J'aime la clarté, la structure, le don d'aller à l'essentiel et l'excellent choix des oeuvres ; j'aime bien la démarche de situer une oeuvre dans le contexte de l'époque ; et puis suivre les affinités et les contrastes ; ou alors la pérennité d'un thème à travers les siècles :
Des exemples :
Une Pietà d'Annibale Carrache est comparée à un Christ de Matthias Grünewald, un siècle plus tôt.
Ou alors
Le petit chien, « un personnage » tout à fait secondaire (mais indispensable) apparaissant à côté du jeune prince Philippe d'Espagne de Velázquez, est comparé à un autre toutou, celui que van Eyck a peint aux pieds des Arnolfini.
Gombrich me fait jeter un oeil intéressé à Rubens alors que je n'aime pas ce peintre. Ou alors il ne cesse de m'étonner avec des détails comme celui-ci :
« Claude Lorrain a ouvert les yeux des hommes aux sublimes beautés de la nature [ ] Des riches Anglais voulurent modeler sur les visions de Claude Lorrain le site où ils vivaient, le parc qui entourait leur demeure. Aussi pourrait-on dire que bien des coins charmants de la campagne anglaise devraient être signés de ce peintre français qui choisit de vivre en Italie. »
Mes trois exemples sont tirés du chapitre « La diversité dans la vision, la première moitié du XVIIe siècle », pages 291-311.
Comme je ne peux pas parcourir du début à la fin cette excellente
histoire de l'art, mais un chapitre par ci par là, je la reprends avec délice lors d'une expo, ou alors entre deux lectures.
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