AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Astérix tome 10 sur 40
EAN : 9782205002300
48 pages
Dargaud (09/01/1997)
4.2/5   1241 notes
Résumé :
Falbala, en visite au village pour voir ses parents, reçoit un courrier de son fiancé Tragicomix disant qu'il avait été enrôlé de force dans l'armée Romaine.

Astérix et Obélix (qui est tombé amoureux de Falbala) promettent à Falbala d'aller libérer son fiancé et partent donc se faire engager comme légionnaires afin de partir en Afrique où César et Scipion sont en phase d'attaque et où Tragicomix est installé contre sa volonté.

Et là, ... >Voir plus
Que lire après Astérix, tome 10 : Astérix légionnaireVoir plus
Astérix, tome 1 : Astérix le gaulois par Uderzo

Astérix

Albert Uderzo

3.14★ (189757)

40 tomes

Lucky Luke, tome 1 : La Diligence par Morris

Lucky Luke

Morris

3.38★ (39180)

41 tomes

Alix, tome 1 : Alix l'intrépide par Martin

Alix

Jacques Martin

3.61★ (7410)

41 tomes

Iznogoud, tome 1 : Le grand vizir Iznogoud par Tabary

Iznogoud

Jean Tabary

3.82★ (3118)

32 tomes

Critiques, Analyses et Avis (90) Voir plus Ajouter une critique
4,2

sur 1241 notes
5
56 avis
4
27 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis
Un des meilleurs Astérix de la série avec une multitudes de situations hilarantes et de gags dont souvent Obélix est à l'origine, ainsi que de très nombreux jeux de mots pas toujours accessibles aux plus jeunes. Qu'importe, car Astérix, on le lit et le relit à tous les âges de la vie.

L'égyptien qui veut une chambre avec vue sur la rue, qui voudrait voir le menu, puis le patron, j'aime beaucoup. Ou encore Astérix et Obélix portant les sacs de cailloux de tous leurs collègues au point que l'instructeur rentre épuisé, très bon. Et encore, l'égyptien qui prend Jules César pour un moniteur du village dans le camp romain.

Bref, le mieux, c'est de le lire ou le relire et de passer un excellent moment en compagnie d'Astérix et d'Obélix.


Commenter  J’apprécie          812
L'autre jour j'ai fait découvrir à ma fille cet épisode d'Astérix. J'ai été surprise du nombre de jeux de mots ou de traits d'humour qu'il a fallu que je lui explique. Mais j'ai aussi et surtout été surprise de redécouvrir à quel point cet album est drôle et savoureux. Je me suis même surprise à comprendre un gag sur une vignette que je connais depuis ma plus tendre enfance et que je n'ai décrypté qu'hier.

Dixième album de la série, passées les petites hésitations et les menues faiblesses des premières aventures, on est depuis Astérix Et Cléopâtre dans le TOP niveau d'Astérix, l'âge d'or de la seconde moitié des années 1960, où chaque album est une perle et celui-ci ne déroge pas à la règle.

C'est même probablement un de ceux qui a le plus de fondements véritablement historiques où l'on devine en filigrane la guerre civile opposant les partisans De César à ceux de Pompée et qui se déroule sur les terres d'Afrique du nord.

On y découvre pour la première fois un Obélix amoureux, Idéfix y devient définitivement écolo et René Goscinny s'en donne à coeur joie sur les différences culturelles propres à la légion, qu'il associe magistralement à l'actuelle légion étrangère dans l'un de ses anachronismes bien sentis dont il avait le secret.

Il s'agit donc pour Astérix et Obélix d'aller libérer Tragicomix (caricaturé en Jean Marais), le fiancé de la belle Falbala. Ce dernier a été enrôlé de force pour soutenir les armées De César malmenées par celles de Scipion, au service de Pompée.

Nos deux compères doivent donc, eux aussi, s'enrôler pour retrouver la piste de Tragicomix, qui semble toujours leur glisser entre les doigts. Tout le passage de l'instruction militaire est un must difficilement égalable qui reste l'un de mes favoris de toute la série.

