Plus parcouru en diagonale que véritablement lu, ce livre m'a été prêté dans le cadre de mon groupe de lecture. Publié en 2002, il est maintenant assez daté. En effet les mutations de la société japonaise observées au tournant de l'an 2000 sont largement obsolètes. le style kawai, après s'être exporté en occident parait sur le declin. Il serait intéressant d'avoir une actualisation de cette étude. de plus, c'est le résultat d'une étude universitaire et le style s'en ressent, pas toujours très accessible. Pour autant, les évolutions de certains groupes sociaux sont très bien documentés et analysés, constituant une base solide pour ceux que le sujet intéresse.
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Quatre chercheurs se sont associés pour décrypter les codes de la culture pop japonaise symbolisés schématiquement dans l'imaginaire occidental par les poupées pour les filles et robots pour les garçons. Mode, décoration, musique, mangas, rien n'échappe à leurs regards acérés et pointus. Par-delà l'aspect descriptif des faits, ils démontrent comment ces phénomènes ont émergés au Japon et comment ils dérangent, déstabilisent une société aussi inquiète que conservatrice.
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La cyborgologie se fonde sur le principe que le corps postmoderne est un amalgame de processus biologiques et technologiques, et que toute métaphysique qui en appelle à la nature ou entend diaboliser la technologie est désormais vaine et anachronique. La biologie ne peut plus limiter notre destin. La perte de "l'humanité" n'est en rien un dilemme dans le scénario exposé par la cyborgologie. c'est au contraire un projet épistémologique spécifique et un programme politique explicite.
Un système est en train de disparaitre, celui des pères, les guerriers de l'épée ou du travail, et une nouvelle ère teintée de rose et constellée de bulles de savon se profile à l'horizon. La société nippone et asiatique est en train de se "shojohiser", c'est à dire qu'elle tombe sous le joug du féminin et de l'infantile.