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EAN : 9782020564793
268 pages
Seuil (27/04/2004)
3.7/5   62 notes
Résumé :
Ça commence par un voyage en Yougoslavie en vue d'un repérage après la lecture d'un roman d'Andrée Chédid… Non, ça commence par une lettre trouvée un jour dans sa boîte : un type handicapé qui lui demande de le faire voyager, lui qui ne peut prendre la vie d'assaut, cloué dans son "char". Il s'appelle Roland et Bernard Giraudeau se prend d'une rude, d'une âpre amitié pour lui, ce "marin à l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
« Mon ami Roland était échoué sur le carrelage de Saint-Jean depuis l'enfance. Il fut l'artisan de notre rencontre en 1987. Il bougeait encore les doigts d'une main droite qui commençait à s'engourdir. Il était en sursis depuis plusieurs années et sa survie était exceptionnelle. Il ne voulait plus « voyager » seul, les yeux clos. Je l'ai donc « emmené » là où j'allais en écrivant des lettres que vous lirez peut être. Nous avons partagé mes voyages jusqu'à sa mort, en 1997. Il avait cinquante trois ans. »


B.

Etrange impression que de lire un courrier qui ne m'était pas destiné, un brin voyeur et puis…
Et puis après tout, c'est toi qui l'a mise en partage cette correspondance, comme un témoignage, comme une déclaration d'amitié, une déclaration …d'Amour. J'y suis donc allé sans gêne.

J'ai lu tes lettres B. Tout lu, dévoré, absorbé, j'ai dégusté sans laisser la moindre miette. J'ai bu tes mots, infusés, décoctés. Un shoot en intraveineuse… quel pied !!!
Tout comme R j'ai aimé te suivre toi le marin à l'encre. Je me suis laissé dériver entre terres et mers au gré de tes voyages, au gré de tes souvenirs.
J'ai fait le tour du monde, fais des rencontres qui m'ont touché. J'ai vécu des paysages. J'ai perçu toutes ces odeurs, ces couleurs épicées. J'ai ressenti ces regards, ces âmes. J'ai compris tes lâchetés, tes doutes, tes espoirs, ton Humanité. Tu m'as emmené, avec R, sur tes chemins hors piste.

Encore une fois, comme dans « Les Hommes à Terre », tu m'as remué, tu m'as bousculé. Pour d'autres raisons qui touchent à l'intime, que je ne dévoilerai pas ici, mais les émotions ressenties sont semblables. Ta poésie me bouleverse, ton style cru qui cache tant de pudeur... Il y a du Borhinger en toi et j'aime ces sensibilités là.
Tes mots pour Roland, tes mots pour St-Ex… et puis l'Afrique, et puis l'Amazonie, la terre de feu, Kobé, les îles du pacifique, je n'ai pas envie d'atterrir, je suis si bien là haut…

Voilà déjà cinq ans que tu as rejoint Roland pour un nouveau voyage. Dommage que tu n'ais pas eu un peu plus de temps ici pour donner encore et encore par l'écriture.
Les mots me manquent ou peut être ne veulent – ils pas s'offrir au grand jour mais si je devais te croiser un jour les cieux dans les yeux, fais moi penser à te dire que j'Aime l'Homme que tu es, du moins ce que j'en ai perçu entre tes lignes.

Merci m'sieur et à bientôt.

P.

« Un jour tu m'as écrit, comme ça, comme on écrit au voyageur, pour savoir. Tu m'as lancé une bouée à laquelle tu étais accroché. Je l'ai saisie au passage entre deux vagues. Et puis les années… moi qui bouge, toi qui restes, moi qui bouges, toi qui restes – dix ans ! »

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Monsieur B. Giraudeau je vous aime,

Comme la pluie qui m'inonde le visage,
Comme les flocons de neige qui fondent dans ma bouche,
Comme le vent qui gémit dans les arbres,
Comme le brouillard qui occulte la vie,
Comme le soleil qui brûle les yeux.

Quelle merveille, quelle poésie chaque fois renouvelée dans vos livres où la vie court à cent à l'heure, où vos voyages sont des rêves inventés et surtout partagés.

Vous emmenez votre ami Roland, partout avec vous par procuration.

Cet ami qui vous est si cher, cloué sur un fauteuil roulant, dépendant, avec sa clope au coin des lèvres.

Cet ami qui parle et dont les premières pages sont déchirantes de douleur inarticulée.

Le cri d'un homme, a quatre roues, que vous allez porter sur votre dos pour le faire voyager, et entendre son rire, et voir son regard avide de vie vagabonde.

Pour lui "l'éternité efface le quotidien".

