Le mythe de l'âme vendue au diable est bien connu. En croyant obtenir des bienfaits, on plonge de le malheur éternel. On signe l'acte tragique dès le début. On l'oublie un instant et on y replonge. le
Faust de
Goethe n'est cependant pas une tragédie. On y rit, entre étudiants débauchés ou sorcières en sabbat, et on y folâtre, épris d'amour pour une Marguerite qui cède trop vite, et qui regrette ensuite amèrement la perte de sa vertu. Les temps et les moeurs changent. Bien sûr, la lecture ne laisse qu'imaginer les scènes grandioses, horribles ou secrètes. Les mots seuls ne suffisent pas. On a l'impression de lire un livret d'opéra, et d'ailleurs, c'est sous cette forme que se feront les meilleurs
Faust...
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