Ce livre, « Arthas : L'ascension du Roi-Liche, est un pilier de la saga Warcraft. de même que le jeu « Warcraft III » dont s'inspire la romancière est l'un des meilleurs jeux de stratégie sortis à ce jour. J'y ai d'ailleurs passé de long moment durant mon adolescence. En outre, Arthas est considéré comme l'un des plus grands méchants des jeux vidéo. Un équivalent du Dark Vador du cinéma. D'ailleurs, son destin n'est pas sans rappelé celui de cet autre personnage. Bref, vous l'aurez compris, l'attente est immense. de plus, Christie Golden ne m'a jamais déçu jusqu'à maintenant.
Ainsi l'histoire débute avec un Arthas encore enfant, juste avant la seconde guerre, lors de l'arrivée des survivants de la première guerre. C'est ainsi intéressant de reprendre l'histoire d'un nouveau point de vue même si, vous l'aurez compris, l'idée n'est pas de développer l'histoire d'Azeroth mais bien celle de ce personnage clé qu'est Arthas. On s'attache vite au personnage, même si l'image qu'on a de lui ne nous quitte pas. le plus grand moment émotionnel du livre est sans doute son histoire avec Invincible, sa monture. Il faut dire que cet animal joue un rôle clé dans le destin d'Arthas. Enfin, sans rien dévoiler, nous terminons sur Arthas en tant que roi-liche. Autrement dit, il reste tant à découvrir !
Dans ce livre, de nombreux personnages font leur apparition ou réapparaissent. Ainsi, on retrouve les héros de la seconde et troisième guerre (Khadgar, Turalyon…) mais aussi un certain Prestor, la famille Menethil, Medivh, Ner'Zhul ou encore l'ordre du Kirin Tor. Mais on découvre de nouveaux personnages comme Kel'Thuzad, Illidan (qui fait sa première apparition dans les livres lus dans l'ordre chronologique, voir ma liste Warcraf), Mal Ganis, Sylvanas… Bref, de bons moments pour ceux qui ont lu les précédents romans ou qui ont joué aux jeux.
Ça fait d'ailleurs plaisir de lire des choses qu'on a vécu. Oui je pense à l'épuration de Stratholme, une sacrée scène du livre et un sacré moment en jeu. ON revoit également les cinématiques du jeu Warcraft III, notamment la scène se passant avec Arthas au retour de Norfendre.
Cependant, il y a quand même de gros défaut à ce livre. D'une, cela va beaucoup trop vite. Des événements tel que la découverte de Deuillegivre sont expédiés en quelques pages. de plus, des personnages clés arrivent parfois comme un cheveu sur la soupe : l'exemple de Kel Thuzad est l'exemple le plus parlant mais il y a également l'elfe traître. Bref, on a une impression de bâclée à certains passages du film. Faute surement à une histoire collant trop au jeu de stratégie. Cela gâche largement le potentiel du roman et de ce fait, ce fut une grande déception pour moi.
J'ai trouvé les précédents romans bien au-dessus de celui-ci. Un comble pour un personnage qui se veut être le grand méchant charismatique de la saga. Une impression de « pas fini » ou de « bâclé » je ne sais pas trop comment le dire. Bref, un livre qui aurait pu être largement meilleur !
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C'est un événement marquant de l'univers de Warcraft que raconte ce roman : la propagation du Fléau.
De la jeunesse du Prince Arthas jusqu'à son accession au Trône de Glace, les événements tout droit issus de Warcraft III s'enchainent, avec un accent sur ceux ayant posé les bases du célèbre MMORPG de Blizzard (l'indépendance des Réprouvés, le massacre des Hauts-elfes de Quel'Thalas...).
Le style et la traduction sont très appréciables malgré quelques lourdeurs verbales ; les noms propres sont bien évidemment traduits eux aussi (et certains regretteront peut-être comme moi les Frostmourne, Stormwind ou Undercity)...
Avis donc aux amateurs de la saga Warcraft qui seront agréablement plongés dans leur univers. Attention par contre pour les non initiés du fait des nombreux personnages et lieux évoqués, n'étant presque jamais décrits ou explicités : il y a de quoi se perdre, ou du moins passer à côté de beaucoup de choses...
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J'ai dévoré ce roman où il m'a plongé dans l'une des histoires de l'univers de World of Warcrat, avec cette auteure, c'est toujours un succès.
C'est une histoire pleine de rebondissements. Il n'y a pas de place pour les temps morts. Naturellement, les joueurs de WOW ont l'avantage de voir les décors, de savoir quelle sera l'issue du livre...Pour ceux qui ne jouent pas au jeu, il y a les informations complémentaires, avec tous les livres parus, ainsi que des précisions sur les personnages importants comme Thrall ou Jaina Portvaillant...Pour un lecteur non averti, il doit lire d'abord la saga Warcraft puis celle de World of Warcraft...Toutefois il n'est pas obligé de lire toute la saga, le volume d'Arthas peut se lire séparément.
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Avant de parler de l'histoire, je me dois de parler du livre en tant qu'objet doté de mots et de phrases. C'est une totale déception de ce côté : ce livre est totalement bourré de fautes de frappe, de coquilles monstrueuses, de fautes de grammaire et j'en passe. Ce qui fait que la lecture, qui devrait être un plaisir, devient une véritable corvée quand, à chacune des pages, nos yeux saignent sur les fautes. Je trouve cela totalement INADMISSIBLE de mettre sur le marché des livres qui ne sont pas corrigés (s'ils le sont, quels piètres correcteurs ...).
Outre cet inadmissible point, on retrouve dans ce livre l'histoire d'Arthas, personnage emblématique de WOW et je dois avouer que cela fait plaisir. Je ne suis pas une joueuse invétérée, mais une grande lectrice. Mon compagnon, gamer à ses heures perdues, m'a transmis son amour pour ce jeu, et pour son personnage favoris qu'est Arthas, le roi-liche. Si l'on passe outre les fautes, la lecture de ce roman provoque quelques plaisirs. C'est très agréable de suivre l'ascension de ce personnage qui, malgré ses agissements, reste attachant.
Si vous êtes fans, vous aimerez. Si vous ne connaissez pas, vous apprécierez.
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Les nains étaient entre autres réputés pour leur prouesses au combat. Une petite voix dans la tête d'Arthas se demanda si Muradin lui apprendrait également à tenir la bière, une autre chose pour laquelle les nains étaient réputés, mais il décida de ne pas poser la question.
« Se sous-estimer est une erreur bien plus grande que de se surestimer, » lui avait un jour dit Daelin.
« La fausse modestie est aussi mauvaise que la fierté déplacée. Sache précisément ce dont tu es capable à tout moment, et comporte-toi en conséquence. Toute autre voie est sottise et peut être mortelle au combat. »
Je t'ai vu naître, pensa-t-il, se rappelant la membrane enveloppant une petite vie nouvelle, humide, frétillante.
Je t'ai aidé à venir dans ce monde, et je t'ai aidé à le quitter et maintenant
par ta main, tu renais
Deuillegivre l'attendait, une amante se languissant du contact de celui qu'elle désirait pour s'éveiller en pleine gloire
Toute lumière a son ombre, chaque jour a sa nuit, et même la plus brillante
des chandelles peut-être soufflée.
Christie Golden - Full Panel from Visioncon 2016