Madagascar, l'Amazonie, l'Afrique, la Patagonie, le Sud Marocain, toutes ces destinations où vous vous rendez pour des tournages où des reportages ;

Egalement Sarajevo, La Réunion, puis des retours en France pour le théâtre ;

Toutes ces lettres que vous lui adressez et qui vont lui permettre de voyager et lui faire la vie plus belle.

Belle histoire de partage et d'amitié pure envers un homme dont "l'avenir est dans les brumes de l'incertitude".

Superbe .
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N°514 – Avril 2011.
LE MARIN A L'ANCREBernard Giraudeau – Métailié.

D'abord l'histoire sans laquelle un roman n'en est probablement pas un. Deux personnages principaux, l'un d'eux, Roland est tétraplégique, « ancré » sur un fauteuil roulant, sa « galère à roulettes » et Bernard a été ce marin de dix-sept ans, sur la Jeanne d'Arc, naviguant sur les mers du globe, puis est devenu comédien, réalisateur... Pour lui il sera « témoin »... Entre eux, des lettres écrites par Bernard pour Roland, pendant dix années... Il y raconte ses souvenirs, ses aventures, une sorte de voyage par procuration dans les ports et sur les lieux de tournage, dans des pays lointains que son ami ne verra jamais, qu'il ne connaîtra que par la force de ses mots... Il lui offre avec pudeur des paysages magnifiques, comme ceux des cartes postales mais aussi des images de ports parfois crasseux, avec leurs relents de graisse, d'alcool et de vomissures. Il lui livre aussi ses réflexions personnelles sur la vie, sur ceux qu'il croise, note que l'homme n'est pas aussi bon que les philosophes du Siècle des Lumières ont voulu nous le faire croire, met ses pas dans ceux de René Caillié, de Pierre Loti, de Francisco Colloane ou d'Antoine de Saint-Exupery. Il mêle dans son récit ses souvenirs de jeune matelot embarqué, d'élève de l'école des mécaniciens de la marine à St Mandrier où à quinze ans les rêves d'enfant s'effondrent dans des odeurs de cuisine, d'équipages ou de salles des machines, que naissent les fantasmes et les fanfaronnades d'une adolescence à peine entamée... Il y ajoute ses expériences d'homme, d'écrivain-voyageur, retrace la découverte des femmes et de leur fragrance, celle de lui-même aussi, de son destin qui peu à peu se tisse, une chronique à la fois nomade et intime, livrée à travers un texte parfois intensément poétique, parfois, trivial, brut et sans artifice... Cela aussi j'aime bien !

Des femmes, il dit « qu'elles naviguent dans le vent comme l'algue sur l'océan, (qu') elles bougent comme la houle », mais sous chaque mot qui les évoque, je choisis de voir leur beauté à laquelle nul ne peut être indifférent. Il parle simplement de « la douceur des femmes du sud », des vahinés de Gauguin, des femmes à la peau ambrée et en paréos bleus des Marquises, des filles de Manille dont «( les) rires s'éparpillent sur la pierre chaude », de cette irréelle et sensuelle dame de Balboa dont un quartier-maître de la Jeanne fut l'éphémère amant, de cet Iva «  qui avait du satin au creux des cuisses »... Il parle aussi des bordels tristes, des étreintes fugaces et sans joie, des prostituées qui se vendent aux marins en escale pour manger parce que la misère est leur quotidien. Il évoque tout aussi bien ces épouses adultères qui trompent leur conjoint pour un peu de jouissance, pour le plaisir d'enfreindre l'interdit ou de cultiver la trahison. Pour cet interlocuteur lointain resté à terre, il se fait tour à tour guide, témoin d'exception, érudit, historien même, respectueux des coutumes et des traditions, mais aussi simple étranger de passage quelque fois pressé de partir, pour qu'à l'immobilité de l'un réponde le mouvement de l'autre. C'est la marque d'une amitié tissée à travers des mots confiés au papier messager, l'ambiance des ports, de la Rochelle à Dakar de Diego Suarès à Marseille ou Valparaiso, autant de lieux mythiques où le dépaysement le dispute à l'invitation au voyage, où l'écriture de l'auteur suscite l'émotion et l'imaginaire du lecteur. Bernard et Roland voulait partir ensemble aux Marquises. Ils n'en ont pas eu le temps, Roland qui n'a connu que l'île de Ré et les pertuis a été rejoint par la mort en décembre 1997, a « décidé de voyager libre comme un papillon du silence ».

