Albertus l'ours du grand large

Voici un album étrange, qui surprend beaucoup et qui ne peut laisser indifférent. Nous l'avons lu, ma fille et moi, dans le cadre du prix des Incorruptibles (CE1).

Les illustrations sont belles, foisonnantes, colorées. J'aime beaucoup l'utilisation de graphismes. Quel bonheur visuel que ces grands tatoués musculeux et barbus !

Oui, des tatoués plein de muscles, des marins quoi ! Car l'histoire commence sur l'Albertus, en pleine mer, quelque part entre la France et l'Inde, lorsque le capitaine découvre un petit ourson en peluche sur le bateau. A qui peut-il bien appartenir ? Pas à un marin tout de même...

Ça commence comme une enquête, avec de petites touches d'humour (oui parce que bon, un ours en peluche sur un bateau uniquement fréquenté par de grands gaillards, ça porte à sourire et à lâcher quelques petites blagues bien senties). Et je ne vous dirait pas exactement comment cela se termine mais je peux vous dire que c'est là que l'album surprend son lecteur. On change de cap, de genre, de ton pour naviguer vers d'autres contrées : celles du coeur.

Un petit bémol toutefois : la tranche d'âge visée n'est pas la plus judicieuse à mon sens. Le texte est intéressant mais un peu long pour un enfant de 7 ans...

Cet album je l'aurais plutôt vu dans la sélection Ce2/Cm1 pour le prix des Incorruptibles car le texte est assez long et l'histoire bascule tragiquement de l'anecdote au drame vécu.

Tout commence sur le navire l' Albertus, par la découverte sur le pont d'un ours en peluche. Que fait ce jouet à cet endroit? le capitaine va essayer de comprendre ce mystère, il a bien quelques indices (un fil bleu) mais n'arrive pas à savoir d'où vient cet ours borgne. En fait on ne saura qu'à la fin l'histoire de cette peluche. Un album touchant, qui nous emmène dans le monde rude des marins où malgré tout la sensibilité n'est pas un vain mot. J'ai été surprise par ce livre qui ne me tentait pas. L'histoire est belle, mais compliquée et triste pour des jeunes lecteurs. Je serai curieuse de voir comment les enfants vont la recevoir, j'avoue que j'ai été " cueillie".... et que j'ai vraiment aimé.

A 7 ans il faut être bon lecteur pour aller au bout de ce livre. Ou avoir de la curiosité.

Un capitaine de navire trouve un petit ours en peluche. Mais à qui peut-il bien appartenir ? Aucun de ses marins ne veut admettre qu'il lui appartient...

Débutant comme une enquête un peu rigolote, "Albertus l'ours du grand large" est en fait une histoire bien plus triste qu'il n'y paraît. La fin est particulièrement émouvante et tranche avec la bonne humeur de la première moitié du livre.

Balthazar Babkine, capitaine de l'Albertus, trouve un soir le pont de son navire un ours en peluche borgne, seul un fil bleu canard dépasse de l'oeil manquant.
Il va mener l'enquête auprès de l'équipage pour découvrir à qui il apparatient.
Un album vraiment original sur la tendresse des papas et leurs sentiments. L'enquête donne un petit suspense à l'histoire qui plaît beaucoup aux enfants et leur permet d'émettre des hypothèses.
Les illustrations sont travaillées et gaies.
La fin est un peu décevante, on ne comprend pas trop pourquoi Elie va ramener des souvenirs à sa femme et à sa fille et le rapport avec ce qui précède. C'est dommage

J'ai été très surprise par le récit de cet album. Il raconte la recherche du Capitaine d'un navire pour retrouver parmi ses marins le propriétaire d'un doudou déjà bien abimé. Mais lorsqu'il en parle autour de lui, chacun ignore tout de cette peluche. L'histoire navigue entre enquête, vie de marin et résolution bouleversante avec une fin très touchante à laquelle on ne s'attend pas. Aussi, pour ne pas tout dévoiler, dirais-je seulement qu'elle aborde le deuil et la perte d'un être cher.

Les illustrations de Thibaut Rassat sont délicates et empruntent beaucoup aux tons de la mer. Elles font la part belle aux paysages et au personnage principal : Albertus le nounours. J'ai retrouvé dans les traits des visages une ressemblance avec le travail de Régis Courgeon qui ne m'a pas déplu.

Une histoire qui fait voyager.
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