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Critique de Taraxacum
Le thé des trois vieilles dames est officiellement un roman policier. J'écris officiellement parce que ça vire à l'espionnage, à l'ésotérisme, et franchement donne un très étrange embrouillamini.
La Genève d'avant guerre que brosse ici l'auteur semble le rendez-vous des espions & des fêlés, tous prêts à s'entretuer sans qu'on arrive bien trop à comprendre si c'est pour des gisements de pétrole d'un petit état au fin fond de l'Inde ou pour la gloire du mystérieux dieu des mouches. Les personnages courent dans tous les sens sans rien comprendre à l'intrigue, un peu comme le lecteur pendant un bon moment d'ailleurs, et les morts finalement n'auront pas réellement droit à la justice, juste à la vengeance, au nom de la raison d'état et surtout de la peur du scandale. C'est assez frustrant parce que le début est bon et qu'il y a beaucoup de bonnes idées dedans mais je trouve que cela ne réussit pas à constituer un réellement bon polar.
Frustrant, donc.
La Genève d'avant guerre que brosse ici l'auteur semble le rendez-vous des espions & des fêlés, tous prêts à s'entretuer sans qu'on arrive bien trop à comprendre si c'est pour des gisements de pétrole d'un petit état au fin fond de l'Inde ou pour la gloire du mystérieux dieu des mouches. Les personnages courent dans tous les sens sans rien comprendre à l'intrigue, un peu comme le lecteur pendant un bon moment d'ailleurs, et les morts finalement n'auront pas réellement droit à la justice, juste à la vengeance, au nom de la raison d'état et surtout de la peur du scandale. C'est assez frustrant parce que le début est bon et qu'il y a beaucoup de bonnes idées dedans mais je trouve que cela ne réussit pas à constituer un réellement bon polar.
Frustrant, donc.
