Ce livre a peut-être ouvert la voie ( très prolifique !) à toute une série de productions sur le thème du développement personnel mais il m'a déçue. Je ne comprends d'ailleurs pas le succès qu'il a eu.Et l'auteur, depuis, a enchaîné avec d'autres textes du même acabit.
Oui, grosse déception et sentiment d'avoir été flouée.Car si on résume le " concept" pseudo-philosophique de ce livre, un homme qui a tout pour être heureux ( premier lieu commun) découvre lors d'un séjour à Bali ( deuxième lieu commun, l'Asie comme révélation ésotérique), grâce à un vieux sage ( bien sûr !) comment connaître le bonheur.
Outre le fait que le style est fort plat, les conseils donnés par le sage sont vraiment basiques ! Nul besoin d'aller faire du tourisme à Bali pour un tel résultat, on peut très bien méditer sur ces vérités premières chez soi.Il suffit juste d'un peu de bon sens et de réflexion personnelle.
Vous l'aurez compris: ce livre m'a agacée, je l'ai vu comme une opération marketing réussie mais comme un attrape-nigaud pour le lecteur. J'ai mis une étoile, en pensant ( peut-être naïvement) que l'intention première de l'auteur était vraiment d'aider les gens à voir en eux-mêmes.Qui sait ?
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« Derrière les nuages, il y a toujours un ciel ».
Cette citation extraite du livre d'EE Schmitt, « le sumo qui ne pouvait pas grossir », pourrait servir de préambule au livre de Laurent Gounelle.
Ces deux livres s'apparentent en effet à un conte philosophique dont l'objectif serait de nous permettre d'accéder à un MIEUX ETRE.
Laurent Gounelle nous conduit à nous questionner sur notre façon de vivre, de penser, d'exister; il nous propose d'interroger nos certitudes et la manière d'appréhender l'Autre au regard de nos propres CROYANCES. En un mot, il nous « guide » vers un développement personnel positif, pour ETRE (tout simplement).
Laurent Gounel nous montre le chemin vers une positivité de la vie, partant du principe, tout comme Schmitt, que « le but ce n'est pas le bout du chemin, c'est le cheminement » l'important. Cheminement au sens de diriger sa vie, d'en être le seul maître, vivre dans le bien être, se découvrir SOI afin de nous inciter à aller vers les autres, à ne plus craindre ni leurs regards, ni leurs jugements, ni leurs refus supposés être, en un mot, à faire preuve vis-à-vis d'autrui de plus de tolérance et de compréhension.
Le contenu de ce livre a pu paraître à certains naïf et évident, pourtant, dans une société de plus en plus individualiste, je pense que la lecture de ce livre trouve tout son sens.
En effet, notre société connaît aujourd'hui une crise d'identité où l'individualisme règne en maître, et au sein de laquelle l'homme ne peut s'empêcher de ressentir un vide et une solitude au goût amer.
Vide et solitude engendrés par un condensé d'éléments néfastes et qui se retrouvent principalement dans l'indifférence de l'autre, l'irresponsabilité, l'insécurité, les incivilités, l'irrespect, le régime de l'enfant roi, la sexualité libertine, l'usage de drogues, le divorce, la famille monoparentale, ….
Vide et solitude que l'homme comble à travers une société de plaisirs, de beauté (culte du beau, de la forme, de la santé,…) et de consommation ; consommation qui joue sur l'image d'un monde utopique et qui nous invite à accéder à ce rêve comme un privilégié…
Ce livre a le mérite de nous faire réfléchir sur des valeurs essentielles, loin de la société matérialiste et égoïste. Un livre qui nous apprend à nous écouter, écouter notre coeur. Un livre à lire, relire, et à méditer !!!
Livre relu en 2018. Fait écho avec la TCC (thérapie cognitive et comportementale) que j'ai entreprise en 2016.
Cependant ce petit livre ne peut pas apporter toutes les réponses à un traumatisme psychique ...
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Bon ça révolutionne pas le genre, et il y a beaucoup mieux, concernant le développement personnel.
C'est un peu trop rebattu, un peu trop rapide, un peu trop impersonnel, et un peu trop cliché, et j'ai pas senti du tout le "vécu", si vécu il y a...
J'ai lu un bouquin reçu lors d'une MC il n'y a pas si longtemps qui m'a laissé cette même impression de "recettes toutes faites" mais pas réellement vécues de l'intérieur ("Ce monde est tellement beau"). Au moins c'était philosophiquement plus approfondi et intéressant, il y avait une vraie réflexion derrière et beaucoup de culture, ce que je n'ai pas senti ici.
C'est peut-être l'écriture, aussi, en plus, j'en sais trop rien, bref, déçue sur ce coup-là... L'homme parle bien car on sent qu'il parle de sa propre expérience, il écrit moins bien, parce que justement tout est distancié de son expérience, de ses ressentis, du moins je trouve.
C'est que du blabla. Il n'y a pas d'émotions qui passent dans ce bouquin (et en cela il rejoint "ce monde est tellement beau").
Bref, je me contenterai de ses interviews, ses livres, j'arrête là...
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A vous dégoûter à tout jamais du bonheur !
Ps - J'ai vu l'opuscule figurer dans beaucoup de listes en tant que "pense-bête" ; là est son juste statut.
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