Une formidable masse de documents (200 pages grand format) du début du XXème siècle, avec une histoire et une description de l'école de nos ainés un peu nostalgique, mais extrêmement intéressante.
On voit ainsi comment les concepts de l'école ont évolué (en bien et en moins bien, voire en mal) et cela conduit à une réflexion au sujet de beaucoup de thèmes abordés aujourd'hui sans recul.
Cela reste un très bel ouvrage plaisir.
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Comptine :
Tourne, tourne ma toupie
Tourne, tourne, tourne encore;
Si tu t'arrêtes, ma mie,
Je te frapperai plus fort.
En 1914, un costume de garçon peut couter entre 40 et 60 F. Soit près de la moitié du salaire mensuel d'un ouvrier.
Cet obstacle justifie donc, à la ville comme à la campagne, le port de la simple blouse dont la solidité et la commodité viennent opportunément conforter le message militant de la laïcité :
- La blouse protège les lainages et vêtements fragiles et onéreux...
- La blouse dissimule uniformément les différence que montre la tenue vestimentaire....
- La blouse impose enfin un devoir de solidarité puisque les écoliers doivent s'entraider pour boutonner le sarrau qui se ferme dans le dos.