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EAN : 9782290402900
224 pages
J'ai lu (03/01/2024)
3.62/5   165 notes
Résumé :
« Des vêtements à peine écartés, des ventres et des reins maladroitement caressés. Des intentions plus que des actes. On donne, on offre, on laisse à l’autre le soin de prendre, de saisir, de posséder. Mais l’autre est dans le trouble de la conquête, avec le trop-plein de lumière qui éclaire la chambre. Il est difficile d’accéder au secret en plein jour. Alors les yeux se ferment, les doigts s’agrippent et les cuisses s’extraient des pantalons. Il cherche, soulève, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
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Tombée sous le charme nostalgique de « L'amour est très surestimé », j'attendais beaucoup de ce nouveau roman de Brigitte Giraud.

Sur un thème analogue, Daniel Pennac et son « Journal d'un corps » m'avaient également enthousiasmée.

Ca partait bien tout ça...

A l'instar de son homologue masculin, Brigitte Giraud relate les différentes étapes d'une vie, de femme cette fois, à travers l'évolution et les perceptions de son corps. Pourtant, là où j'avais adoré la gravité désinvolte et la tendresse espiègle de Pennac, je n'ai perçu ici que les observations sèches et amères d'un personnage à la limite de la neurasthénie chronique. Cette façon de nommer systématiquement l'homme de sa vie « le garçon » et son enfant « le bébé » suggère un peu plus encore un détachement morose qui m'a mise mal à l'aise tout au long de ma lecture. Quant à la longue évocation de l'accouchement.... amie future primipare, tu feras bien de zapper allègrement ce passage pour laisser place à tes propres impressions, un peu plus exaltantes on l'espère (j'dis ça, j'dis rien). L'horizon s'éclaircit à la toute fin mais pour le reste c'est un peu Martine au pays de la déprime.

Entendons-nous bien, ce n'est que mon ressenti et ce roman – ou plutôt journal intime – est assurément un ouvrage de qualité. En revanche il ne m'a pas véritablement touchée et, à mon étonnement un peu confus, je me suis très peu retrouvée dans cette narratrice et ses considérations pourtant bien féminines (devrais-je m'en inquiéter docteur...?)

A lire, sans doute, mais au moins sous Prozac à titre préventif.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Avoir un corps, en prendre conscience, savoir l'accepter voire l'aimer, se plier aux dures lois de la nature qui font que celui-ci se transforme, qu'on ne se reconnaît plus parfois. La narratrice nous raconte la trajectoire de ce corps, de son corps d'enfant qui change immanquablement. Enfant étriquée dans ses robes de princesse alors qu'elle ne rêve que d'un simple short, adolescente mal dans sa peau qui apprend bien vite que ne plus manger permet de le maîtriser, jeune fille qui découvre les toutes premières fois avec un jeune homme, qui se dévoile peu à peu, qui laisse les mains de l'autre le caresser et en prendre possession, jeu dangereux parfois lorsqu'on le connaît à peine. Puis vient le temps de l'apprivoisement, de l'acceptation, du garçon qui entre dans sa vie, qui l'accepte entièrement.

D'une écriture élégante, Brigitte Giraud nous livre son histoire, intimement et sans complexe. Ce corps mis à nu, dépouillé, presque analysé lui permettra par petites touches de le ressentir et se rendre compte à quel point le corps et l'esprit sont étroitement liés. Tel un journal intime, elle se livre délicatement, sans voyeurisme, avec un certain recul pour nous faire partager ses craintes passées, ses questionnements et l'apprentissage de ce corps. Avec des mots doux, une écriture raffinée, ce roman permet à tout lecteur de se reconnaître dans cet écrit et de faire son propre bilan quant aux relations qu'il entretient avec son propre corps.

Avoir un corps... et une âme...
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J'avais été intriguée lorsque j'avais entendu parler l'auteure, Brigitte Giraud, de son dernier ouvrage à "La Grande Librairie", émission qui passe tous les jeudi soirs sur France 5, mais cela je pense que vous le savez déjà !
Intriguée, attirée et finalement j'ai bien fait de me laisser tenter car ce livre est une pure merveille.

La narratrice que l'on découvre enfant, adolescente, femme puis enfin mère prend conscience, au fil des pages, et aux différentes étapes de sa vie, ce que c'est que d'avoir un corps. Enveloppe qui abrite un esprit, certes mais c'est aussi bien plus que cela puisque ce corps que nous devons supporter est aussi capable de nous procurer de la jouissance ou, au contraire, de nous faire souffrir !
Ces sensations opposées, la narratrice va les éprouver grâce ou à cause de celui qui va devenir le père se son enfant, enfant qui se prénommera Yoto. C'est important de le préciser car tout au long, de l'ouvrage, le lecteur ignore le prénom de la la protagoniste, tout comme celui de son compagnon qu'elle ne nommera que par cette appellation "Le garçon". Bien que lui aussi devienne homme puis père, il restera malgré tout "Le garçon".

