoire sur la vie d'un patou Sirius que tous les enseignant devraient faires lire à leurs élèves ainsi que toutes les personnes qui souhaitent adopter un chien, cela leurs permettraient de réfléchir pour ne pas faire n'importe quoi.
Une belle histoire qui ne vous laissera pas indifférent même si vous n'êtes pas passionnés de chien
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J'ai découvert ce livre merveilleux, en lisant les critiques sur Babelio.

Je viens de le refermer et j'ai été bouleversée. Je suis une amoureuse des animaux et j'ai un nouvel ami, c'est Sirius. Je ne mettrai même pas en doute le fait que ce soit lui qui ait écrit le livre, tellement on a l'impression que c'est lui qui nous raconte sa vie, ses pensées, sa façon d'appréhender le monde, sa vision des humains, etc...
J'ai un chien de 13 ans et je vois certains de ces comportements différemment. J'ai, par exemple, découvert que lorsqu'il veut décider du trajet en promenade, il veut m'apprendre à utiliser le bon usage de la laisse.
Je ne raconterai pas le contenu pour ne pas gâcher la lecture, mais ce livre est une pépite qui vous prend en plein coeur.
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Plus qu'un coup de coeur : un coup de foudre

Je suis littéralement tombée amoureuse de ce livre. En voici un qui se glisse dans mon top 3 de mes livres livres préférés de façon phénoménale. Vous connaissez mon amour des bêtes ? Et des chiens plus particulièrement ? Si non, il vous suffit de lire le résumé pour essayer d'imaginer toutes les émotions qu'a pu me procurer ce roman...
Colère, tristesse et espoir.
C'est un récit si humain et pourtant nous sommes dans la peau d'un animal qui va souffrir à cause de l'Homme. C'est un livre si touchant, si prenant, le lecteur veut venir à bout de sa lecture le plus vite possible pour savoir si ce chien sera enfin heureux, si ce pauvre chien va réussir à quitter cette SPA et si son maitre reviendra le chercher. Cette histoire m'a fait pleurer, cette histoire m'a touchée au coeur, Il ne pouvait en être autrement et la traductrice de l'auteure, Laure Valentin, avait dû le sentir en me proposant cette lecture, et je l'en remercie. Merci pour ce coup de coeur.

L'histoire tourne donc autour de Sirius, un chien pure race, un montagne des Pyrénées dit "patou". Nous allons être dans sa peau et dans ses pensées, de sa naissance dans un élevage canin à son achat par des particuliers, ses futurs maitres en passant par son arrivée dans un refuge animalier. La vie ne l'a pas épargné mais il ne sera pas le seul à payer les frais de maîtres inexpérimentés.


Un livre au message poignant

En effet, c'est un roman qui compte bien dénoncer et mettre en avant toutes les erreurs d'apprentissage et d'éducation que les maîtres lambdas commettent et il explique au travers le regard des chiens pourquoi et ce qu'ils comprennent par conséquent à partir de mauvaises bases. Même moi, ayant pourtant eu des chiens toute ma vie, j'ai pu apprendre et comprendre certaines réactions de mes toutous grâce à ce livre !
Mais malheureusement c'est justement à cause des Hommes, des maitres que les chiens peuvent se mettre à faire des bêtises et non de leur faute à eux, ils se font donc abandonner pour une incapacité propre aux Hommes, étant incapables de gérer et de rectifier le problème puisqu'ils ne se remettent même pas en cause.

Puis vient la descente aux enfers : l'arrivée du chien à la spa. Oui, car pour un chien c'est un enfer. Avez-vous déjà été dans un refuge ? Vu comme il lave les enclos, comme le chien doit supporter l'humidité qui lui colle aux poils ? Avez-vous déjà vu l'état de saleté dans lequel ils se trouvent ? Vu comme ils tournent en rond dans leur enclos ? Avez-vous déjà vu ces personnes qui veulent vous vendre à tout prix les chiens même s'il ne convient pas à votre famille ? Ces personnes qui font tout pour avoir de l'argent même à mentir et à partir très loin dans le mensonge dans certains cas.
Je remercie l'auteure d'avoir enfin pointé du doigt ce qui ne va pas dans ce type de refuge : travail à la chaîne donc peu d'amour sauf de la part de quelques vrais bons bénévoles, insalubrité rejaillissant principalement sur les chiens (problème de santé qui apparaissent dans le refuge lui-même sans compter les parasites...), vol et trafic d'argent que ce soit pour les chiens ou non d'ailleurs, euthanasie injustifiée... Bref, il faut arrêter de croire que les chiens ont de la chance de tomber dans les mains d'amoureux de chiens, car si ça a pu être le cas par le passé, les gens changent au contact récurrent du malheur, ça les touche moins un jour.

Pour finir, je dirais que le message est très bien représenté par une citation issue du livre qui dit plus ou moins : une bonne éducation sauve des vies, surtout celles des chiens...

