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EAN : 9782253148128
157 pages
Le Livre de Poche (06/04/2000)
3.14/5   22 notes
Résumé :
Quatrième de couverture - Voici l'histoire d'une femme, Marine, avec les deux hommes de sa vie. Le premier, Igor, impétueux, elle l'a connu dans la Résistance. Ils se sont aimés dans l'atmosphère exaltante du danger et du combat clandestin. Mais une fois passés les temps héroïques, il faut retomber dans le trivial du quotidien, elle, journaliste, lui, assistant metteur en scène. Dure épreuve pour un amour romantique. Il n'y' résisterait pas si Igor n'était victime d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Petite histoire ,mais grandes histoires d'amour,au pluriel ,car ce roman se joue sur deux histoires d'amour.
Roman lu en " deux temps,trois mouvements",dû aussi à l'écriture très incisive de l'auteure; au travers l'écriture, le style, on sent le caractère volontaire et déterminé de Françoise Giroud.
La vie racontée de façon très concentrée de Marine sur une vingtaine d'année.
Eprise follement d'Igor rencontré dans la résistance, au péril de sa vie, elle se donnera corps et âme, fondera une famille : deux enfants naîtront de cette union mais leur bonheur ne sera pas sans orages.Igor ,pour qui le cinéma a toujours été une passion ,aura beaucoup de mal à se faire accepter et reconnaître comme bon réalisateur. Marine elle,montera " en flèche "dans le journalisme où elle prendra des risques pour interviewer dans des pays en guerre.Ils ne seront plus sur le même "pied" d'égalité, surtout apres le stupide accident d'Igor sur un plateau de tournage,qui le verra diminué et marchant avec deux cannes après de longs mois de rééducation.
le dernier chant du cygne sera la détermination de Marine à le faire réintégrer le milieu du cinéma, afin qu'il reprenne confiance en lui; et elle y réussira mais lors d'un reportage ,elle rencontre David, journaliste anglais, auquel elle vouera une passion exclusive et torturée. Ce n'est pas facile de se partager entre deux hommes.
La presque fin pour moi était évidente sauf que ... hélas....
J'aime le style et la façon dont Françoise Giroud a de prendre le lecteur à témoin-" Ne me demandez pas ce qui se passa dans l' esprit de David Roger"page 181 .
Comme si elle était à côté de nous pour nous raconter la vie de cette femme.Une grande histoire d'amour avec aussi parfois un style journalistique ,mais j'ai aimé et je recomma nde.⭐⭐⭐⭐
🎶🎼Critique écrite sur la chanson : " un amour comme le nôtre "chantée par Lucienne Boyer 🎶🤗
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J'ai lu ce livre dans l'édition Feryane qui est en gros caractères, ce qui fait que les quelques 200 pages, je les ai vite avalées d'autant que c'est écrit dans un style très journalistique, facile à lire, à comprendre et allant à l'essentiel. Un livre sur la résistance française, sur le temps de l'Occupation, sur les horreurs de la déportation et puis très succinctement sur la guerre d'Indochine, et sur les événements d'Alger. Toute une époque qu'il est bon de se rappeler afin de voir comment la situation de la femme a évolué. Dans le journalisme, la place pour une femme, c'était dur, pas cher payé, il fallait seulement tenir et s'accrocher, ne jamais lâcher et « même accepter les claques sur les fesses administrées par le chef des informations ». Une situation qu'a certainement vécue Mme Giroud et encore, elle l'a peut-être édulcorée ici.
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" Les histoire d'A, les histoires d'Amour finissent mal , en général". Ce livre en est une belle illustration. Igor et Marine se sont connus et follement aimés pendant la résistance, Leur passion va -t-elle survivre à leur retour au quotidien, loin de l'excitation du danger ?
Je ne suis pas très fan des histoires d'amour mais ce petit roman à l'écriture agréable, aux chapitres courts et rythmés, m'a plu. Il faut dire que l'auteure ne nous laisse pas mariner dans la guimauve et nous entraine dans divers épisodes de l'histoire française, de la résistance à la déportation, de la guerre d'Algérie à celle d'Indochine, tout en nous faisant découvrir également le milieu du journalisme et du cinéma. On y côtoie même Gabin (plus vrai que nature) et Morgan.
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J'ai beaucoup aimé cette histoire d'amour sans fioriture, qui va droit au but, sans mièvrerie. le style de l'écrivain y est pour quelque chose. Il y a dans cette prose quelque chose de très direct et de concentré, comme si l'auteur avait voulu livrer l'essence même de l'histoire, là où d'autres auraient pu s'étendre.