Un roman bouleversant puisqu'il nous fait réfléchir ou à prendre conscience à notre tour, non pas que nous avons un corps (cela, je pense que nous le savons tous et toutes) mais quels moments marquants de notre vie peuvent avoir une grande influence sur notre enveloppe corporelle et pourquoi !
Un roman extrêmement bien écrit, qui se lit très rapidement grâce à des paragraphes courts et rempli de pensées sur la vie, la mort mais aussi l'amour. L'amour des autres mais aussi l'amour de soi ; apprendre à s'accepter tel que l'on est : voilà l'une des plus grandes forces de ce livre ! A découvrir !
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Naître fille, grandir, découvrir les obligations imposées par la féminité quand on a envie d'être libre, d'être juste un corps, devenir une femme puis une mère… Dans « Avoir un corps », Brigitte Giraud raconte étape par étape l'évolution d'un corps de femme, ses différents passages, pas toujours obligés (l'avortement), mais toujours délicats à gérer. Qu'est-ce que c'est que d'avoir un corps ? Comment l'habiter ?

D'une écriture délicate et précise, Brigitte Giraud détaille toutes ces expériences, ces évolutions d'un corps, du point de vue de ce corps et donc d'un point de vue forcément extérieur, où les sentiments et le psychique ne sont pas réellement de mise, pas souvent convoqués. Il en résulte un roman certes intéressant, mais que j'ai trouvé extrêmement froid et qui n'échappe pas à l'effet de liste (le bébé devient petite fille, puis adolescente, puis femme, etc.). Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal de ce fait, et même si j'ai apprécié ce roman, souvent très juste (notamment le passage où la jeune femme refuse d'envisager d'avoir un enfant, puis change d'avis ; les pages sur la maternité, cette découverte d'un autre corps issu du sien, pour les vivre, m'ont semblé très exactes), je n'ai pu occulter l'impression de lire plus un essai de style (l'ouvrage a d'ailleurs été écrit en vue d'une "lecture dansée") qu'une véritable intention de raconter une histoire.
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Parcourir Avoir un corps, c'est retrouver le journal intime que vous aviez rédigé dans votre enfance, caché sous un télécran et une pile de Fripounet et Marizette. Un flux continu d'émotions, de sensations oubliées mais combien familières, avec quelques touches de contextuelles qui datent le propos et ravivent autant de souvenirs. C'est un peu le pendant du Journal d'un corps de Daniel Pennac,version féminine. Avec un parti pris de simplicité, de sincérité pour nous livrer ses états d'âme, amours, deuils, désir, angoisses.....

L'auteur nous promène sur une quarantaine d'années, de la petite enfance jusqu'à la maturité alors qu'une visite chez le coiffeur révèle la pente savonneuse de la deuxième moitié de la vie :

"Je ne suis qu'à la moitié de mon existence, j'ai encore une vie qui m'attend. Je le comprends ce jour-là chez le coiffeur. Une vie avec des cheveux blancs".

La tendance n'est pas cependant à la mélancolie. C'est plutôt un constat, sans apitoiement, presque détaché comme si l'auteur assistait en spectatrice au film de sa vie.
Et pour le lecteur une totale identification tant le récit met en scène un vécu suffisamment conformé aux références d'une époque.

Un regret : trop court. La fin m'a fauchée en plein élan, d'autant que le numérique supprime le repère de l'épaisseur restante d'un livre...

