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L'Épée de vérité tome 1 sur 16

Jean-Claude Mallé (Traducteur)
EAN : 9782914370332
532 pages
Bragelonne (28/01/2003)
3.95/5   2153 notes
Résumé :
Jusqu'à ce que Richard Cypher sauve cette belle inconnue des griffes des ses poursuivants, il vivait paisiblement dans la forêt de Hartland. Elle ne consent à lui dire que son nom : Kahlan. Dès le premier regard, il sait qu’il ne pourra plus jamais la quitter. Or, elle vient des Contrées du Milieu, territoire séparé d’Hartland par une frontière infranchissable ! Et elle n’est pas venu seule. Désormais, le danger rôde dans la forêt. Des créatures monstrueuses suivent... >Voir plus
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Shannara, Tome 1 : L'épée de Shannara par Brooks

Shannara

Terry Brooks

3.25★ (2006)

4 tomes

Critiques, Analyses et Avis (235) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 2153 notes
C'est l'éternelle histoire de l'innocent aux mains pleines, ou comment Richard Cypher, garde forestier aux idées simples et carrées, devient « à l'insu de son plein gré » le sauveur de son monde.
Un rôle peu enviable quand on voit par où est passé ce jeune homme. Il s'en est tellement pris plein la figure que je ne sais pas par où commencer : les affres de l'amour ; le doute, la peur, et la naïveté mise à rude épreuve ; le danger et la mort qui rôde ; la puissante magie qui altère la réalité ; la perversité des ennemis, les ruses alambiquées des alliés ; les amis qui font défauts et ceux qui tombent au champs d'honneur ; la souffrance physique poussée à son paroxysme, au point d'en perdre la raison ; le goût amer de la défaite dans la bouche, et l'espoir qui renaît quand se lève le matin…
J'ai dévoré cet énorme pavé. J'ai adoré cette histoire abracadabrante, haletante, et pleine de ces rebondissements inattendus qui nous font reculer le moment de fermer le livre.
Les personnages sont bien campés. Richard Cypher, bien sûr ! tour à tour fragile, indécis, et plus dur que le roc… Kahlan, belle à se damner, et qui cache tant de secrets. le truculent Zedd, sorcier de premier ordre, et véritable ventre sur patte. La petite et touchante Rachel avec sa poupée qui dit oui, qui dit non. Darkhen Rahl, au corps aussi beau et parfait que son esprit est pervers et tordu. Quant aux Mord Sith, c'est bien simple, je n'aimerais pas en voir débouler une au coin de ma rue.
Fichtre et foutre ! comme dirait l'impayable Zedd. Quel récit ! On rit, on souffre, on gémit, on s'impatiente, on voudrait lire plus vite pour savoir… Il n'y a que la forêt, immense, profonde, inquiétante, pour être indifférente aux destins des hommes…
Et qu'est-ce qui finit par triompher à la toute fin ? Je vous le demande ! L'amouuuuur bien sûr…
Quant aux méchants, ils ne sont jamais tout à fait vaincus dans ce genre de livre. Ils restent tapis dans l'ombre, prêts à ressurgir toutes griffes dehors quand on les attend le moins. Et ils vont ressurgir, à coups sûrs…
L'épée de vérité ! Combien de tomes ?
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Je n'ai pas été convaincue par ce livre, je vous explique pourquoi (revue plus complète sur le blog).

- Par une journée normale, un homme normal se balade dans la forêt, quand tout à coup une belle jeune femme apparaît au détour d'un buisson.
Bien sûr, elle est en détresse, poursuivie par des méchants, et l'homme normal décide tout naturellement de tout faire pour protéger cette belle inconnue. Belle inconnue dont il tombe irrémédiablement amoureux au premier coup d'oeil, bien sûr.
Tout cela est très cliché, et j'ai bien conscience que ce genre de schéma peut se retrouver dans beaucoup de bons livres. Mais j'ai trouvé qu'ici, c'était un peu gros.

-J'ai explosé de rire quand au détour d'un chapitre, l'un des protagonistes a annoncé que la menace qu'ils auraient à combattre s'appellait... Darken. Vraiment ? Un méchant qui, pour montrer qu'il est méchant, s'appelle Dark(obscurité)en. MAIS il n'a pas les cheveux et les yeux noirs, c'est déjà ça.