Les personnages sont très réalistes, et mettent en exergue des sentiments et des destins dessinés par l'urgence et l'exceptionnel.
Ce sont des êtres qui prennent chair et épaisseur au fil des pages, dans un contexte qui évolue fortement, et qui grandissent avec les événements auxquels ils sont confrontés.
Il y a dans ces pages une once de fatalité, qui semble conduire les personnages vers l'inexorable.
Ce livre court est à découvrir, pour son intensité et sa richesse.
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J'ai ressorti ce livre de ma Pal à l'occasion d'un challege.
Une histoire d'un groupe de résistants encore une me direz vous mais celle ci n'est raconté que dans la première partie
J'ai découvert dans ce petit livre écrit assez gros Françoise Giroud une femme écrivain pleine de volonté de détermination comme je n'en doutez pas..
Il fait bon se replonger même brièvement dans cette époque
On parle déjà de l'avenir de la femme dans le monde du travail.
Une femme peut elle être journaliste ?
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Plus tard, se remémorant ce trajet, elle devrait retrouver intacts les sentiments d'humiliation, de honte, d'abattement où elle avait macéré pendant ces longues heures. La France envahie, la France vaincue, la France défaite comme jamais dans son histoire, ô stupeur... Et maintenant cette débandade. Ce qui s'était effondré n'avait pas de nom.
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--Je n'en ai pas envie, disait Marine.Igor,c'est mon père, ma mère ,mon frère, mon enfant... Je n' ai que lui au monde.J' ai besoin de la sécurité qu'il me donne.J'en ai tellement bavé, Natacha,si tu savais.....
--tu ne racontes jamais rien.
--Un jour ,je te raconterai....
--Qu'est-ce qu'on t'a fait ?On t'a tondue? --
--oui.
--Tu as eu faim?
--A en devenir folle.Le plus dur ,ce sont les crampes.
--On t'a violée?
--Non.Ce n'était pas le genre.On m'a fait défiler nue devant un dentiste qui examinait les mâchoires comme un maquignon pour repérer les couronnes en or qu'il prélèverait quand nous serions mortes....On m'a fait travailler les pieds nus dans la neige....On m'a fait courir jusqu'à ce que je tombe parce que mes jambes étaient enflées....Grâce à une camarade,je me suis relevée..... sinon,je ne serais pas là pour te parler.Les autres qui tombaient étaient embarquées immédiatement vers les chambres de la mort.On m'a battue,on m'a ......Ah! laisse ,Natacha.Je n'ai pas envie de raconter davantage.
Cette nuit -là ,Marine ,fit comme souvent d affreux cauchemars.( page 96) .
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Ils parlèrent de longues heures des jours passés, des heures de bonheur et d'angoisse partagées, de ce temps où tout était simple en un sens, on savait pourquoi on se battait, et maintenant, ô dérision, on se battait pour un film... Qu'étaient-ils devenus ?
C'est Marine qui se reprit la première.
- Ecoute, dit-elle, on ne va pas jouer les anciens combattants. Ce qui a été a été. Aujourd'hui, nous sommes des gens quelconques, qui doivent vivre avec leurs passions d'aujourd'hui, leurs ambitions d'aujourd'hui... Je t'accorde qu'elles ne sont pas héroïques, mais qu'est-ce que tu proposes d'autre ? Si tu réussis ton film, c'est que tu es un artiste. Ce n'est pas nul d'être un artiste. C'est une fonction importante dans la société...
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Elle marchait dans les rues d'Alger noires de monde ,humant l'air enfievré de la ville où venait d'avoir lieu une manifestation .Elle s'assit un moment à la terrasse d'un café pour observer la foule,commanda un rafraîchissement.
Soudain une déflagration déchira l'air.Il y eut des cris ,des hurlements,du sang .Quand on ramassa Marine Aubier ,elle avait cessė de vivre.Elle avait quarante ans.( page 191).⭐⭐⭐
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Elle était arrivée à Saigon, résolue à voir la zone des combats.
Vous ne verrez rien, lui dirent les vieux briscards de la presse qui « couvraient » la guerre. Tout le monde sait depuis Stendhal qu’on ne voit jamais rien dans les zones de combat. Au mieux, on ne reçoit pas une balle perdue.
Mais elle voulait voir les combattants de ses yeux, en interroger quelques-uns, faire son métier en somme. Elle le fit et découvrit des hommes las devant un ennemi insaisissable.
Pour le reste, elle comprit très vite que tout se passait au bar de l’hôtel Continental où se tenaient les journalistes. Là affluaient toutes les informations. Elle y fut reçue sur le mode goguenard – comme il sied avec une femme – jusqu’à ce que son charme agisse.
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