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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critiques presse (3)
Culturebox
10 octobre 2013
Avec ce partage d’intimité, Brigitte Giraud nous fait effleurer ce corps mis à nu. Mais par courtes séquences et petites touches elle nous donne plus à réfléchir qu’à ressentir. Plus qu’une réponse à ces questions d’identité, elle nous propose de nous questionner sur l’éternel féminin et ses relations avec les autres, féminins, masculins, pluriels.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Liberation
01 octobre 2013
La narratrice obéit à la logique d’un tracé, d’une inscription dans l’espace, déterminés par le fait d’être une femme. Mais pas seulement. Elle enregistre le changement opéré par les années.
Lire la critique sur le site : Liberation
Lexpress
06 septembre 2013
Des années 1960 à aujourd'hui, Brigitte Giraud raconte une longue marche vers la possession de soi. Avec quel talent!
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est pas dans l'assemblage que se loge l'intérêt d'avoir une poupée. Je lui remets sa culotte de nylon blanc après l'avoir déchaussée, puis rechaussée, exactement comme je fais quand je m'habille. Le corps de mes poupées me plonge dans un état particulier. Objet qu'on saisit et personne qu'on chérit, je peux décliner toutes mes aspirations, mes plus sombres états d'âme. Plastique froid ou chair tendre, elles sont tour à tour l'endroit de ma colère ou de ma consolation. Mais rien ne m'émeut jamais de leurs courbes. Leurs yeux fixes, leurs petits corps sans chaleur ne provoquent rien, leur peau sans renflement n'exalte pas ma peau, elles ne sont qu'une silhouette asexuée, un leurre autour duquel ma vie gravite. Je joue avec elles le jeu de l'humiliation. Je les range en nombre le long du mur. J'ai sept élèves dans ma classe. Blondes et brunes aux avant-bras qui pointent idiotement vers le plafond. Déjà une bonne raison d'être énervée. La maîtresse que je suis perd ses nerfs facilement, comme j'entends dire de mon oncle. Mon corps se calme mais ma voix prend le relais. Je ne bouge plus et j'articule avec plus d'acuité, et très vite, après les quelques compliments d'usage s'adressant toujours à la même bonne élève, je commence à hausser le ton. Je désigne les deux insolentes dont j'imagine qu'elles vont morfler. Nous sommes là pour ça, les filles ingrates et moi l'adulte, les filles soumises et leur bourreau. Mon désir de châtier est à son comble, il est comme une pulsion que rien ne peut enrayer. J'imagine que mon frère arrache les ailes des mouches, moi je mets des baffes, de plus en plus fort, puis j'attrape les poupées par les cheveux, et je finis par les projeter contre le mur, après leur avoir reproché leur manque de travail, leurs bavardages et d'avoir oublié de faire signer les mots sur le carnet. Je découvre ici un état nouveau, que personne ne soupçonne. Je me laisse aller à tous les excès, je suis injuste et parfaitement cruelle, je n'ai pas d'imagination et le châtiment est sans raffinement, je me découvre basique et vile, je mets en scène ma crise de nerfs et ce qui me surprend est l'énergie que cela requiert, de s'emporter à pleins poumons, de crier et de taper. Je ne suis pas sûre d'avoir éprouvé cela dans d'autres circonstances, je suis une enfant calme et docile, plus encline à plaire qu'à se rebeller. C'est la première fois que je sors de moi, que mon visage devient rouge et chaud de colère, que ma voix met en danger mes cordes vocales. Je me sens un énervement réel. J'en ressors essoufflée et meurtrie, mes poupées ont fait accélérer les battements de mon coeur, ont fait monter mon adrénaline et cette violence que je mime, je ne sais pas encore d'où elle vient. Après l'orage, mes poupées gisent les jambes en l'air, pieds nus, les jupes remontées, les yeux toujours fixes de stupeur. Le carnage ne me dérange pas, si ce n'est les chevelures qui se sont emmêlées. Je ramasse les chaussures éparpillées mais je ne redresse pas les corps. Je n'ai plus envie de jouer, je gagne la cuisine pour aller goûter, laissant dans ma chambre un champ de désolation, tandis que mon frère vient probablement de dégommer une armée de soldats sur son lino.
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Je rejoins mon père sur la jetée. Je tiens le seau, autant dire que je ne sers à rien, tandis que mon père détache les moules de leur rocher avec sa lame d'acier. J'observe le tranchant de la lame qui copine avec les doigts de mon père, mon ventre se noue, je ne sais d'où me vient la peur du sang, encore lui, celui qui coule aussitôt la peau entaillée, celui qu'on ne peut contenir dès lors que l'enveloppe a cédé. Mon père est habile et le seau bientôt rempli. Nous rejoignons l'ombre derrière la maison et nous nous accroupissons. Mon père écarte les coques, me permet d'accéder à ce qu'il considère comme un fruit, un fruit de mer encore vivant. Il mâche, je mâche, il mâche, je mâche encore, il aime ça, il aime que j'aime. J'imite mon père, je prends les moules qu'il me tend, toujours accroupie au-dessus du seau rempli d'eau. Je mâche, j'explore