- Richard Cypher, c'est un bon gars, bien que je ne trouve absolument pas crédible en tant que héros. Honnêtement, je me suis demandé comment il arrivait à échapper à toutes les emmerdes qu'il a pu avoir dans le livre.
Richard est un garde-forestier, et pas un putain de gardien de la frontière comme un personnage secondaire qui est badass (Chase) ! D'où son maniement de l'épée et son art au combat lui vient ?
Pour moi, il n'est crédible qu'après avoir opéré un vrai travail sur lui-même, comme dans les derniers chapitres.

- Les quatuors, les garns, les chiens à coeur, les soldats, la magie, la frontière, le monde des morts, les sous-fifres, Darken Rahl (sérieusement ??)... Richard rencontre t tellement d'ennemis, qui s'évanouissent si vite après avoir été battus, qu'à force, je n'arrivais plus à craindre pour la "vie" de mes personnages. Les péripéties s'enchaînent pratiquement à chaque chapitre. Ils s'en sortent toujours, parce qu'il était écrit dans une prophétie que Richard allait résoudre tous les problèmes. du coup, j'ai eu l'impression que quoi qu'il arrivait, Richard s'en sortirait.

- le cliché de l'amour maudit:
C'est un cliché que j'ai de plus en plus de mal à supporter. On SAIT que la belle va finir avec le héros. Et là, ça m'a d'autant plus irritée, que je n'ai pas réussi à éprouver la moindre empathie pour Kahlan avant qu'elle explique enfin les tenants et aboutissants de son pouvoir à Richard. Avant cette révélation, je suis désolée, mais je ne peux pas comprendre pourquoi elle souffre tant de ne pouvoir faire un bisou à son dulciné. L'explication arrive bien trop tard, et j'ai eu le temps de m'énerver sur des scènes d'amour impossible que je ne comprenais pas, tout comme Richard.
Du coup, l'amour "maudit" qu'ils éprouvent l'un pour l'autre ne m'a absolument pas touchée.

- le problème du style:
Alors, je l'ai lu en français, parce que oui, j'aime aussi lire des livres en français entre deux classiques anglais que je lis pour les cours. Sur mon livre, on peut voir que c'est Jean-Claude Mallé qui a traduit. Je ne sais donc pas si c'est Terry le responsable de ce style, mais c'est triste.
Sans détour je compare facilement aux écritures simplistes des romans pour ados qui prennent les ados pour des idiots.
"Le regard de la femme, moins intense, desserra son emprise sur lui. Dans ses prunelles, il lut une chose qui l'attirait plus que tout. L'intelligence ! Oui, l'intelligence brûlait dans ses yeux et dans tout son corps, glorieuse figure de proue de son intégrité. Pour la première fois de la matinée, Richard se sentit en sécurité."
Je ne sais pas si c'est moi, parce que j'ai pris l'habitude de styles plus alambiqués, mais je trouve ça un peu à ras des pâquerettes.
Mais ça reste à l'appréciation de chacun je pense.


- Je n'ai pas non plus jeté ce livre par la fenêtre parce que je dois quand même reconnaître qu'il y a des idées, des passages et des personnages qui sont bons, que j'aime énormément. Mais ce ne sont pas les personnages principaux qui vous l'aurez compris, m'ont laissée de marbre.

- Darken Rahl: malgré un rôle plutôt mineur, j'ai aimé sa façon de pratiquer la magie. Darken éventre des enfants pour le plaisir des petits et des grands.
- Denna: la Mord Sith justifie à elle seule la lecture de ce premier tome. C'est un personnage complexe, aussi dangereuse que fragile, à la fois victime et bourreau. C'est elle qui provoque une véritable évolution dans la personnalité de Richard.
Pour moi, c'est elle qui en fait un héros, un gars qui va vraiment pouvoir sauver le monde. Denna, c'est LE personnage de ce tome, et je le pense vraiment. J'ai trouvé les Mord Sith fascinantes, attachantes, leur univers et leurs doctrines sont nouveaux pour moi. Je n'avais jamais vu ça ailleurs. Et j'aime.
- La Princesse Violette, personnage de pure méchanceté, jouissive comme un Joffrey Baratheon.
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Le premier tome de la saga est dans ma bibliothèque depuis un petit moment maintenant. J'avoue que c'est en partie dû au fait que c'est un sacré pavé. J'avais découvert les romans grâce à la série télévisée que j'avais beaucoup aimé. Mais ayant eu des déceptions à la lecture d'adaptation de séries TV, j'hésitais encore plus. Et puis, j'ai fini par me lancer et j'ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome.