C'est aussi dans cet album et à cette occasion que Goscinny signe une autre des scènes les plus mémorables de tout Astérix, le fameux parcours du combattant face à la machine administrative, la " maison qui rend fou ", où l'on vous balade de bureau en bureau, pour finalement vous entendre dire que vous aviez dès le départ frappé à la bonne porte, mais que le non zèle d'un fonctionnaire, trop incompétent ou simplement trop paresseux, vous a fait perdre de précieuses heures et fait monter au passage votre seuil d'exaspération. Ça sent le vécu...

Je n'ai pour l'instant parlé que de Goscinny, mais il n'est pas vain de rappeler qu'Albert Uderzo est lui aussi impeccable, proposant des dessins comme on les rêve, drôles, justes et parlants.

Donc, du très, très grand Astérix, qu'il convient peut-être de relire avant de s'enthousiasmer et de crier au miracle de quelque nouvelle parution qui serait censée l'égaler. Mais ce n'est là que mon avis éminemment passéiste, c'est-à-dire, pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          687
Si comme moi vous avez fini Squid Game et vous vous retrouvez secoué(e), sans repère, en proie à un désespoir émotionnel hors du commun, ne vous inquiétez pas, j'ai la solution à tous vos maux. Alors évidemment certains seraient tentés, dans une volonté d'autodestruction, de sombrer dans un marathon « Les Ch'tis à Ibiza » mais par pitié, ressaisissez-vous. Après la pluie vient toujours le beau temps. Enfin, sauf en Bretagne. En parlant de cela, que diriez-vous de vous replonger dans votre âme d'enfant afin de remonter à vos origines de fier gaulois ? Eh oui, cette superbe transition (en toute modestie) c'est LA solution que je vous propose.

Aujourd'hui on enquille avec la dixième aventure de notre furieux tandem d'Armorique qui s'embarque cette fois-ci dans une expédition inédite. Imaginez un peu Nabilla (ou Mickaël Vendetta pas de sexisme hein) dans un épisode de « Rendez-vous en terre inconnue » en totale immersion dans un camp de travaux forcés en Corée du Nord. Pas mal le cocktail non ? Eh bien dans cet énième opus, toujours sous la houlette de Uderzo et Goscinny, c'est un peu pareil. En gros c'est dépaysant, rafraichissant, tordant et bourré de références et quiproquos exquis (j'ai peut-être un peu trop forcé sur l'hyperbole mea culpa). Parfait pour se détendre quoi.

J'aimerais vous en dire plus, par exemple que je vais rédiger des critiques de manière régulière en 2022 (ou 2023 on n'est plus à une année près maintenant), mais franchement nul besoin d'en rajouter. Une BD Astérix c'est idéal pour mêler le rire à l'agréable et pis c'est tout. Que vous soyez déprimé(e) par la fin de votre série Netflix favorite ou bien en colère contre Zemmour ou votre voisin (ne rigolez pas ça peut parfois être chaud entre voisins hein), une lecture Astérix c'est le remède à tous les problèmes. Un peu comme un bon verre de vin en somme. Imaginez alors l'alliance des deux… Hips.
Commenter  J’apprécie          4723
Dans ce dixième tome, nous découvrons Falbala, la sublime gauloise qui fait chavirer les coeurs notamment celui d'Obélix. Si le début de l'aventure est un peu étrange, les choses s'accélèrent dès que l'on apprend que le petit ami de Falbala vient d'être fait prisonnier et enrôlé de force dans la légion afin de rejoindre les troupes mobilisé en Afrique.

Ni une, ni deux, Obélix décide d'aller délivrer le fiancé de celle qu'il aime. L'intrigue est lancée et sous couvert d'affrontements, cette aventure nous montre la légion de l'intérieur, et comment on y retrouve plusieurs nationalités, ainsi que le grand bazar que vont provoquer nos deux héros gaulois.

L'humour est une fois de plus omniprésent, bien distillé par les nombreux personnages qui en font voir de toutes les couleurs, au pauvres romains. Mention spéciale au personnage égyptien, qui se croit dans une auberge et qui au fil des pages devient de plus en plus drôle.

