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EAN : 9782366400465
64 pages
Physalis (03/10/2014)
3.78/5   23 notes
Résumé :
Harlem est un jeune Afro-Américain issu d'une famille modeste et possède un don pour la musique. Lorsqu'il joue de la guitare pour la première fois, il libère l'âme de Robert Johnson (bluesman célèbre) emprisonnée dans l'instrument par le diable. Ce dernier ne manquera pas de s'intéresser à celle du petit Harlem.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce graphisme réalisé en dessin vectoriel n'est pas sans rappeler celui de Zombillénium, l'atmosphère et la thématique avec Diable, Baron Samedi des rites vaudou, guédés et fantômes s'en rapproche aussi. le ton est cependant plus sérieux, une tragédie horrifique pour jeune public dans l'univers de la musique.
L'histoire se passe aux Etats-Unis au début des années 1970, dans une famille pauvre de noirs. le garçon, Harlem, se fait offrir un guitare par son frère, il découvre qu'elle est hantée par le fantôme de Robert Johnson. S'inspirant de la vraie légende autour de cet artiste, c'est une fable pleine d'action, de rebondissement, dans le milieu de la musique, bien imaginée, avec quelques clins d'oeils amusants (Michael Jackson). La famille de Harlem est vraiment touchante, avec le grand-frère empêtré dans une histoire qui le dépasse, des petites soeurs au caractère bien trempé, et des méchants effrayants. C'est une bande dessinée bien sympathique pour un jeune public, même si ça fait un peu peur, et aussi pour l'amour du blues.
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Alors qu'Harlem et sa famille sont menacés d'expulsion par leur propriétaire, Jazz, le fils ainé, lui offre une guitare hantée par le fantôme de Robert Johnson, célèbre bluesman : un moyen pour lui de sauver sa famille et surtout Jazz, qui est sur le point de signer un contrat avec le diable...
Autant le dire tout de suite, je ne lis pas beaucoup de BD mais je me suis laissée tenter par cette histoire qui mêle musique et vaudou et je ne le regrette pas.
J'ai beaucoup aimé le graphisme et les couleurs utilisées qui nous plongent dans un univers fantastique.
Le vaudou, avec le Baron Samedi, est rattaché à la figure légendaire de Robert Johnson que l'on soupçonna d'avoir signé un pacte avec le diable et j'ai trouvé intéressant l'idée de l'utiliser ici.
Alors certes, l'histoire est un peu rapide et le personnage de Harlem aurait sans doute mérité d'être approfondi mais j'ai eu une réelle tendresse pour Baba, sa soeur, une peste caractéristique qui n'a pas froid aux yeux, ni sa langue dans sa poche d'ailleurs.
Merci à Babelio et aux éditions Physalis pour cet envoi dans le cadre de Masse Critique : j'ai désormais envie de me replonger dans les albums de Johnson... Sweet home Chicago !
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Harlem sur la route du diable nous plonge en plein coeur de la musique. A chaque page résonne la musique où on peut voir des instruments de musique. Harlem n'est pas un petit garçon ordinaire et il va tout faire pour sauver son frère des griffes du Diable.

Harlem vit avec sa mère et ses soeurs dans un petit appartement dont ils essaient de ne pas être expulsé. Cela ne va pas facile car le proprio n'est pas un gentil. Mais ce jour là où ils leur restent une dernière journée, Harlem va recevoir une guitare envoyée par son grand-frère, Jazon. Ce dernier vient de signer un contrat avec une prestigieuse maison de disque, Crossroad Records. Dès qu'il joue quelques notes, un fantôme va apparaître, l'esprit de Robert Johnson. La rumeur voudrait qu'il est signé un pacte avec le diable lui permettant de jouer comme un dieu. le Baron Samedi (le Diable) n'est pas spécialement ravie de ce cadeau et va tout faire pour que la guitare soit de nouveau rendue à son propriétaire. Bien entendu, rien ne va bien se passer et la mort va sévir.