J'ai d'abord été étonnée par le fait que la série comptant deux saisons n'avait qu'effleurée la saga. C'est une bonne chose car je me dis que j'ai encore énormément à découvrir et que je ne me suis pas autant « spoilée » que cela. J'ai de plus tout de suite accroché au style de l'auteur. Malgré la longueur de ce premier tome, je n'ai pas vu les pages défiler. C'est fluide, prenant, avec un lot d'action et de découvertes qui fait qu'on ne s'ennuie pas une seconde. J'ai vraiment apprécié découvrir les trois mondes, ainsi que les créatures imaginées par l'auteur. Les personnages sont aussi une petite merveille. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu une oeuvre de fantaisie de la sorte et cela fait vraiment plaisir.

L'histoire en elle-même n'a pas été une grande surprise pour moi, mais cela ne m'a pas dérangée pour autant. le parcours de Richard est loin d'être une partie de plaisir, mais à aucun moment, notre héros ne défaille. Il n'est pas « héroïque » tout au long et j'ai réellement apprécié cette « humanité ». Je déteste la perfection chez un personnage principal. On le voit donc évoluer et découvrir tout un monde qui lui est inconnu. Sa mission semble dès le départ impossible et pourtant on grade espoir et on s'émerveille bien souvent. Il y a pourtant des passages que je n'ai pas apprécié. L'inhumanité de Darken Rhal derrière sa façade grotesque de gentillesse, le passage chez les Mord Sith et le plus angoissant : celui de la grotte à la fin… J'en garde encore des frissons rien que d'y penser. Mais en un sens, pour moi, c'est une bonne chose, car si un auteur peut arriver à me faire ressentir de très mauvaises impressions ou sentiments quand il le faut, c'est qu'il a réussi son pari.

Il y a par contre quelque chose que m'a un peu chagrinée. Une sorte de mysoginisme. Seuls les hommes semblent avoir le plus de puissance, de force et quand les femmes en ont, c'est au prix d'un grand sacrifice : torture, viol, interdiction d'aimer… Pour le reste, nous sommes dans un univers médiéval et c'est exactement l'idée que je peux m'en faire, donc même si je ne cautionne pas, je peux « comprendre ». Mais ce besoin de faire souffrir des femmes… Bref !

Les personnages maintenant. J'ai déjà un peu parlé de Richard, il est pour moi un héros comme je les aime et je l'ai trouvé parfait dans ce tome. Kahlan est aussi un personnage fort et que j'ai tout de suite apprécié. La relation qu'elle entretient avec Richard fait aussi tout le charme du roman. Zedd apporte sa touche d'humour décalé, qui fait du bien et relâche la pression quasi permanente dans le récit. Chase n'est pas en reste même si on ne le voit pas beaucoup au final. Ecarlate, la dragonne et Brophy, le loup, sont deux personnages « non-humains » que j'ai beaucoup aimé aussi. J'apprécie toujours dans les romans de fantaisie que des créatures imaginaires aient une place dans le récit.

Vous vous en doutez donc, ce fût une lecture passionnante et qui m'a beaucoup plu. J'espère que les autres tomes sauront autant me charmer car je compte bien poursuivre avec les quatorze autres tomes.
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Complètement conquise par ce tome 1.


L'épée de vérité de par sa construction était une lecture parfaite pour la novice en fantasy que je suis.

On rencontre d'abord Richard Cypher un garde forestier tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Richard découvre que son père a été assassiné de manière atroce. Il décide de mener sa propre enquête et sur ces entrefaites sauve une jeune femme d'un terrible danger. Celle ci est venue chercher de l'aide pour sauver les contrées du milieu de la menace d'un être abject.

Richard se voit investi d'une quête en devenant le sourcier. Comme il ne connaît rien à la magie et aux créatures qui habitent dans la contrée du milieu, cela permet au lecteur de découvrir ce monde en même temps que lui. Chose que j'ai bien appréciée car je n'aime pas être noyée sous les informations.

Tout y est: quête, bestiaire incroyable (les garns, les horribles chiens à coeur), combats, magie, sorciers. Un pur régal.

J'ai bien aimé la plume de Terry Goodking même si j'ai eu un passage à vide au début du roman quand Richard entreprend son voyage. J'ai trouvé que c'était long. Mais j'ai vraiment bien fait de persévérer car j'ai adoré.

Les personnages sont très bien construits. Richard bien sûr est génial. le héros pas parfait, qui ne gagne pas tout le temps. Zedd le sorcier montre son nez dès qu'il entend une casserole ! Rachel, Brophy, le dragon, le peuple d'Adobe (c'est pile à ce moment que je me suis mise à dévorer les pages)...

