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L'Épée de vérité tome 15 sur 16
EAN : 9782352948780
360 pages
Bragelonne (18/11/2015)
3.98/5   144 notes
Résumé :
La conclusion épique de la saga à plus d'un million d'exemplaires vendus ! Un héros vient de mourir et l'horizon s'assombrit pour ceux qu'il laisse derrière lui. À Saavedra, dans la citadelle, le bûcher funéraire est sur le point d'être embrasé. Quand ses flammes cesseront de crépiter, tout espoir s'éteindra. Au loin, dans les plaines d'Azrith, les hordes de demi-humains et de morts ranimés se préparent à attaquer le Palais du Peuple. Le dernier rempart avant une vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Pour la troisième fois, l'on nous annonce la fin de l'Épée de vérité. La première fois ce fut avant l'annonce d'un nouveau cycle, la deuxième une « bévue » de l'éditeur français Bragelonne et la dernière annonce en date s'appelle le Coeur de la guerre. Espérons que cette fois-ci soit la bonne.

Après plus de dix ans de bons et loyaux services, le Sourcier, alias Richard Rahl, alias le caillou dans la mare, alias fuer grissa ost drauka, alias le tributaire d'une liste si longue de surnoms qu'il serait pour le moins fastidieux de tous les évoquer sans faire de révélations malvenues, vivait des événements pour le moins tragiques. La fin du quatorzième roman de la saga fut pour le moins détonnant et surprenant.

Cet événement a suscité une certaine émotion chez les fans, même si certains (dont votre serviteur fait partie) émettaient quelques doutes. le titre de ce quinzième roman ne peut que leur donner plus de contenance. Il faudra toutefois attendre un bon tiers du livre pour avoir une réponse… qui est une véritable blague, mais assez bien justifiée par son concepteur.

Difficile d'aller plus loin sinon pour évoquer les impressions générales laissées par ce livre. Entre chien et loup, mi-figue mi-raisin, « est-ce du lard ou du cochon ? » : la sagesse populaire ne manque pas d'expressions qui peuvent ici être accolées au petit dernier de Terry Goodkind. le scénario (le premier tiers assez ennuyeux passé) est assez intéressant mais convenu. Malgré quelques bonnes surprises, l'auteur suit une trame qui ne surprend pas vraiment. Au moins, l'histoire a le mérite d'être rythmée par les effets conjugués d'un double compte à rebours.

Le dénouement est assez adroitement présenté, même si là aussi il faut reconnaître que le choix (décisif) de l'un des personnages tombe comme un cheveu sur la soupe. Solution de simplicité ou volonté de surprendre le lecteur ? le choix est difficile à faire. Certains épisodes, notamment ceux concernant Regula sont à la limite du ridicule. La lecture de ces 400 pages est, comme toujours, parasitée (osons le dire franchement) par des expressions qui reviennent trop souvent.

Constat bien amer pour un point, qui nous l'espérons tous sera, final.

L'ambiance générale des derniers tomes est bien présente. Les Terres noires, les nouvelles créatures, les affrontements sont le fruit d'une imagination féconde et qui parvient à nous maintenir en haleine. Dommage toutefois que celle-ci soit trop souvent bridée par les besoins de l'intrigue. Ainsi les cadavres ranimés (concession à la mode des zombies) sont à peine évoqués avant d'être purement et simplement oubliés !

Le Coeur de la guerre est donc le signe évident que la série est arrivée à bout de souffle. Ce point final sera à réserver à ceux qui sont encore dans l'aventure et qui veulent en connaître l'achèvement. Celui-ci est franchement manichéen. Quelques nuances auraient été les bienvenues. Pas sûr qu'il plaise à tout le monde. Tout ça pour ça, oui mais il faut quand même reconnaître que le voyage qui nous y amène n'est pas désagréable.
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Richard Dahl est mort. Il a réussi à sauver Kahlan, sa femme l'inquisitrice, mais lui n'est pas revenu d'entre les morts. Une cérémonie de crémation en son honneur doit débuter, mais au moment d'embraser le bûcher funéraire, Kahlan est pris d'un doute : et si il y avait encore un espoir ? Un espoir de le ramener vivant de l'au-delà. Peut-être convient-il de demander de l'aide à Rouge la magicienne ... la voyante ? Avec quelques aides elle franchira le voile pour ramener son mari à la vie.
J'ai du mal à reconnaître ou se situe la fantasy dans ce tome : très peu de surnaturel, ni de monstres surgit de l'imaginaire. Beaucoup de blabla pour un scénario sans surprise. Nous sommes bien loin des premiers tomes. Pas, non plus d'enchevêtrement d'histoire : juste celle de Richard qui revient à la vie pour accomplir son destin : une histoire linéaire ou le chapitre qui suit est la réponse du précédent. Cette fois-ci, craché juré c'est le dernier. Trop de distance dans l'écriture de Terry Goodkind ne me permette pas d'être pleinement dans cette lecture : j'ai l'impression d'être laissé sur le côté. Heureusement, c'est mon collègue de boulot qui me les prêtent, je ne mettrai jamais vingt-cinq euros pour chaque tome sauf peut-être les premiers.
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Dans les trois derniers tomes, Richard et Kahlan, à peine victorieux de l'Ordre Impérial, doivent affronter un danger plus grand encore, un danger qui pourrait bien finir par les terrasser et signer l'arrêt de mort de la Création.