La sublime couverture m'a tout de suite donné envie de lire la bande dessinée. Il faut dire que les dessins et la mise en couleur sont vraiment magnifiques. le choix des couleurs vives pour la famille d'Harlem et des couleurs plus sombres pour la famille du Diable, permet de mieux identifier les personnages et leurs rôles. En plus, le fait d'avoir un fond musical rend l'histoire plus attachante. Un QR-code renvoyant vers des titres en ligne ou un cd dans l'album bd aurait été un véritable bonus, en plus des quelques pages explicatives sur Robert Johnson. Mais cette présence du mal est trop présente et m'a beaucoup gêné. J'ai été ravie de terminer la bd alors que pourtant elle avait tout pour me plaire. J'aurais aimé connaître mieux Harlem, l'entendre plus jouer dans mon esprit avec son ami trompettiste, en savoir sur ces petites soeurs qui ont chacun un caractère bien trempé... Il a tellement de personnages attachants que je me suis sentie sur la touche qu'ils ne soient plus au coeur de l'histoire.

Ce livre est un hommage à la musique noire américaine des années 30 aux années 70 qui devrait séduire plus d'un amateur de bons sons. Les dessins et les couleurs plairont aussi bien aux plus jeunes comme aux plus âgés. Même si je n'ai pas été totalement conquise, cela m'a donné une envie folle d'écouter du blues et du funk.
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C'est un récit qui est destiné à une population plus jeune bien qu'il recèle des clins d'oeil très jazzy. Il faut dire que tout part de la légende concernant Robert Johnson, un black né en 1911 dans le Mississippi et qui va devenir un véritable prodige de la musique au point où l'on dira qu'il a vendu son âme au diable en échange de son succès. La culture vaudou était très implantée...

Malheureusement, il décédera probablement empoisonné à 27 ans rejoignant la légende des artistes morts à cet âge (Jim Morrison, Kurt Cobain et dernièrement Amy Winehouse). C'est son fantôme qui va apparaître pour guider notre petit héros Harlem à s'en sortir.

L'ambiance graphique est très motown genre année 70 avec une pointe de dynamisme. C''est une partition assez originale malgré le classicisme de l'intrigue. L'ambiance va rester très jazzy avec une colorisation très étonnante.

Une bd assez groove en somme.
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Harlem, 1973. Entre Vaudou et blues, la réincarnation du Baron Samedi et le fantôme de Robert Johnson, Harlem petit garçon de neuf ans doué pour la musique tente de sauver l'âme de son frère et d'éviter à sa famille de se faire expulser.

Je m'intéresse beaucoup à l'histoire des États-Unis et, entre autre au mouvement de renouveau de la culture afro-américaine "Harlem Renaissance". Alors même si l'époque de la bd ne colle pas vraiment à celle de ce mouvement, j'y ai retrouvé ce goût pour la musique et les légendes du jazz et j'ai fort apprécié d'être plongée dans un Harlem mystique et musical où la vie, souvent dure, reste rythmée par le son des cuivres, du piano et de la contrebasse.

Les personnages sont attachants, les soeurs d'Harlem ont du caractère, le Baron Samedi est effrayant et Harlem courageux et malin. C'est aussi un énorme coup de coeur graphique avec ces tons roses, bleus, violets et verts et des illustrations magnifiques. C'est la couverture qui m'a sauté aux yeux mais je ne suis pas déçue par le contenu! Il y a même un petit dossier sur le jazz, Harlem et Robert Johnson à la fin.
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critiques presse (1)
Sceneario
17 septembre 2014
Le scénario ne tient en fait pas ses promesses tout en étant étonnant de présomption. La faute en partie à la quantité de personnages qui laisse celui d’Harlem vide comme une carcasse.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Si j'ai appris une chose de mon existence terrestre, c'est que face à plusieurs chemins, ce n'est ni celui qui te semble le plus profitable, ni le plus droit et le plus honnête qu'il faut prendre... mais celui qui te ressemble le plus... Celui qui a le tempo de ton âme!
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Maman! il y a un monsieur qui fait peur pour toi. Il est bizarre, il est un peu...pas frais! On dirait un poisson mort avec un costume"
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N'oublies jamais ceci : jouer du jazz, c'est comme raconter une histoire.
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Ecoute-moi bien et ne t’arrête pas de jouer…
Cette guitare appartient au Baron Samedi… Le Diable quoi !!
Il l’offre à tous ceux dont il va prendre l’âme !!
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