Il y a des passages grandioses, hyper émouvants, des actions spectaculaires. Des méchants vraiment méchants dont une méchante pas plus haute que 3 pommes. de l'humour et aussi de l'amour. Ca ajoute vraiment un plus à l'histoire.

C'est parfois violent mais pas trop finalement.

Quelques révélations à la fin qui me donnent envie de me jeter sur le tome 2.



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Sorcier, magie noire, royaume des morts, princesse, palais, fée, sorcières et épées font partie du champ lexical du genre.
Ajoutez-ici, sourcier, inquisitrice et Mord Sith pour sublimer le girl power pourtant pas à l'affiche au début des années 2000. Ah si, y avait Angela M!

Richard a une mission: empêcher le très méchant Darken Rahl (assez original comme nom de vilain...) de s'emparer des 3 boîtes d'Orden, pièces maitresses du pouvoir absolu sur le vivant.

Le début, bien qu'assez entraînant, ne surprendra pas le lecteur assujetti aux sucres rapides du caramel beurre salé. Mais il a l'avantage de présenter sans précipitation les personnages et surtout d'enchâsser subtilement les parties de l'intrigue façon puzzle.

La géographie et les personnages se découvrent pas à pas. Ce cheminement est bienveillant, sans récits multiples que je réprouve de plus en plus, forestier, avec ses parfums de sève de pin, mais aussi ses prédateurs au-delà des frontières, sinon ce ne serait pas l'aventure.

Pourtant, le quidam lâchera la cuillère collante quand des scènes surviendront avec des trèèès méchants avec lesquels le dévoué Richard se trouvera confronté.

Le bonus vient de ces scènes inattendues, exceptionnellement longues et en dehors du récit principal, qui apportent du vilain à moudre et donnent le piquant salutaire à l'ensemble.

J'ai trouvé cet univers sordide mais solide. Et le scénario, avant de ronfler, s'avère rebondissant .

