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Commissaire Michael Ohayon tome 6 sur 6

Emmanuel Moses (Traducteur)
EAN : 9782070773503
432 pages
Gallimard (26/01/2006)
2.88/5   21 notes
Résumé :
Quand Tirtsah Rubin, décoratrice en chef de la première chaîne de télévision publique israélienne, est retrouvée morte sur un plateau de tournage, le crâne écrasé par une colonne de marbre, tout le monde pense à la thèse de l'accident. Mais lorsque, quelques heures plus tard, des meurtres sanguinolents se produisent parmi les membres de la direction, plus aucun doute n'est permis : un tueur sans pitié rôde dans les couloirs des studios.

Tandis que l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Batya Gour, née Batya Mann (1947- 2005), est une écrivaine israélienne, spécialisée dans le roman policier. Batya Gour enseigna la littérature dans un lycée, puis à l'Université hébraïque de Jérusalem, où elle avait fait ses études. Elle collabora également, en tant que critique littéraire, au quotidien israélien Haaretz. Ce n'est qu'en 1988 qu'elle publiera le Meurtre du samedi matin, un premier roman policier qui met en scène son héros récurrent, le commissaire Michaël Ohayon, « directeur des affaires criminelle de Jérusalem ». Michaël Ohayon qui reviendra dans cinq autres titres, dont ce Meurtre en direct, dernier de la série, paru initialement en 2006 et tout juste réédité.
« Qui tue sur les plateaux de la première chaîne de télévision israélienne? Après la décoratrice retrouvée le crâne fracassé par une colonne de marbre du décor, c'est au tour du producteur exécutif d'être assassiné dans d'étranges circonstances. le commissaire Michaël Ohayon a bien du mal à démêler le vrai du faux dans cet univers où l'éclat des projecteurs dissimule souvent de vastes parts d'ombre… »
Aïe ! Aïe ! Aïe ! Comment parler de ce bouquin dont je ne sais toujours pas s'il est magnifique ou très moyen ? Trois fois j'en ai abandonné la lecture en cours de route, mais trois fois pourtant, je l'ai repris et finalement terminé. Pourtant, jamais je n'ai eu l'idée de le délaisser définitivement car j'avais en main un roman écrit par un véritable écrivain, c'était indéniable.
Le problème, le seul, avec ce roman, c'est qu'il est beaucoup trop long. Au moins deux cents pages de trop ! le texte est très dense, ça parle de beaucoup de choses très détaillée, si le premier meurtre arrive vite, on cherche l'enquête dans cet épais roman roboratif. Mais il est bien écrit, je le répète. Il faudra attendre les cents dernières pages pour que l'intrigue prenne un tour carrément « polar » d'un bon niveau et l'épilogue est de toute beauté, car posant la question de la rédemption : une faute aussi lourde et dramatique soit-elle, commise vingt-cinq ans plus tôt, peut-elle être expiée par une vie exemplaire menée depuis ? Et cette question se pose-t-elle avec plus d'acuité quand on est Juif et qu'on a connu la Shoah ? « le problème est qu'en tant que Juifs, nous voulions être irréprochables… et il apparaît que nous sommes comme les autres. »
Beaucoup de bonnes choses dans ce roman qui sous couvert de polar, nous plonge dans une société Israélienne prise dans ses tourments religieux et sociaux. S'il n'était pas si long, pour mon goût, je l'aurais déclaré excellent… mais là, tel quel, je ne sais plus.
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Batya Gour est décédée en 2005. Meurtre en direct est donc le dernier opus de la série consacrée au commissaire Michaël Ohayon. Avouons-le, ce roman se déroulant dans le milieu de la télévision n'est pas d'un grand intérêt et Ohayon – en cure de sevrage tabagique – paraît atteint d'une langueur inhabituelle. La multitude de personnages donne le tournis, l'intrigue se dilue autour de divers reportages télévisés (la manière pour l'auteure de prendre le pouls social du pays) et les services de la police, devant la succession de morts, réagissent comme s'ils avaient 2 de tension. Bizarrement, personne ne finit ses phrases et tout le roman semble bégayer.
Oublions ce livre médiocre pour nous souvenir du magistral Meurtre au kibboutz, du Meurtre du samedi matin ou encore du si touchant Meurtre sur la route de Bethléem.
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Dernier opus des enquêtes du commissaire Ohayon, ce polar dénote par rapport aux autres. le rythme est en effet beaucoup plus précipité que dans les précédents mais ce n'est pas sans raison : le milieu de l'audiovisuel public, harcelé par les exigences du direct, la frénésie de l'actualité, la multiplicité des protagonistes et les tensions politiques font que la lecture est de prime abord déconcertante avant de pouvoir s'y retrouver. Rien d'étonnant donc à peiner durant les 100 premières pages : c'est le coût à payer pour une immersion efficace dans le milieu survolté de la chaîne publique israelienne. Ensuite, l'intrigue prend le dessus, et le lecteur navigue entre les fausses pistes, les révélations, les meurtres qui s'enchaînent.
Au milieu du tumulte, le commissaire Ohayon trace comme d'habitude sa route avec efficacité et moissonne petit à petit les informations jusqu'à un dénouement inattendu.
Ce roman, plus encore que les autres, dessine les contours d'une réflexion intelligente sur les paradoxes de l'Etat d'Israël et sur la mise à mal des exigences de vérité que ce soit sur le plan historique (le coeur de l'intrigue) ou sur l'investigation et le traitement de l'information (le background).

Je regrette pour ma part l'absence de Yaïr, inspecteur promu lors de l'épisode précédent au rang de personnage secondaire.
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Toujours les aventures du commissaire Ohayon qui traîne son mal être de livres en livres. Attachant même si cette opus n'est pas mon préféré.
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Livre abandonné rapidement en cours de route.
Trop de personnages, trop de prénoms bien difficiles à retenir, une intrigue qui peine à se mettre en place...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pas plus que n’importe qui, il n’était vacciné contre le spectacle qui s’offrit à ses yeux dans le bureau de Tsadik. Et cela, non seulement en raison du visage broyé – « pas besoin de se presser le citron pour découvrir l’arme du crime, hein ? » avait dit le médecin légiste avec une pointe de satisfaction dans la voix en désignant la perceuse qui baignait dans une flaque de sang avec le bleu de travail – et de l’expression de surprise figée autour de la bouche, du corps qui avait glissé par terre du fauteuil en cuir placé derrière son bureau, mais surtout à cause de tout ce sang qui donnait à la pièce l’aspect d’un abattoir.
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- Chacun à sa version, dit Michaël après un long silence, et chaque version mérite d'être entendue. Les différences sont toujours plus significatives que les points communs. A fortiori dans le cas présent.
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La télévision est le symbole, la plaque sensible de l’évolution des mentalités dans ce pays. Ceux qui comme moi sont ici ne peuvent que faire le triste constat d’une sclérose généralisée.
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Videos de Batya Gour (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Batya Gour
Une Française, Alexandra Schwarzbrod, et un Israélien, Dror Mishani, publient au même moment deux romans qui mettent en scène Israël et en particulier Tel-Aviv. Deux regards et deux styles très différents. D'autant plus marquants que les polars israéliens sont rares. L'occasion de rappeler l'oeuvre d'une pionnière du genre dans ce pays, Batya Gour.
"Les lumières de Tel-Aviv" d'Alexandra Schwartzbrod, éd. Rivages/Noir "Une deux trois" de Dror Mishani, traduit de l'hébreu par Laurence Sandrowicz, éd. Gallimard/Série noire Les deux livres sont disponibles en numérique.
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