N'attendez pas, à travers ce premier récit de le Golvan, d'y trouver les remugles révisionnistes ou négationnistes -très "tendance" en cette rentrée littéraire- d'un novice en quête de reconnaissance, comme pourrait le laisser penser une quatrième de couverture à la fois percutante, provocatrice et judicieusement choisie par l'éditeur .
Dachau Arbamafra, c'est le nom du personnage,qui reçoit cette identité comme un tatouage à vie et qui sera nécessairement poussé à se rendre en ce lieu devenu parc d'attraction mémoriel. Rien n'aurait pu être renié, dans ce récit lucide,par un
Primo Levi qui pressentait déjà l'imposture à venir, sans en prévoir la caricature -comme la lubie de politiques voulant faire endosser cette mémoire par de jeunes enfants...-Le style est rabelaisien, jubilatoire,foutraque en diable ;
Le Golvan sait tout écrire (il a su le montrer chez Flammarion, en cette rentrée littéraire). Bienvenue dans le Disneyland de la mémoire...avant d'en ressortir à coups de plombs dans les fesses...
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