Terry Goodking: quatre étoiles et une moitié coupée par l'épée de Vérité.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
25 septembre 2015
Pour beaucoup, même parmi les grands fans de la saga, ce premier tome est le meilleur de tous…
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (118) Voir plus Ajouter une citation
Richard l'arrêta alors que la pointe entrait déjà en contact avec le tissu de la robe.
_Ne fais pas ça..., murmura-t-il
_Il le faut. Parce que je t'aime! Et je t'ai touché avec mon pouvoir... Mieux vaut mourir qu'être ta maîtresse. C'est le seul moyen de te libérer. (Elle redressa un peu le menton) Je voudrais que tu m'embrasses et que tume laisses seule. Je refuse que tu assistes à ça.
_Non.
_Qu'as-tu dit? souffla Kahlan en levant les yeux.
Richard mit les poings sur ses hanches.
_"Non", voilà ce que j'ai dit. Pas question de t'embrasser avec ces peintures ridicules sur les joues. Elles ont failli me faire mourir de peur.
_Tu ne peux rien me refuser! fit l'Inquisitrice incrédule. Je t'ai touché avec mon pouvoir...
Richard s'agenouilla près d'elle et défit le bâillon de son cou.
_Bien... Tu m'as ordonné de t'embrasser... (il trempa le morceau de tissu dans l'eau)... et j'ai répondu que je ne le ferais pas tant que tu aurais ces peintures sur le visage. (Il entreprit d'effacer les éclairs des joues de sa compagne.) Donc la seule solution est de les enlever.
Kahlan se laissa faire son protester. Quand il eut fini, il jeta le bâillon, s'accroupit en face d'elle et lui passa les bras autour de la taille.
_Richard, je t'ai touché avec ma magie. Je l'ai senti, vu et entendu. Pourquoi le pouvoir ne t'a-t-il pas emporté?
_Parce que j'étais protégé...
_Par quoi?
_Mon amour pour toi. J'ai compris que je t'aimais plus que la vie elle-même. Plutôt que d'être sans toi, je préférais me livrer à ton pouvoir. Rien de ce que la magie aurait pu me faire n'était pire qu'une séparation définitive. Je voulais tout abandonner pour toi, Kahlan. Alors j'ai offert au pouvoir tout ce que je possédais. Mon amour pour toi! Ayant mesuré à quel point je t'aimais, prêt à t'appartenir sous n'importe quelles conditions, j'ai compris que la magie ne détruirait rien en moi. Je te suis déjà dévoué corps et âme, alors, pourquoi me transformerait-elle? Ma protection, c'était d'avoir déjà été touché par ton amour. Convaincu que tu éprouvais la même chose, je n'avais aucune crainte. Au moindre doute la magie se serait ruée sur la faille pour me ravager. Mais je n'en avais aucun! Mon amour pour toi est un bouclier lisse et sans craquelures. Il m'a protégé de la magie.
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— La Première Leçon du Sorcier : les gens sont stupides ! (Richard et Kahlan en restèrent bouche bée.) Je répète, les gens sont stupides ! Avec la motivation idoine, ils avalent presque n’importe quoi. Étant stupides, ils goberont un mensonge parce qu’ils veulent y croire, ou parce qu’ils ont peur que ce soit la vérité. Leurs têtes sont pleines de connaissances, de faits et de croyances erronés, mais ils les tiennent pour authentiques. Oui, mes enfants, les gens sont stupides ! Ils parviennent exceptionnellement à distinguer la vérité du mensonge. Mais ils sont persuadés du contraire et en deviennent plus faciles encore à berner !
» À cause de la Première Leçon, les sorciers d’antan ont créé les Inquisitrices et les Sourciers, pour qu’ils découvrait la vérité quand le jeu en vaut la chandelle. Rahl connaît toutes les Leçons du Sorcier. Et il se sert abondamment de la première. Les gens ont besoin d’un ennemi pour avoir un but dans la vie. Avec ça, il est beaucoup plus facile de les embrigader. Avoir un but, lutter pour une cause, est de loin plus important que la vérité. De fait, elle n’a rien à voir dans l’affaire. Les gens sont stupides et ils ont besoin de croire, donc ils ne s’en privent pas !
— Mais ces massacres… grogna Richard. C’est faux ! Comment Rahl réussit-il à faire passer de tels mensonges ?
— Tu en savais plus long que la moyenne des gens, dit Zedd en le foudroyant du regard. Presque sûr que ce ne pouvait pas être des soldats de Terre d’Ouest, tu doutais pourtant de ton analyse. Parce que tu craignais que ce soit quand même vrai ! Redouter qu’une chose soit vraie revient à accepter une possibilité. Et c’est le premier pas vers la crédulité. Au moins, tu es assez intelligent pour te poser des questions. Mais pense combien il est facile de croire pour ceux qui ne s’en posent jamais, et qui ignorent même comment on fait ? Pour la majorité de nos contemporains, ce n’est pas la vérité qui compte, mais la cause. Comme Rahl est malin, il leur en a donné une. Et voilà ! Au fait, c’est la Première Leçon du Sorcier parce qu’il s’agit de la plus importante !
— Mais les hommes qui ont perpétré ces massacres… Eux, ils savent ! Comment peuvent-ils commettre des meurtres pareils ?
— Le but ultime ! Ils agissent pour la cause…
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Le bien et le mal purs n'existent pas chez les êtres humains. Les meilleurs d'entre nous ont des pensées perverses et font des choses condamnables. Inversement, il y a un peu de vertu dans la pire vermine ! Un ennemi ne fait pas le mal parce que ça l'amuse. Pour lui, il y a toujours une justification à ses actes. Mon chat mange des souris. Est-il maléfique pour autant ? Ce n'est pas mon avis, ni celui du matou, mais je parie que les souris ne partagent pas cette opinion. Tous les meurtriers pensent que leur victime méritait la mort…
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Un instant, elle sembla sur le point de lui révéler son grand secret. Au clair de lune, elle était belle à damner. Mais son apparence n'était pas tout. Ce qu'il y avait en elle comptait beaucoup plus - de son courage à son intelligence en passant par sa détermination. Sans oublier le sourire qu'elle ne réservait qu'à lui? Pour le voir naître sur ses lèvres, il aurait tué un dragon à mains nues. Aussi longtemps qu'il vivrait, comprit-il, il ne voudrait aucune autre femme qu'elle. Et si elle se dérobait à lui, il resterait seul jusqu'à la fin de ses jours. Car il n'y aurait jamais personne d'autre...
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Mais il y a des règles à la maison. Tu devras t'y plier.
- Je ferais tout ce que tu voudras, Chase !
- Eh bien, commençons tout de suite ! Voilà la première : aucun de mes gamins ne m'appelle Chase. Si tu veux faire partie de la famille, "papa" est dde rigueur. Autre chose : tes cheveux sont trop courts. Mes petites ont tous une superbe crinière, et j'aime ça. Donc tu devras les laisser pousser. Chez nous, tu auras une mère, et il faudra l'aimer beaucoup. Enfin une obligation absolue : jouer avec tes soeurs et tes frères. Tous les jours ! Tu crois pouvoir supporter ce régime?
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