Sur les dix premières aventures, celle-ci entre directement dans mon top 3 !
Commenter  J’apprécie          472
Il aura fallu attendre le 10e album, prépublié en 1966 et sorti en 1967, pour rencontrer un personnage féminin jouant un rôle essentiel dans le scénario (si l'on excepte le cas atypique de Cléopâtre, hors compétition, qui dispose du statut très particulier de personnage historique à l'instar de Jules César).

Autre caractéristique notable de cet album : Astérix Légionnaire nous plonge dans un contexte plus que jamais conforme aux batailles historiques menées par Jules César à l'époque d'Astérix. En effet, tel Fabrice del Dongo participant malgré lui à la bataille de Waterloo dans La Chartreuse de Parme, nos héros sont les acteurs involontaires de la Bataille de Thapsus, qui opposa l'armée de Jules César aux troupes de Scipion l'Africain allié au roi Juba Ier de Numidie et à Lucius Afranius (surnommé « le traitre » par Jules César dans l'album) et se déroula le 6 avril 46 av. J-C., soit quatre petites années seulement après l'incontournable date fatidique de toutes les aventures d'Astérix.

L'album regorge de clins d'oeil, encore faut-il pouvoir les détecter. Les plus fameux, pour ne citer que ceux-là, sont la parodie du tableau le Radeau de la Méduse de Géricault et la réplique associée de Barbe-rouge, chef des pirates « médusé » (page 35), l'apparition de la houpette de Tintin quand le Belge Mouléfix soulève son casque (page 21) et le juron du Goth Chiméric, traduit dans notre langue, comportant un casque à pointe sur un crâne, une spirale carrée et une croix gammée, qui rappelle le juron déjà rencontré dans Astérix et les Goths (page 21).

J'ajoute ici un élément nouveau que je viens de consigner dans la page Wikipédia de l'album. L'arc de triomphe représenté à l'entrée de Massilia (Marseille) existe, il s'agit de l'Arc de Titus bâti près de la Via Sacra à Rome (page 32). A Marseille, la Porte d'Aix est un monument qui a pour modèle l'Arc de Titus mais n'est nullement romain, sa construction s'est achevée sous Louis-Philippe Ier. le dessin d'Uderzo ressemble plus à l'Arc de Titus de Rome qu'à la Porte d'Aix de Marseille.

On notera au rayon des caricatures la première apparition (page 37) de l'ami public numéro 1 Pierre Tchernia représenté en général de l'état-major de Jules César (on le reverra plus tard occuper – et même « décliner » – quasiment tous les niveaux hiérarchiques de l'armée romaine), et Jean Marais qui prête ses traits à Tragicomix (pages 43 et suivantes).

Avec l'arrivée de Falbala, les futurs personnages féminins du village pourront désormais disposer d'une personnalité propre et sortir de l'anonymat. Avant cet album, les femmes gauloises ou romaines généralement anonymes obéissaient à des stéréotypes et faisaient de la figuration (épouses, ménagères, mères de famille). Seulement une poignée d'entre elles avaient été pourvues d'un prénom (Flavia, Eponine, Boufiltre). Par la suite, d'autres habitantes du village vont apparaître au fil des albums, renforceront la population féminine et endosseront des rôles récurrents : Bonemine (dans l'album n°11 : le Bouclier arverne), Iélosubmarine (dans l'album n°14 : Astérix en Hispanie), Mme Cétautomatix et Mme Agecanonix (dans l'album n°15 La Zizanie). Pour reprendre mon exercice favori de recensement par album, j'ai pour celui-ci détecté : Falbala, femme fatale par qui tout commence (page 5 et suivantes) et une villageoise anonyme qui balaye son perron (page 11). Depuis 10 albums, aucune femme ne participe au banquet (page 48). Par sa seule présence, Falbala a quasiment balayé toute concurrence sur son passage.

