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EAN : 9782702902578
382 pages
Le Courrier du Livre (18/03/1999)
4.29/5   7 notes
Résumé :
Le visage du Tàiji quan a été souvent déformé et il est parfois décrit comme une simple gymnastique. Cette vue de la pratique est erronée. Le Tàiji quan développe l'unité de la personne. Méditation, art martial, art de mouvement, pratique du souffle, thérapeutique, le Tàiji quan est tout cela.
Mais, dans son essence, il demeure mystérieux. Aussi ce qui ne se voit pas est-il souvent plus important que ce qui se voit.

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est pour moi le livre référence du taiji, et surtout de tout ce qu'est le taiji, si tant est que l'on puisse clairement le cerner. Ce n'est clairement pas un ouvrage pour le pratiquer, là pas de miracle, il faut un enseignant, mais pour mieux l'appréhender et le comprendre, sûrement.
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Je recommande ce livre à tous ceux qui veulent approfondir le Tai-ji quan ; L'enseignement est sérieux, sobre, et assez fouillé. L'auteur a une très longue pratique du tai-ji et continue ses recherches avec les plus grands maîtres chinois.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
LE GRAND ENCHAÎNEMENT


Le Grand Enchaînement, que nous exposons ici, est l'exercice majeur du Taiji quan. Il constitue à la fois la base et l'ossature de la pratique et de la méditation en mouvement. Cet exposé reprend les quatre-vingt-cinq formules de l'enchaînement enseigné par le Maître Yâng Chéng-fù. Dans d'autres publications, on rencontre fréquemment un nombre de cent huit, ce qui peut faire croire à une différence importante du nombre des mouvements. En réalité, il s'agit de la même structure décomposée (décomptée) de façon autre.


1. PRÉPARATION


Placez les pieds parallèles, séparés l'un de l'autre d'une distance égale à la largeur de vos épaules, les orteils dirigés vers l'avant. Le corps reste droit, mais sans raideur. Les bras pendent souplement sur les côtés et les doigts naturellement fléchis. Les yeux regardent horizontalement (figure 1). Soyez attentif à votre corps et à l'espace; restez calme, équilibré. Laissez à l'écart tous les soucis, et pensez uniquement au mouvement que vous allez effectuer; maintenez l'esprit tranquille et éveillé. Respirez naturellement par le nez, mais ne serrez pas les lèvres; la langue touche le palais: ce conseil vaut pour tout l'exercice des mouvements. Dans notre description, le Sud est l'orientation de cette posture préparatoire.



2. OUVERTURE DU TÀIJÎ


Premier mouvement: Levez les bras lentement et en avant jusqu'à la hauteur des épaules. Les mains, paumes vers le bas, restent parallèles et écartées l'une de l'autre d'une distance égale à la largeur de vos épaules; les coudes sont un peu fléchis vers le bas (fig. 2). Deuxième mouvement: Laissez tomber doucement les coudes qui entraînent naturellement les mains vers le bas et les côtés, devant les hanches; lorsque les mains s'approchent de la poitrine, les paumes fléchies et tournées vers le sol, les doigts vers l'avant, les yeux regardent horizontalement vers l'avant.
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Remarques :


1) Ne haussez jamais les épaules; au contraire laissez-les tomber ainsi que les coudes, afin que l'air ne puisse monter vers le haut du corps et gêner les mouvements.

2) Respirez naturellement par le nez, sans serrer les lèvres. L'inspiration et l'élévation des bras ont lieu en même temps, tandis que l'expiration et l'abaissement des bras s'effectuent simultanément. Même en élevant les bras, il faut laisser tomber, en esprit au moins, les épaules et les coudes. Quand les bras commencent à s'élever, cela se fait sans effort comme s'ils s'élevaient à la surface de l'eau. Quand ils s'abaissent, ils le font sans effort comme les feuilles qui tombent d'un arbre.

3) Lorsque les mains amorcent la descente, il faut asseoir le creux des paumes, à savoir: faites tomber les carpes et lever doucement les doigts vers le haut, de sorte que l'énergie puisse monter jusqu'aux talons des mains et à la pointe des doigts, si vous asseyez correctement les carpes, vous pouvez sentir l'énergie au bout des doigts. C'est ce qu'on appelle " l'énergie s'épanouit dans les doigts ".

4) Ces mouvements doivent être exécutés selon les dix règles de base: harmonieusement, à la même vitesse, sans arrêt, d'un seul trait. Même lorsque les deux mains parviennent au point d'arrivée, à la hauteur des épaules, il n'y a pas d'arrêt, bien qu'il y ait apparence d'interruption.

5) Les cinq doigts s'ouvrent naturellement, sans être lâchement détendus, ni serrés entre eux. Le creux de la paume est légèrement concave.
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Les autres ne connaissent pas ma nature.
De même que je ne connais pas la nature des autres,
La nature des choses comme celle des hommes,
Ainsi que la nature universelle.
Cette nature universelle est telle que ma nature partielle.
Si je connais ma nature propre,
Je connaîtrai la nature universelle.
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