Dans ce volume, Richard Rahl, notre héros, est mort après avoir sauvé la vie de sa dulcinée, victime d'un meurtre. L'empereur ressuscité Sulachan et l'Evêque Hannis Arc semblent avoir la victoire à portée de main. Cet état des lieux, qui pourrait paraître surprenant et qui pourrait compliquer grandement l'intrigue, en donnant cette fois-ci la part belle à d'autres personnages, ne parvient pas à convaincre le lecteur.

En effet, ce dernier sait que Richard finira par trouver un moyen de revenir parmi les vivants et de filer le parfait amour avec la Mère Inquisitrice, au point que ce n'est même plus étonnant. C'est ici que j'aborde un point agaçant et récurrent dans les livres de Terry Goodkind : le fait que tout soit trop facile et que la perfection des héros finit par gâcher toutes les bonnes idées dont cette saga regorge pourtant. Vous me pardonnerez la métaphore culinaire, mais c'est comme si vous regardiez un soufflé au fromage gonfler et que, tout à coup, celui-ci finissait par se ratatiner.

J'ai donc, au fil de ma lecture, observé un massacre en bonne et due forme d'un scénario qui tenait la route et était empli de bonnes surprises, comme la manière dont Richard combat Sulachan, ou encore tout l'historique de ce que cet ennemi a fait de son vivant. Par conséquent, ces idées avortées ne réussissent pas à créer l'atmosphère oppressante et angoissante qui doit entourer les personnages, perdus dans des terres ténébreuses où il pleut à longueur de temps – et non, ce n'est pas la Bretagne – et où il est possible de faire de charmantes mais néanmoins sanglantes rencontres.

Le même virus de l'idée avortée et traitée de manière superficielle touche les personnages. Outre Richard et Kahlan, confondants de perfection au point de donner des envies de meurtre au lecteur, les autres personnages sont plats ou caricaturaux. Nicci ne parvient pas à émouvoir par son amour pour Richard ; j'ai plutôt eu l'impression de voir une adolescente amoureuse et quelque peu écervelée par ses sentiments, ce qui fait quand même mal quand on sait qu'il s'agit normalement d'une magicienne puissante et impitoyable. Les nouveaux personnages, comme Samantha, qui finit de manière ridicule et qui n'est absolument pas crédible dans sa haine pour Richard tant Terry Goodkind pousse le vice jusqu'à la rendre caricaturale, ne sont pas intéressants et vous pourrez deviner leurs intentions des centaines de pages à l'avance. Ceux qui connaissent la fin d'Irena comprendront de quoi je parle. Mais, voyons un côté positif à cela, le verre à moitié plein comme on dit : la fin de certains personnages ou leurs réactions sont tellement improbables ou caricaturales qu'elles en deviennent drôles.

Un problème encore plus grand vient entacher davantage ce dernier tome – et même les précédents : les relations entre les personnages n'émeuvent plus, je leur étais au mieux indifférente. Toutes les scènes d'émotion sont ratées, alors qu'elles avaient le potentiel pour faire pleurer un mur. Même la relation principale, la relation phare de la saga, qui a motivé nombre d'intrigues et de rebondissements, celle de Richard et de Kahlan, devient inintéressante. Honnêtement, ils auraient pu être deux étrangers ou deux simples amis, cela n'aurait rien changé pour moi, alors que je faisais partie des fans de leur amour.