Ce roman a été publié en 2001 et a sans doute consacré la naissance d'un auteur. Il fut suivi d'autres qui ne laissèrent pas cette revue indifférente (La Feuille Volante n°316 - 373) Pour moi, simple lecteur, je ne considérerai jamais que la valeur d'un livre réside dans sa seule nouveauté, il reste un témoignage pérenne. Au delà de ce premier ouvrage, du regard bleu de l'acteur et de son charisme, de sa lutte désespérée contre la souffrance et contre la mort, de son témoignage et de l'émotion qui a suivi sa disparition brutale (La Feuille Volante n° 438), Bernard Giraudeau avait ce talent d'écrivain qui, de livre en livre, allait s'affirmant. Je ne me lasserai jamais de dire que la mort est un gâchis et, si elle ne l'avait pas fauché, il serait assurément devenu un écrivain majeur, apprécié à la fois pour son message et pour la façon originale qu'il avait de l'exprimer. Sa démarche créatrice n'était pas différente de celle formulée par Victor Segalen, un autre marin-écrivain, [« Voir le monde et, l'ayant vu, dire sa vision »], de redessiner pour son lecteur un décor, de l'y inviter et de susciter le rêve.

J'ai lu ce livre comme je l'aurais fait d'un roman d'Alvaro Mutis, d'Henri de Monfreid ou de Jack London. J'ai suivi Bernard dans le désert et sur les mers, j'ai imaginé le sac de l'éternel errant, du marin perpétuellement en partance, moi qui ne suis qu'un terrien pantouflard ! [je dois probablement à mes origines charentaises le goût du port des chaussons du même nom ].
J'ai surtout lu ce roman avec émotion à cause du message, certes mais aussi parce que celui qui en a tracé les lignes a maintenant rejoint le néant, que son destin s'est soudain brisé et qu'il n'écrira plus.