Falbala reviendra plus tard dans La Galère d'Obélix, Astérix et Latraviata, La Rentrée Gauloise et L'Anniversaire - le Livre d'Or. C'est donc un personnage récurrent, même si elle quittera le village pour Condate (Rennes). Falbala nous fait découvrir un nouveau trait de caractère d'Obélix. On savait que celui-ci était un grand timide (cf. Obélix invitant une demoiselle à danser dans Astérix et les Normands), on le découvre ici très « fleur bleue » et tombant amoureux au premier regard. le sentiment amoureux et son état de béatitude associé ne sont montrés que très rarement dans la bande dessinée. Ici, ils se traduisent par de nombreux effets psychologiques assez cocasses chez Obélix, et ils vont toucher plusieurs personnages tant le charme de Falbala est redoutable !

Les romains sont tournés en ridicule comme jamais. On peut citer en vrac : une administration romaine ubuesque dans un passage annonçant « la maison qui rend fou », l'une des épreuves du film Les Douze Travaux d'Astérix qui sortira en 1976 ; les déconvenues du centurion Hotelterminus et de l'instructeur Belinconnus, épuisés par les bons tours que leur jouent les nouveaux conscrits dont ils ont la charge ; le cafouillage des légions romaines se battant contre d'autres légions romaines… En ajoutant les réactions à mourir de rire de nos disparates apprentis légionnaires venus de cinq pays différents, l'humour est ici porté à son plus haut niveau.

Ce 10e album est une fois de plus un sans-faute, le niveau de la série est assurément abonné au Top, « avec un "T" comme Timeo Danaos et dona ferentes »…
Commenter  J’apprécie          250

Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
(N. B. : voici quelques traits d'humour absolument inaccessibles aux enfants et que les adultes amoureux de Marseille apprécieront.)

Enfin, c'est l'arrivée à Massilia, grand port d'embarquement vers l'Afrique. [...]
LE LÉGIONNAIRE DE FACTION : Le dépôt se trouve au port neuf. Mais un conseil, par Jupiter : remettez-vous en tenue. À Massilia, si on vous voit en tenue fantaisie, on vous passera un savon !
Commenter  J’apprécie          232
ASTÉRIX : Ô, Panoramix, notre druide ! Viens vite ! Je suis inquiet ! Obélix ne veut pas finir son sanglier, il dit qu'il n'a plus faim !
PANORAMIX : Il n'a rien mangé avant ?
ASTÉRIX : Deux sangliers.
PANORAMIX : Autant dire qu'il n'a rien mangé.
Commenter  J’apprécie          380
ASTÉRIX : Plus les armées sont puissantes, plus la nourriture est mauvaise. Ça maintient les guerriers de mauvaise humeur. (Il goûte sa ration.) Je ne pensais pas que l'armée romaine était aussi puissante !
Commenter  J’apprécie          370
Légionnaire : C'est le gros des troupes de César ?
Obélix : Non Môssieu !
Astérix : Obélix, au lieu de te disputer, essaie de te renseigner où sont les prisonniers.
Obélix : Astérix ! Ça ne va pas ! Avant la baffe, ils ne veulent pas répondre, après, ils ne peuvent pas !

Commenter  J’apprécie          260
- 1ère Centurie !
- Poils au sourcils.
[...]
- Amarres larguées !...
- Poils au nez.
[...]
- Mais qui commande, ici, à la fin ?!?
- Poils aux mains.
[...]
- Vous m'en faites la promesse ?
- ET SI CET ÉGYPTIEN AJOUTE QUELQUE CHOSE, JE LE PASSE PAR DESSUS BORD !!!
Commenter  J’apprécie          260

Lire un extrait
Videos de René Goscinny (139) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de René Goscinny
Extrait du livre audio « Astérix aux Jeux Olympiques » d'Albert Uderzo et René Goscinny lu par Dominique Pinon, Jean-Claude Donda, Guillaume Briat, Bernard Alane, Emmanuel Curtil, Julien Chatelet, Stéphane Ronchewski et Caroline Klaus. Parution numérique le 17 janvier 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/asterix-aux-jeux-olympiques-9791035415778/
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (4259) Voir plus



Quiz Voir plus

Asterix Légionnaire

Quel nouveau personnage entre en scène dans cet épisode?

Panoramix
Cetaumatix
Falbala
Goudurix

10 questions
73 lecteurs ont répondu
Thème : Astérix, tome 10 : Astérix légionnaire de René GoscinnyCréer un quiz sur ce livre

{* *}