Suite à cette critique incisive, plusieurs d'entre vous doivent se demander pourquoi j'ai été jusqu'au bout de cette saga. Tout simplement parce que j'ai une relation d'amour – haine avec elle. Malgré ses nombreux défauts, elle parvient à me captiver car Terry Goodkind a de réelles capacités narratives, en dépit des dialogues improbables et des phrases pompeuses – sans doute dues à la traduction qui n'a pas l'air brillante. Un petit secret pas vraiment honteux, car somme toute, L'Epée de Vérité a de nombreuses qualités. Je pense simplement que Terry Goodkind a trop tiré sur la corde déjà effilochée par les derniers volumes de la saga sur l'Ordre Impérial.
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Et voici le final de cette longue série ! Enfin, normalement ! Sachant que j'ai vu deux autres séries dans le même univers et avec les mêmes personnages, on peut dire que ce n'est pas vraiment terminé.
Cette série, c'est un peu comme un plaisir coupable. le style est plutôt simpliste et redondant, les personnages sont stéréotypés, l'auteur joue à fond la carte du manichéisme. Il se passe plein de trucs hallucinants, qui n'ont pas de sens et Richars sait toujours ce qu'il faut faire et à quel moment. Il va toujours s'en sortir et on le sait, même quand il meurt. Et je suis accro. Je suis les personnages depuis tellement longtemps que je n'arrive pas à m'en défaire.
Pour les autres séries, j'avoue, je vais certainement me jeter dedans la tête la première, et il est fort probable que je vais me prendre au jeu. En fait, c'est un peu comme les chips, je sais que ce n'est pas terrible, mais j'y retourne quand même.
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Salut les Babelionautes
J'ai enfin terminé la Saga de Terry Goodkind avec ce tome quinze, mais il me reste deux trilogies a lire, "Les chroniques de Nicci" et "Les Enfants de D'Hara".
Après tout se qu'il a fait subir a Kahlan et Richard on était en droit d'espérer un final en apothéose, que nenni !!!
L'Auteur s'en tire avec une pirouette que je n'avais pas vu venir, et c'est bien dommage pour moi qui m'attendais a mieux.
Je trouve que l'ensemble de la Saga est d'un niveau moyen, avec quelques moments intense, mais pas de quoi écrire quinze tomes avec un total de dix mille pages.
Je vais surement lire un autre Auteur avant de reprendre l'oeuvre de Terry Goodkind, histoire de changer d'Univers.
Je tiens a remercier Jean Claude Mallé, sans son travail de traduction, ces 10 000 pages m'auraient étés inaccessibles.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
24 décembre 2015
Décidément, jusqu’au bout, Terry Goodkind aura déçu nos attentes.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Car parfois, le pouvoir se développait plus vite que l'aptitude à l'utiliser à bon escient - ou à savoir quand ne pas y recourir.
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Dans l'air, il vit de minuscules lucioles se rassembler pour former ce qui ressemblait à de grands vols d'oiseaux. Des milliers d'esprits affluaient, attirés par quelqu'un qui leur ressemblait tout en étant très différent d'eux.
Au bout d'un moment, ces âmes formèrent des sortes de rideaux lumineux qui rappelèrent à Richard les aurores boréales qu'il avait eu souvent l'occasion de contempler, quand il était garde forestier. Un spectacle toujours magnifique... Mais là, c'étaient des âmes qui brillaient sur un écrin d'obscurité. Des esprits qui se languissaient depuis si longtemps de leur corps...
Richard dégaina l'épée. La note métallique retentit, plus cristalline et pure que jamais.
La lame était toujours grise. Le prix à payer pour avoir été en contact avec le royaume des morts. Jamais elle n'avait semblé si sinistre, et c'était normal, puisqu'un linceul l'enveloppait - le suaire de la mort.
La magie de l'arme se déversa en Richard, réveilla la colère nichée dans son âme puis alla défier la mort qu'il portait en lui.
Richard prit sa lame à deux mains et la pointa vers les âmes.
-Je vous ramène chez vous, murmura-t-il.
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SPOIL

Tous ensemble, les Shun-tuk tombèrent à genoux puis se prosternèrent, le front plaqué contre le sol.
Puis des paroles jaillirent en même temps de ces milliers de gorges :
-Maître Rahl nous guide !
Ces simples mots, répétés des milliers de fois, avaient la puissance de roulements de tonnerre.
-Maître Rahl nous dispense son enseignement !
Richard regarda Kahlan et vit qu'elle avait les larmes aux yeux.
-Maître Rahl nous protège !
Nicci porta une main à sa bouche pour cacher sa surprise.
-A sa lumière, nous nous épanouissons.
De plus en plus ferventes, les voix récitèrent la suite des dévotions.
-Dans sa bienveillance, nous nous réfugions. Devant sa sagesse, nous nous inclinons. Nous existons pour le servir et nos vies lui appartiennent.
[...]
Richard essuya furtivement une larme. Craignant que sa voix ne tremble, il se contenta de hocher la tête.
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-Mon amie, tu vas bien ?
Cara sourit comme elle aurait pu sourire avant tous ces drames. Dans cette expression, Kahlan vit de la sagesse, de la lucidité... et quelque chose qui ressemblait à l'espièglerie d'une enfant. Le sourire d'une femme qui avait passé sa vie à voir ce qu'aucun regard humain n'aurait jamais dû observer et qui gardait pourtant tout au fond d'elle, dans un coin de son esprit tourmenté, une étincelle de joie de vivre.
Une femme pleine de compassion, pétrie de détermination... et au bord de la folie.
-Oui, je vais bien, Mère Inquisitrice... Parce que tout rentrera bientôt dans l'ordre.
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Dès qu'ils l'apercevaient, les esprits reculaient, la fuyant comme la peste. Nicci ne s'en étonna pas, car elle avait déjà assisté à ce spectacle. Reconnaissant une intruse qui tentait d'envahir leur royaume - une force obscure dans un monde de ténèbres-, les morts tentaient de la chasser de leur éternité afin de la renvoyer à la terreur de cette brève étincelle fragile -la vie- dont ils détestaient qu'on leur rappelle le souvenir, puisqu'elle était désormais hors de leur portée.
A la lumière de l'âme de Kahlan -inhabituellement vive-, ces masses d'esprits tourbillonnaient tels de gigantesques bancs de poissons. Comme s'ils tentaient de protéger cette lueur menacée par l'obscurité de Nicci, ces millions d'êtres condamnés au néant s'efforçaient de la tenir éloignée de la formidable lumière.
La beauté de cette âme lui donna envie de pleurer.
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