avec la langue la moindre anfractuosité. Je n'aime pas le goût ni l'odeur mais je continue de remplir ma bouche. Je mâche et parfois un grain de sable crisse sous la dent, un éclat de nacre érafle la gencive. Je diffère le moment d'avaler et je prends les nouvelles moules que me tend mon père, je continue de malaxer l'ensemble, mécaniquement, jusqu'au moment où la bouillie m'écoeure et où il faut avouer. Je sens mon corps refuser le contingent de moules qu'il s'apprête à ingurgiter. Ca ne passera pas, les moules ne franchiront pas le seuil de l'oesophage, c'est mon estomac qui, déjà, rejette l'intrusion. Je suis sur le point de vomir. C'est instinctif, les moules demeureront des corps étrangers impossibles à ingérer, des corps destinés à être recrachés, et finalement mélangés au sable du jardin.
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Je découvre les produits de beauté et leur pouvoir raffermissant, leur prix surtout qui donne à penser que l'âge n'est pas à prendre à la légère. Le mot apparaît sur les notices et les emballages, qui me consterne. Les crèmes sont "anti-âge", il s'agit de ne pas faire son âge, de paraître toute sa vie une enfant. Les mots creusent des sillons plus sûrement que les rides, mots cruels et vides de sens, qui s'accrochent à ma figure, m'égratignent.
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C’est au concert que la musique nous atteint et se change lentement en drogue. C’est là que j’apprends mon corps comme une caisse de résonnance, une enveloppe dans laquelle le son dilate et rétracte les membranes. C’est dans la nuit et la lumière artificielle, les éclairages de scène plus ou moins sophistiqués, la fumée qui nimbe les silhouettes mal définies, que je suis traversée par la matité des graves et que ma cage thoracique est secouée d’ondes qui font écho à la puissance sexuelle.
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[Dans l’autobus] Je reste debout, collée contre les autres, le bras tendu en l’air, qui cramponne la barre, et cette sensation d’inconfort mêlée à la chaleur qui bientôt m’indispose confère à mon corps une réalité dont je me passerais bien. Je tente d’orienter mon regard là où personne ne croise le mien, et d’ignorer les visages tout proches. L’objectif est de ne pas voir, ne pas entendre, ne pas respirer, ne pas sentir, ne pas effleurer. Les matinées commencent par un endormissement volontaire des sens, comme un prolongement du sommeil à la verticale.
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Vidéo de Brigitte Giraud
Brigitte Giraud et ses invités, Didier Castino et Nine Antico.
Oh les beaux jours ! est heureux d'accueillir à Marseille la lauréate du prix Goncourt 2022, Brigitte Giraud. Si cette récompense suprême l'a particulièrement mise en lumière ces derniers mois, elle est l'autrice depuis 1997 d'une oeuvre conséquente – romans, récits, recueil de nouvelles – que ce rendez-vous privilégié avec elle nous propose de découvrir.
Au cours de ce grand entretien, il sera aussi question de sa passion pour la musique, particulièrement pour Rachid Taha, qui lui rappelle son adolescence dans la banlieue de Lyon, où ils ont grandi tous les deux ; du chanteur et écrivain Dominique A, complice de longue date, dont elle a édité un texte et que nous sommes allés interviewer pour l'occasion ; de son lien à l'Algérie, son pays natal (elle est née à Sidi Bel Abbès en 1960), et de la manière dont les relations complexes entre l'Algérie et la France continuent de jouer un rôle dans nos sociétés. L'écrivaine évoquera également l'adolescence et la difficulté à trouver sa place dans un monde fragilisé et, bien sûr, le deuil, thème qui parcourt son dernier roman, Vivre vite. Plus de vingt ans après ce drame intime, elle y fait le récit, à partir d'une succession d'hypothèses qui interrogent intelligemment la notion de destin et de choix, des événements qui ont précédé la mort en 1999 de son mari, Claude, dans un accident de moto alors qu'il allait chercher leur fils à l'école.
Sur le plateau de la Criée, Brigitte Giraud a souhaité s'entretenir avec deux auteurs dont elle apprécie le travail et les engagements, tous deux marseillais : l'écrivain Didier Castino, par ailleurs professeur à Marseille, et l'autrice, dessinatrice et réalisatrice Nine Antico. Une rencontre passionnante avec une écrivaine dont la langue au tempo musical sonde avec émotion les fractures du temps et celles des âmes, car, dit-elle, «l'intime, la décence, c'est ce qui relie au collectif».
À lire (bibliographie sélective) — « Vivre vite », Flammarion, 2022 (prix Goncourt). — « Nous serons des héros », Stock, 2015. — « Avoir un corps », Stock, 2013. — « Une année étrangère », Stock, 2009 (prix du jury Jean Giono). — « L'amour est très surestimé », Stock, 2007 (prix Goncourt de la nouvelle).
Un grand entretien animé par Olivia Gesbert et enregistré en public le 27 mai 2023 au théâtre de la Criée, à Marseille, lors de la 7e édition du festival Oh les beaux jours !
Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr #OhLesBeauxJours #OLBJ2023
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