©Hervé GAUTIER – Avril 2011.http://hervegautier.e-monsite.com












































































































Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Bernard Giraudeau se lie d'amitié avec Roland, prisonnier de son corps, cloué dans son fauteuil roulant, lui qui rêvait de voyages et de rencontres. Bernard Giraudeau va se faire le passeur de ce monde interdit.Cette correspondance est avant tout une formidable preuve d'amitié car l'acteur n'oublie pas son ami, ce n'est pas une promesse en l'air. Ces lettres nous emmènent aux quatre coins du monde, loin des guides tourisitques, dans ces voyages, dans son métier d'acteur. Servi par une écriture riche et poétique, le récit d'un homme qui vivait à 200 à l'heure. Emouvant.
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J'ai pourtant déjà été très déçu par "cher amour" mais n'ai pas voulu rester sur une note amère, alors j'ai tenté de nouveau l'expérience Giraudeau avec le marin à l'ancre.
Je n'aime pas me livrer à cet exercice - qui suis-je pour juger - mais j'ai besoin d'exprimer ma rage:
Parfois nous rencontrons des gens que l'on ne peut absolument pas supporter; la réaction est épidermique et inexplicable.
Parfois ces gens peuvent être écrivains, parfois acteurs...
Et bien voilà, je viens d'en rencontrer un; Bernard Giraudeau.
Voilà quelqu'un d'une suffisance étouffante qui veut nous faire croire à sa compassion qui n'est que pitié écrasante.
Ses propos sont plats, pornographiques, sans intérêts aucun.
Heureusement c'est très court !
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
La mer est proche, vivante, arrogante. St-Ex et son mécanicien étaient loin de tout, dans un chaos de roches friables figées dans le sable. C'était comme ici. Le Simoun démantelé, l'avion d'Antoine, est comme un insecte séché au soleil, la carapace déchirée, les ailes cassées. Cinéma.
Le décor est le même sans doute. Deux hommes au bout de la vie parce qu'il n'y a plus d'eau. Il faudra que l'étoile guide le bédouin avec une outre et une poignée de lentilles pour que la vie continue. Antoine a regardé les traces du petit renard dans le désert. Je comprends qu'il faille s'attacher à ce signe de la vie, comme ce brin d'herbe agité par le vent et qui parle aux autres vivants. Il ne viendrait à personne l'idée de l'arracher. Ce serait comme un coup de revolver pour en finir. Il fascine ce brin d'herbe. Il est la terre, celle des hommes et de St-Ex. J'aurais bien aimé vous rencontrer monsieur, sur ma route, au bout d'une piste, dans un hall d'hôtel ou un hangar d'avion. Ça ne m'aurait pas déplu de froisser de la tôle et de casser du bois avec vous. Vous m'auriez parlé de l'enfance, de la calomnie, de l'amitié, et je vous aurais écouté, apaisé de savoir que l'homme est si fragile, désespéré, toujours. Vous m'auriez désigné l'étoile qui vous a si souvent montré le chemin, qui vous a si souvent trompé aussi. Elle était phare, lumière de la ville, feu de brousse ou lanterne de camion.
Vous m'auriez fait sourire avec ce morceau de constellation sous votre aile, détaché du puzzle du ciel, un village d'étoiles au-dessus des hommes. Vous m'auriez dit que "l'homme ne peut croire à la vertu des mots que s'il a sa vie en otage, que s'il participe physiquement à l'action." Vous auriez défini, apprivoiser, vérité.
Je me serais endormi en paix après avoir regardé la stabilité des manomètres dans la nuit, moi qui n'y connais rien en manomètres. J'aurais béni le ronronnement du moteur. J'aurais à peine entendu murmurer le nom des étoiles : Cassiopée, la Croix du Sud.
Votre avion, le Simoun, est blessé à mort au milieu des pierres de lune dans le sable du désert. Je ne meurs pas de solitude. Je meurs seulement un peu de ne pas vous avoir connu.
Vous dites : "Rien n'est intolérable", voici un point de désaccord. Quelle étrange impression que celle de s'apercevoir que l'on a manqué un rendez-vous, définitivement. J'ai manqué celui là.
Le vent lèche les dunes. Il soulève une poussière blonde qui fait pleurer.
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Nous dormons sous des tentes individuelles nichées dans le sable. Je me régale. L'Atlantique frappe lourdement les falaises brunes. Quelqu'un vient d'allumer un feu. Où a-t-il pu trouver du bois dans cet endroit?
Un jour, j'ai vu un homme tirant un petit âne surchargé de branches noueuses. Il venait du désert. L'homme m'a montré l'horizon de dunes stériles. A une journée de marche, il y avait un oued asséché et des arbustes morts.
Des brandons s'envolent et s'ajoutent aux étoiles. Ta clope en braise a fichu le camp avec le vent d'ouest. Te voila tout nu, comme sculpté dans le minéral.
Où s'en vont-ils ces hommes qui marchent sur la nudité, sur ce lac de sable infini? Quelques vagues de dunes à peau blonde attendent la caresse de leurs corps. Ce soir, ils s'allongeront sur ces formes, se blottiront au creux de ces mamelons. Ils rêveront entre les cuisses de cette femme de sable. Ils chercheront la source de vie, la sève, l'eau précieuse au fond d'un puits qu'il faudra fouiller jusqu'à sentir entre les doigts l'humidité miraculeuse. Mais la femme de sable se refuse parfois aux étrangers. Elle n'aime que les errants, ceux qui chantent et dansent la nuit sous les étoiles.
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Plus loin vers l'ouest, c'est le Pérou, les Andes, le Pacifique. Le rêve blanc continue. Je n'ai rien donné pendant ce voyage. Rien qui vaille ce qu'ils m'ont donné, eux, tout au long de cette route. Je vais les laisser là. Sans bien comprendre ce qu'ils vont devenir. Je ne reviendrai pas par la route. Je n'ai pas oublié que l'oiseau est le symbole du continent américain. Que la colombe enseigna aux tribus le langage articulé. Que c'est un colibri qui annonça aux hommes la fin du déluge. Que l'ara est sacré. Je te ramène un peu de cette forêt des premiers matins du monde.
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Ils ne devaient rien à rien. Au delà de l'étonnement et de l'inutile culture, il n'y avait que le silence en réponse. Aucune communication possible que celle relative à la survie. Tous les codes s'annihilaient. Nous ne savions même pas comment signifier notre gratitude ni comment formuler nos adieux. Ces êtres resteraient dans la partie indéfinie du souvenir. C'est un peuple en hibernation dans la mémoire.
Je pressentais que les jours à venir allaient gommer cette rencontre esquissée au fusain. C'était fragile,évanescent comme un rêve. Deux longues mains terreuses avec des doigts infinis nous avaient offert trois mangues fraîches. Nous étions des hommes et des femmes de la même terre que le temps avait éloignés les uns des autres.
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Les mangroves rougissent au couchant. L'ombre est venue avec l'aigle pêcheur. Il plane un instant au dessus des grands mâts avant de disparaitre vers l'orient qui apporte la nuit. Il y a sur une terre inondée un village abandonné, des cases peules de bois enchevêtrés. Elles ressemblent à de grandes chrysalides nues, des cocons vides. Il y a une croix et un arbre mort comme une grande main. Des oiseaux dorment sur les phalanges de bois. Le silence enveloppe le fleuve. Nous glissons vers la rumeur.
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Vidéo de Bernard Giraudeau
HOMMAGE BERNARD GIRAUDEAU FRANCE3 BLOGPARFAIT 17.07.2010
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