En résumé,

Un livre à faire lire à tout maitre ou futur maitre d'un chien afin de prendre conscience de l'enjeu et à mettre entre toutes les mains de passionnés d'animaux (d'ailleurs pour ma part, c'est déjà fait je l'ai acheté en version papier et offert à la plus grande défenseure de la cause animale que je connaisse !)
Lien : http://www.lesperlesdekerry...
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Toujours à tes côtés de Jean Gill est un récit touchant mais triste. L' histoire de Sirius pourrait être celui d'un chien issu de la SPA près chez vous. En voici les grandes lignes : un jeune chiot, il grandit, il détruit, n'est pas bien éduqué. Les humains n'ont pas la patience… le couple éclate. Voilà, abandonné après un an d'existence. L'enfer commence pour ce chien des Pyrénées. Je ne regrette pas un instant mon acquisition. le seul inconvénient, il faut le commander via Amazon pour pouvoir le lire. Mais cela en valait la peine même si j'ai dérogé à mes principes…
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Voici une histoire où les kleenex sont de sortie, impossible de faire sans.

Nous ne sommes pas avec un personnage principal humain, mais mon Dieu que d'émotions m'a procuré cette lecture ! C'est un livre qu'il est simplement impossible d'oublier, même longtemps après l'avoir lu.

J'ai toujours adoré les histoires mettant en scène nos amis les animaux, lorsque j'ai eu la possibilité de pouvoir lire celui-ci, je n'ai pas eu une seule seconde d'hésitation. Je pense que je ne saurai jamais assez remercier Laure de me l'avoir proposé.

Je suis passée par l'incompréhension, l'espoir, la tristesse, la joie, la colère, mon estomac a dansé la rumba tellement j'en suis encore toute retournée.

Avez-vous déjà pensé à vous mettre à la place de votre animal ? Beaucoup de personnes devraient tenter le coup, cela les empêcheraient d'abandonner chaque années autant de nos compagnons.

Avec ce livre, nous sommes en compagnie de Sirius, un chien. C'est à travers lui que nous allons vivre cette histoire, son histoire.

Si chaque personne ayant un animal ou ayant dans l'idée d'avoir un animal, pouvaient lire ce livre, je pense réellement que nous aurions beaucoup moins d'abandons, ou alors les gens sont vraiment des sans coeurs.

Comme je le dis souvent, les animaux sont plus intelligents que nous, quoi que certains peuvent en penser. Ils n'ont pas la parole, mais ils peuvent faire passer tellement d'émotions que c'est impensable pour moi de les abandonner, c'est un comportement que je ne comprendrai jamais.

Un très beau livre à s'offrir (ou a offrir).
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Puis, un soir, le ciel nous tomba sur la tête. Il avait été bizarre toute la journée, interceptant la lumière au lieu de la refléter, lourd, gris d’après Marc. Nous rejoignons à pied la salle de dressage lorsque le ciel nous bombarda d’une pluie blanche qui me chatouilla la fourrure et éclata en gouttes glacées sur ma truffe et mes papilles. Je laissai pendre ma langue pour en gouter un maximum. Les flocons voletaient de plus en plus vite lorsque le vent les emportait. Bientôt, la rue dansait sous les points blancs et la lumière des lampadaires semblait tourbillonner sous les bourrasques scintillantes. La moustache de Marc étincelait déjà, comme s’il l’avait plongée dans de la crème glacée, et les odeurs disparurent sous le froid glacial qui engourdissait les sens, plus pur que de l’eau, comme une absence je me mis à gémir.
Moi non plus, je n’aime pas ça. C’est lourd, on s’enfonce et je n’ai pas envie de faire le trajet de retour dans une heurre… à quoi bon, de toute façon ? Vient-on rentre.
J’étais en parfait accord avec sa décision. Ne vous méprenez pas. J’aimais le froid, mais ce soir-là quelques choses me déplaisait.
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Et vous autres, les humains, faites également des différences entre les couleurs. Malheureusement, comme un chien de la ville qui découvrirait les senteurs d’une promenade à la campagne, l’humain moyen est obsédé par la couleur, ça le rend complétement fous. Ainsi pour notre humaine, il était important que nous ayons des jouets de couleurs différentes alors que nous aurions préféré des variations d’odeurs pour nos truffes, ou de formes pour nos gueules. Nous trouvâmes néanmoins une solution. Nous distinguions sans aucun problème le lapin bleu du lapin vert ; le lapin bleu sentait la souris morte et le lapin vert le romarin.
Bien sûr, nous préférons tous le lapin bleu et l’humaine ne manquait pas de préciser aux gens que c’était une preuve de grande intelligence. Elle avait raison.
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Même vous, les humains, savez que le véritable temps n’est pas mesuré par les horloges. On peut accélérer en étant occuper ou le ralentir en ne faisant rien. Le plaisir précipite le temps tout comme l’ennui ou le chagrin le ralentissent.
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Et si vous n’étiez pas sur les planches, à l’intérieur comme à l’extérieur, le sol en ciment était constamment mouillé. Nos humains l’arrosaient quotidiennement après avoir jeté dans un seau nos déchets, quand ils n’avaient pas déjà été recyclés par des codétenus moins regardants. Je ne prétends pas que je ne me joignais jamais au festin. J’avais si souvent faim. Même quand c’était Princesse qui nous nourrissait et que nous avions assez à manger, j’éprouvais toujours une sensation de manque. La nourriture ne nous comblait pas comme elle l’aurait dû. Ainsi, si l’on pouvait trouver des suppléments en protéines, même si c’était marron et récemment lâché par un ami, « il ne faut pas gâcher », était notre devise
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